Quelle est la place de l'homme dans la nature? À quelles causes attribuer la diversité et l'inégalité que nous constatons parmi les humains? Quelle part revient à l'hérédité dans la genèse de la personnalité et quelle part aux circonstances du milieu? Quelle est l'origine de l'homme, et quel pourrait être son destin? Jean Rostand répond à toutes ces questions dans ce livre, véritable introduction à l'étude de la biologie humaine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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«Des origines de la biologie jusqu'à ses développements les plus récents, Jean Rostand donne un tableau d'ensemble ; on retrouve les doctrines de tous les pionniers de cette science de Linné à Mendel, de Buffon à Darwin, de Lamarck jusqu'aux généticiens.»
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Le pari le plus audacieux de l'histoire humaine : transformer l'homme lui-même - le rêve des alchimistes et des visionnaires - est devenu une réalité de laboratoire. Jean Rostand définit les derniers obstacles et dévoile les hallucinantes perspectives de cette métamorphose, plus proche peut-être qu'on ne le pense.
Le pari le plus audacieux de l'histoire humaine : transformer l'homme lui-même - le rêve des alchimistes et des visionnaires - est devenu une réalité de laboratoire. Jean Rostand définit les derniers obstacles et dévoile les hallucinantes perspectives de cette métamorphose, plus proche peut-être qu'on ne le pense.
Comment naît la vie ? Quel est le sens de la sexualité ? En quoi consiste sa destination cosmique ? Qu'il s'agisse de la course des spermatozoïdes, de la nidation de l'oeuf, de l'être virtuel et de son développement, tel est l'ensemble de problèmes qu'aborde Jean Rostand dans "L'aventure avant la naissance". Entre les deux infinis de la grandeur et de la petitesse, que nous révèlent l'astronomie et la physique d'aujourd'hui, son livre dévoile le miracle réitéré de l'aventure humaine du germe au nouveau-né.
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Comment naît la vie ? Quel est le sens de la sexualité ? En quoi consiste sa destination cosmique ? Qu'il s'agisse de la course des spermatozoïdes, de la nidation de l'oeuf, de l'être virtuel et de son développement, tel est l'ensemble de problèmes qu'aborde Jean Rostand dans "L'aventure avant la naissance". Entre les deux infinis de la grandeur et de la petitesse, que nous révèlent l'astronomie et la physique d'aujourd'hui, son livre dévoile le miracle réitéré de l'aventure humaine du germe au nouveau-né.
Avec les Pensées d'un Biologiste le moraliste rejoignait le savant, l'auteur du Journal d'un Caractère, digne successeur d'un La Rochefoucauld, tirait la leçon de ce que le savant généticien, homme de laboratoire, avait découvert et de ce que le génial vulgarisateur scientifique avait tout à la fois appris et enseigné. Le Droit d'être Naturaliste marque une nouvelle étape. Qu'il écrive ou qu'il parle, dans ses livres comme dans ses conférences, Jean Rostand possède ce don d'expression, cette force de communication, qui éveille l'intérêt, la curiosité, la sympathie et qui, le plus souvent, emporte l'adhésion. Homme de Vérité par excellence, convaincu il sait convaincre. Il apporte à toutes ses entreprises, d'ordre scientifique ou littéraire, le même respect de l'exactitude, le même enthousiasme militant. L'ensemble que constitue Le Droit d'être Naturaliste en fait une oeuvre particulièrement riche. A côté de textes qui sont des hommages vibrants et éclairants à des auteurs dont il a plus que d'autres de bonnes raisons de nous entretenir, tels Anna de Noailles et Maurice Maeterlinck, on trouvera, et c'est là l'essentiel de ce livre important, des essais qui sont de véritables professions de foi, des discours qui sont des manifestes, tel "Le droit d'être naturaliste" qui ouvre ce volume ou le Discours sur les Prix de Vertu qui le ferme, déclarations proprement révolutionnaires à bien des égards et dont les conséquences, les projections sur l'avenir, qu'il s'agisse de modifier le système d'enseignement actuel ou d'établir les bases d'une morale biologique, ne laissent pas d'être impressionnantes. En quelques années Jean Rostand, grand humaniste, est devenu l'un des hommes qui honorent le plus notre temps. Sa longue expérience de la solitude, la diversité et la profondeur de ses connaissances, sa passion pour la vie et les vivants, son inlassable générosité font de lui un "phénomène humain" dont les convictions ici exprimées concernent directement le destin de l'homme.
Nul n'était mieux qualifié que Jean Rostand pour écrire à la fois la biographie de Darwin (1809-1882) et l'explication de son oeuvre. Les nombreux témoignages de ses contemporains, sa correspondance, ses propres souvenirs et ceux de son fils permettent de ne rien laisser dans l'ombre de cette figure puissante, sensible, humaine, scrupuleuse. Quant à sa doctrine, l'exposition claire de son élaboration, de ses sources, de son sens et de sa destinée, permet d'en comprendre et d'en mesurer l'influence qui n'a pas seulement fécondé toutes les sciences naturelles, mais a gagné la philosophie elle-même.
La biologie, en ce dernier demi-siècle, a réalisé d'extraordinaires progrès qui l'ont mise au rang d'une véritable magie positive. Génération sans père, transformations de sexe, doublement des chromosomes, greffes diverses, culture des tissus et des organes, développement en pièces détachées, conservation de la semence, production de nouvelles races de vivants : tout cela se pratique journellement dans les laboratoires, et certaines de ces découvertes, bientôt, seront appliquées à notre espèce elle-même. Quelles en seront les conséquences juridiques, sociales, morales ? Que va devenir la notion de personne, menacée par la technique de greffe ? Jusqu'où ira la modification de l'homme par l'homme ? Devons-nous accepter et approuver cette "artificialisation" progressive de l'humain avec tout ce qu'elle comporte de dévaluation du naturel ? Sommes-nous fondés à prévoir la genèse d'un être humain ?
Telles sont les graves questions que pose Jean Rostand pour les examiner avec sa netteté et sa loyauté coutumières dans ce nouveau livre où l'enthousiasme de l'homme de science laisse place à l'inquiétude du moraliste.
Parution : 06-02-1956
Dans ce nouveau livre, Jean Rostand revient à l'un de ses genres favoris : l'histoire des grandes idées scientifiques. Il y retrace minutieusement l'évolution d'une idée fondamentale, celle d'atome vital, qui, nous venant de l'Antiquité, a dû subir bien des transformations avant de donner naissance à la notion moderne de gène. Cette étude nous introduit au coeur même de la biologie contemporaine puisque c'est, en grande partie, sur la question des gènes et des chromosomes que s'opposent vivement, et d'une façon qui paraît irréductible, la génétique orthodoxe des savants occidentaux et la génétique mitchourienne des savants soviétiques.
On trouvera aussi dans cet ouvrage d'érudition et de critique, une histoire de l'idée de monstruosité, et des pages importantes sur les conceptions biologiques de quelques grands écrivains et philosophes : Descartes, Diderot, Helvétius, Montesquieu, Renan, Cournot.
Historien scrupuleux et pénétrant, Jean Rostand apporte des points de vue nouveaux, rectifie des jugements sommaires, signale des précurseurs inconnus, propose des rapprochements inattendus entre le passé et le présent.
Dans ce nouveau livre, Jean Rostand a réuni d'importantes études, encore inédites, qui touchent aux problèmes généraux de la biologie et à certains de ses retentissements sur le plan philosophique ou simplement humain.
Celle qui donne au volume son titre (Science fausse et fausses sciences) traite des manières diverses dont la vérité scientifique peut se trouver faussée par les «sorciers» de toute espèce, par les fanatiques de toute idéologie, et même, à leur insu, par les véritables savants, ainsi qu'il ressort de l'histoire fantastique des rayons N qui eût réjoui le grand Fontenelle.
Non moins enrichissantes sont les autres études. Qu'il s'agisse des conséquences juridiques de la biologie (La Biologie et le Droit), des singulières expériences que la nature réalise dans l'espèce humaine (Les Singularités de l'Homme), des conditions organiques de l'inadaptation mentale (Biologie et Enfance inadaptée), de la valeur du cinéma comme instrument de découverte et de compréhension des phénomènes vitaux (Cinéma et Biologie), on retrouve en ces pages la lucidité et la probité intellectuelle de Jean Rostand.
Parution : 18-11-1958
Comme L'atomisme en biologie, ce livre est presque entièrement composé d'études relatives à l'histoire de la connaissance. Certaines d'entre elles s'efforcent de suivre, au long des âges, l'évolution d'une grande idée ou d'une grande notion : hérédité des caractères acquis, parthénogenèse humaine, immortalité des tissus, tandis que d'autres visent à mettre en lumière tels aspects, plus ou moins méconnus, d'une oeuvre ou d'un homme : François Bacon, Réaumur, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire.
L'intérêt philosophique de l'histoire des sciences n'est plus à démontrer. En nous instruisant sur la marche progressive de l'esprit d'investigation, en nous faisant prendre conscience de la difficulté et de la lenteur avec quoi s'établit, sur un sol toujours mouvant, une vérité toujours insuffisante, elle nous enseigne à la fois la continuité fertile de l'effort humain et l'imperfection essentielle de tout état du savoir, y compris celui où est parvenue notre époque.
École de confiance et de doute, d'espérance légitime et de scepticisme raisonné, de fierté collective et d'humilité individuelle...
Jean Rostand, ayant été élu à l'Académie française à la place laissée vacante par la mort d'Édouard Herriot, y est venu prendre séance le jeudi 12 novembre 1959 et a prononcé son discours de réception.
Il a retracé la longue et brillante carrière de son prédécesseur, et ses multiples activités d'homme de lettres, de parlementaire, d'homme d'État et d'administrateur.
Jules Romains, dans sa réponse, a rappelé la double vocation, à la fois scientifique et littéraire, de Jean Rostand. Il termine ainsi : «Ce qu'il y a de notable, chez vous, est que vous agacez bien rarement un lecteur même difficile. Vous ne cherchez pas l'originalité dans le paradoxe. Quand vous êtes amené à confirmer une observation déjà faite par tel de vos devanciers, vous ne vous en défendez pas ; mais elle prend une autorité et une saveur nouvelles par l'injection, si je puis dire, d'un argument ou d'une analogie que vous procure la science. Les propos du moraliste s'engrènent aux méditations de l'homme de laboratoire.»