Les sciences de l'éducation ont fait leur entrée officielle dans l'Université française en octobre 1967. Les cursus, en ce domaine nouveau, conduisent jusqu'au doctorat. Cet ouvrage ambitionne d'étudier ces « sciences » nouvelles, afin de mieux cerner les disciplines qu'elles regroupent, le genre de recherche auquel elles conduisent ainsi que l'objectif qu'elles se proposent.
En quoi les sciences de l'éducation ont-elles modifié la tâche et la formation de l'éducateur ? Dans quelles mesures sont-elles appelées à jouer un rôle politique de plus en plus marquant dans la société de demain ?
La psychologie de l'éducation est la discipline scientifi que qui observe, analyse et cherche à expliquer tous les aspects psychologiques
des situations d'éducation ; elle met en évidence les relations qui constituent ces situations. Son champ d'étude - très large - comprend toutes les facettes de l'éducation, qu'il s'agisse des problèmes posés par l'entrée à l'école ou de ceux soulevés par la formation continue des adultes, que l'on s'attache aussi à la question des contenus, à celle des méthodes, sans oublier les problèmes de l'évaluation des élèves. Elle met à la disposition des enseignants de tout niveau, les résultats scientifi ques permettant de mieux choisir, et d'utiliser d'une façon plus pertinente, les méthodes et techniques pédagogiques en vue de promouvoir une pédagogie du succès et de limiter les échecs de l'apprentissage.
On ne peut parler d'éducation sans évoquer les relations entre l'institution scolaire et le monde du travail, sans tenir compte de l'évolution des sciences et techniques, de l'alternance au cours des études, de la difficulté de trouver un équilibre entre l'originalité de chacun et la nécessité sociale d'une formation commune... et de beaucoup d'autres problèmes évoqués dans ce livre.
Alfred Binet avait écrit, au début du XXe siècle : « En pédagogie, tout a été dit, rien n'a été prouvé ». Les sciences de l'éducation se doivent de relever le défi : comme toutes les autres sciences, elles n'échappent pas au mouvement général de révolution de la pensée contemporaine introduit par les théories modernes de la relativité et de la théorie quantique. Depuis Galilée, en effet, jamais la pensée humaine n'avait connu une telle révolution. La découverte de l'infiniment petit, qui conduit aux « incertitudes d'Heisenberg », remet en cause la question de l'objectivité absolue de l'observateur et de la validité de nos savoirs. Qu'en est-il alors de la connaissance que peut avoir un enseignant de ses élèves ? Quel est le sens profond de nos activités et en fonction de quel système de référence peut-on les juger ? Question fondamentale, que doit se poser régulièrement l'enseignant. Les concepts de temps, de complexité, de psychisme, doivent être soumis à une nouvelle analyse. La mutation n'est pas toujours facile à réaliser mais elle est nécessaire si l'on veut que l'éducation de demain puisse répondre aux demandes, aux exigences et aux contraintes de la société du futur.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le 19 juin 1947, la Commission d'études pour la réforme de l'enseignement, instituée le 8 novembre 1944, remettait au ministre de l'Éducation nationale de l'époque, le célèbre texte connu partout sous le nom de « Plan Langevin-Wallon ». On n'hésita pas, à l'époque, à le considérer comme « la plus riche contribution apportée jusqu'à ce jour à l'étude des problèmes posés par nos institutions d'enseignement » (Y. Delbos, un ancien ministre de l'Éducation nationale). Qu'est devenu, un demi-siècle après, ce « Plan » qui constitue un des documents devenus classiques de l'histoire de l'éducation française ? L'objet de ce livre est, tout d'abord, de faire connaître le Plan Langevin-Wallon et de présenter quelques réactions actuelles d'éducateurs, de pédagogues, de responsables politiques ou syndicaux en présence de ce document quelque peu oublié de nos jours.
Le 19 juin 1947, la Commission d'études pour la réforme de l'enseignement, instituée le 8 novembre 1944, remettait au ministre de l'Éducation nationale de l'époque, le célèbre texte connu partout sous le nom de « Plan Langevin-Wallon ». On n'hésita pas, à l'époque, à le considérer comme « la plus riche contribution apportée jusqu'à ce jour à l'étude des problèmes posés par nos institutions d'enseignement » (Y. Delbos, un ancien ministre de l'Éducation nationale). Qu'est devenu, un demi-siècle après, ce « Plan » qui constitue un des documents devenus classiques de l'histoire de l'éducation française ? L'objet de ce livre est, tout d'abord, de faire connaître le Plan Langevin-Wallon et de présenter quelques réactions actuelles d'éducateurs, de pédagogues, de responsables politiques ou syndicaux en présence de ce document quelque peu oublié de nos jours.
Un instrument de travail et une source d'informations et de réflexions pour les enseignants, qui brosse le cadre d'une culture générale pédagogique contemporaine indispensable pour comprendre et résoudre les problèmes dans la pratique quotidienne.
La pédagogie reste trop souvent, un ensemble de recettes qui permettent à l'enseignant de faire correctement son travail. Mais que serait une activité humaine qui ne se référerait pas à la réflexion d'une part, à la recherche d'autre part ? Sans jamais perdre le contact de la pratique éducative, le travail de l'enseignant ressemble à celui de l'artiste par son aspect créateur et constamment renouvelé.
Le gouvernement actuel a inscrit la rénovation de l'école en tête de la liste de ses priorités. Il faut que ceux qui sont sur le terrain, au contact quotidien de tous les problèmes posés par l'acte éducatif, fassent entendre leur voix, parlent de leurs essais et de leurs échecs, apportent des idées d'innovation, proposent des solutions aux situations difficiles de l'école. Ces avis sont regroupés ici pour les mettre à disposition des décideurs.