Margot compense ses manques affectifs par une boulimie alimentaire et sexuelle, quand Hubert lui fait entrevoir combien est préférable la qualité à la quantité.
Les études composant ce numéro se donnent comme terrain de jeux les textes narratifs et les films qui, depuis une trentaine d'années, ont traité de trois villes particulières : Montréal, Paris et Marseille. Le but de l'ensemble est de mieux comprendre comment les textes et les productions cinématographiques donnent sens aux profondes mutations en cours, comment ils interagissent avec l'imaginaire social contemporain, comment ils lisent le devenir de ces trois villes et, quelques fois, parviennent à leur inventer des réserves d'avenir. Au terme de ce volume, le lecteur pourra se faire une idée de la façon dont ces trois villes abordent l'idée du « vivre-ensemble » à l'heure contemporaine. Et c'est bien à la fois le rôle de l'art et de la critique que de faire miroiter cette possibilité.
Ce qui frappe donc dans cette peinture de la mort à travers la première branche du Roman de Renart, c'est d'abord l'évocation fidèle de la réalité contemporaine ; qu'il s'agisse de l'organisation de la société ou de la conception des liens familiaux, les animaux sont bien les représentants des hommes. Mais ce qui domine ce tableau, c'est un profond amour de la vie. La mort naturelle est absente car elle est acceptée comme une nécessité, comme une loi de la nature. En revanche, la mort violente est évoquée à plusieurs reprises. À travers elle, se trahit l'angoisse du salut, par la peur de la mort et le souci d'assurer, par la confession, la joie éternelle. Déjà on discerne le problème du destin individuel. Mais la survie céleste tend à se confondre avec la survie terrestre donnée par la gloire. La gravité des questions posées se dissimule parfois derrière la parodie ou la satire. Mais l'inquiétude transparait de temps à autre : celle de l'homme, à toutes les époques, celle aussi, peut-être, d'une société en évolution qui s'interroge sur son propre avenir.
Autour d'un maître-menteur, beau garçon, mais piètre amant et paresseux, gravitent 4 femmes, maîtresses occasionnelles ou attitrées. L'histoire se passe à New York...
L'image construite d'une langue (telle qu'elle apparaît par exemple dans les dictionnaires) en dessine les contours. Les locuteurs peuvent en dessiner d'autres. Comment alors délimiter la langue (le français et le créole sont ici pris en exemple), ou la variété de langue, qu'il s'agisse d'un standard ou, par exemple, d'une variété régionale ?