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erckmann chatrian
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Fritz Kobus, bon Bavarois anabaptiste, est un célibataire endurci et heureux. Il apprécie la vie en vrai épicurien, se réjouit de bien manger et de bien boire. Un sentiment saisit le célibataire quand il découvre la jeune Sûzel... Extrait : Encore, si c'était de la veuve Windling ou de la grande Salomé Roedig que tu sois amoureux, cela pourrait aller. Il vaudrait mieux te pendre mille fois, que de te marier avec l'une d'elles ; mais au moins, aux yeux des gens, un pareil mariage serait raisonnable. Mais être amoureux de la petite Sûzel, la fille de ton propre fermier, une enfant, une véritable enfant, qui n'est ni de ton rang, ni de ta condition, et dont tu pourrais être le père, c'est trop fort ! C'est tout à fait contre nature, ça n'a pas même le sens commun. Si par malheur quelqu'un s'en doutait
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BnF collection ebooks - "En 1816, me dit le vieil herboriste Renaud, je travaillais comme surnuméraire chez M. Benoît, huissier à Saint-Nicolas-du-Port, en Lorraine. Mon père était piéton de la poste aux lettres ; il avait cinq enfants, deux garçons et trois filles, et gagnait 400 francs par an. Tu peux penser si nous mangions tous les jours à notre appétit."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
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Maître Gaspard Fix avait beaucoup voyagé dans sa jeunesse, en faisant son tour de France comme garçon brasseur ; il avait vu Paris, Lyon, Marseille ; il était même allé jusqu'en Italie, dans la Romagne, à sept lieues de Rome ; mais, ayant appris qu'il ne se brassait pas de bière dans la ville éternelle, Gaspard était revenu sans pousser jusque-là.Quand il rentra à la Neuville, vers 1825, pour se marier et s'établir, plus d'une jolie fille n'aurait pas demandé mieux que d'entendre ses propositions ; c'était un beau garçon, un bon ouvrier, rangé, laborieux, économe ; malheureusement Gaspard ne tenait pas à la beauté.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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En 1814, alors que les alliés ont battu l'armée napoléonienne, des hordes germaniques pénètrent la France et oppriment des villages entiers. Et pourtant, dans les Vosges, les alliés peinent à avancer. Le sabotier Hullin et sa cousine Catherine Lefèvre suscitent chez les montagnards, les paysans et les braconniers de la région un mouvement de résistance permettant de ralentir considérablement l'invasion. Mais on dit qu'un fou du nom de Yégof, ayant prédit depuis trente ans l'arrivée des ennemis en France, s'apprête à faire triompher les oppresseurs...
Erckmann-Chatrian érige là une fresque historique de la défaite napoléonienne, et de l'invasion de la France par les hordes germaniques.
Erckmann-Chatrian est un pseudonyme utilisé par deux auteurs, Émile Erckmann (1822-1899), et Alexandre Chatrian (1826-1890). Tous deux nés dans la Meurthe, ils écrivent ensemble de nombreux romans nationalistes et régionaux, tel que « L'Invasion ou le Fou Yégof ». -
«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.» Extrait : Les ducs établirent aussi par lettres patentes plusieurs corporations à Phalsbourg~; c'étaient des espèces d'associations entre gens du même métier, en vue d'empêcher tous autres de travailler de leur état, et conséquemment de pouvoir dépouiller le public entre eux, sans encombre.
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«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.» Extrait : Ils se répandaient comme des fourmilières, et démolissaient jusqu'aux baraques des hardiers, jusqu'aux maisons des gardes forestiers du prince-évêque, sans parler des bureaux d'octroi et des barrières sur les grandes routes.
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«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.» Extrait : Tout se payait avec des assignats qui ne valaient plus grand-chose. Nos cantonnements fourmillaient de petites gazettes allemandes, où l'on racontait la misère de l'armée des savetiers, l'ignorance de leurs chefs et leurs sottises. Les émigrés nous représentaient comme des gueux en train de grelotter et de se sauver ; les Allemands, eux, nous suivaient, la figure terrible, les moustaches retroussées, et le sabre en l'air. Pauvres diables ! ils en ont vu de dures pendant vingt ans, malgré leurs grandes moustaches.
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«Moi, je suis un homme du peuple, et j'écris pour le peuple. Je raconte ce qui s'est passé sous mes yeux.J'ai vu l'ancien régime avec ses lettres de cachet, son gouvernement du bon plaisir, sa dîme, ses corvées, ses jurandes, ses barrières, ses douanes intérieures, ses capucins crasseux mendiant de porte en porte, ses privilèges abominables, sa noblesse et son clergé, qui possédaient à eux seuls les deux tiers du territoire de la France! J'ai vu les états-généraux de 1789 et l'émigration, l'invasion des Prussiens et des Autrichiens, et la patrie en danger, la guerre civile, la Terreur, la levée en masse! enfin toutes ces choses grandes et terribles, qui étonneront les hommes jusqu'à la fin des siècles.C'est donc l'histoire de vos grands-pères, à vous tous, bourgeois, ouvriers, soldats et paysans, que je raconte, l'histoire de ces patriotes courageux qui ont renversé les bastilles, détruit les privilèges, aboli la noblesse, proclamé les Droits de l'homme, fondé l'égalité des citoyens devant la loi sur des bases inébranlables, et bousculé tous les rois de l'Europe, qui voulaient nous remettre la corde au cou.» Extrait : Toutes nos grandes guerres alors étaient finies ; nous avions conquis la Belgique et la Hollande, la rive gauche du Rhin, une partie du Piémont et de l'Espagne ; les autres ne demandaient plus que la paix. Charette lui-même, dans ses marais, n'en pouvait plus ; la république venait de faire grâce aux rebelles, en leur permettant de rebâtir leurs maisons, de relever leurs églises et de cultiver leurs terres comme d'honnêtes gens ; elle leur avait même promis des indemnités, à la seule condition de rester tranquilles. Carrier, Pinard et Grandmaison avaient été guillotinés, pour avoir dépassé les ordres du Comité de salut public. Qu'est-ce que les Vendéens pouvaient demander de plus ? On pensait que le bon sens allait leur revenir et que nous aurions longtemps la paix.
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Phalsbourg, en 1814. Pendant que les armées ennemies envahissent la France à la poursuite des troupes napoléoniennes défaites, la place forte assiégée est bombardée par les kaiserlicks mais résiste à leurs assauts grâce à sa vaillante garnison et à sa population civile mobilisée dans la garde nationale. Samuel Moïse, notable de la communauté israélite de la ville, a lui aussi été mobilisé et raconte...
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Après la débacle des armées napoléoniennes relatées dans «Le conscrit de 1813», les armées coalisées apparaissent en France. Le sabotier Hullin et sa cousine Catherine Lefèvre suscitent chez les montagnards un mouvement de résistance qui contribue pendant un temps à arrêter l'ennemi. La résistance à l'oppresseur s'organise dans les Vosges, où les armées ont plus de mal à passer. Mais le mouvement échoue à cause du fou Yégof, qui prédit depuis trente ans le triomphe des hordes germaniques... Extrait : Pour concevoir l'ensemble de cette scène terrible, il faut se figurer la mêlée sur le plateau des Minières ; les hurlements, les hennissements des chevaux, les cris de rage, la fuite des uns, jetant leurs armes pour courir plus vite, l'acharnement des autres ; -- au-delà du ravin, les échelles, couvertes d'uniformes blancs, hérissées de baïonnettes ; -- les montagnards sur la rampe, se défendant avec désespoir ; -- les flancs de la côte, la route et surtout le bas des abatis encombrés de morts et de blessés : -- la masse des ennemis, le fusil sur l'épaule, les officiers au milieu d'eux, se pressant de suivre le mouvement ; -- enfin Materne, debout sur la crête du talus, la crosse en l'air, la bouche ouverte jusqu'aux oreilles, appelant à grands cris son fils Frantz, qui accourait avec sa troupe, maître Jean-Claude en tête, au secours de la défense.
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Madame Thérèse ou Les Volontaires de 92 - Pourquoi Hunebourg ne fut pas rendu
Erckmann-Chatrian
- Bibebook
- 14 Mars 2013
- 9782824706955
Madame Thérèse, ou les Volontaires de 92, est l'histoire d'une vivandière de l'armée de la Moselle, laissée pour morte sur le champ de bataille d'Anstatt, recueillie et sauvée par un brave docteur allemand. Ce roman ressuscite des temps glorieux, la lutte de trente mille volontaires de Hoche contre les quatre-vingt mille soldats de Brunswick et de Wurmser. Un souffle patriotique l'anime d'un bout à l'autre. On croirait, en le lisant, vivre au milieu de ces hommes intrépides, de ces immortels volontaires en guenilles, qui fondèrent pour tous l'égalité des droits, et sauvèrent la France de l'invasion. Madame Thérèse, après le Conscrit, c'est la guerre sainte de la liberté, après les inutiles batailles de la conquête.
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Un chef de chantier à l'isthme de Suez - Une campagne en Kabylie
Erckmann-Chatrian
- Bibebook
- 14 Mars 2013
- 9782824706962
Fin 1872, Émile Erckmann, contre qui un mandat d'arrêt a été émis par les Prussiens qui occupent l'Alsace et la Moselle, s'installe à St-Dié. L'été précédent, il a fait la connaissance à Paris d'un Lorrain, entrepreneur de travaux publics, qui avait longtemps travaillé en Égypte à la construction du canal de Suez, Alban Montézuma Goguel, qui possède une propriété dans sa ville natale de St-Dié, l'Ermitage. Erckmann y est très bien accueilli et s'y sent bien, au milieu des Vosges et tout près de la nouvelle frontière qui le sépare de chez lui.Mais bientôt, «une envie furieuse» le prend de revoir l'Alsace. Pour s'empêcher de commettre cette imprudence, il entreprend avec Montézuma Goguel un voyage en Égypte et dans l'Orient méditerrannéen. Le voyage leur procure leur lot d'émotions, leur navire manquant de couler entre l'Italie et la Grèce. Ils visitent les ruines de Grèce, puis Alexandrie, le Caire, Gizeh. Ils embarquent sur un petit vapeur qui les mène d'un bout à l'autre du canal de Suez, où ils s'arrêtent sur les lieux des chantiers de Montézuma. Le retour les mène par Jaffa, Beyrouth, Tripoli, Rhodes, Constantinople, Corfou puis Rome, Gênes et le champ de bataille de Marengo. Goguel a une grande expérience du monde oriental actuel, des ses moeurs, de sa religion, de sa langue. Erckmann, lui, est plutôt versé dans l'histoire des anciennes civilisations. Tout le long du trajet, ils échangent leurs observations. D'Égypte, Erckmann rapporte la matière des Souvenirs d'un chef de chantier à l'isthme de Suez.
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Originaires de la Lorraine, Émile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890) ont écrit ensemble et publié leurs oeuvres sous le nom de Erckmann-Chatrian. La lunette de Hans Schnaps -- Le tisserand de la Steinbach -- Pourquoi Hunebourg ne fut pas rendu -- Hugues le Loup -- Le combat d'ours -- Le rêve d'Aloïus -- Les Bohémiens d'Alsace sous la révolution -- Le coquillage de l'oncle Bernard
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Originaires de la Lorraine, Émile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890) ont écrit ensemble et publié leurs oeuvres sous le nom de Erckmann-Chatrian. L'oreille de la chouette -- Crispinus ou l'histoire interrompue -- Le bourgmestre en bouteille -- Le cabaliste Hans Weinland -- Le bouc d'Israël -- Une nuit dans les bois -- La reine des abeilles -- Messire Tempus -- Le Requiem du corbeau -- Le chant de la Tonne -- La tresse noire -- Le Blanc et le Noir
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Originaires de la Lorraine, Émile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890) ont écrit ensemble et publié leurs oeuvres sous le nom de Erckmann-Chatrian. Entre deux vins -- Le violon du pendu -- La pêche miraculeuse -- L'esquisse mystérieuse -- La voleuse d'enfants -- Les trois âmes -- L'araignée-crabe -- L'héritage de l'oncle Christian -- Gretchen -- La montre du doyen -- Le rêve de mon cousin Elof -- Hans Storkus -- Les fiancés de Grinderwald
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Extrait : Enfin les effets essayés, payés et mis en ordre dans la vieille malle, le père, la mère et M. le curé, la veille du départ après souper, me firent un long sermon, me recommandant de bien travailler, de remplir toujours mes devoirs religieux, de ne pas oublier mes prières et d'écrire à la maison au moins deux fois par mois ; et, le lendemain matin, 5 octobre 1834, au milieu de la moitié du village rassemblé pour me voir partir, mes anciens camarades déguenillés et pieds nus parmi la foule, notre vieille Grisette attelée au char à bancs, mon père et moi assis devant, la malle derrière dans la paille, le fouet se mit à claquer. La mère pleurait ; les petits frères et soeurs, les bras levés autour de la voiture, voulaient encore m'embrasser ; la vieille servante Babelô, qui m'avait vu venir au monde, accourait le tablier sur les yeux ; et moi je trouvais cela bien extraordinaire, puisque je partais pour mon bonheur.
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Ce roman fait suite à l'Histoire d'un conscrit de 1813. Extrait : C'est lui qui me racontait le blocus de Phalsbourg ; comment les ennemis étaient arrivés devant la ville en janvier, comment les anciens de la République, restés seuls avec quelques centaines de canonniers de marine, s'étaient dépêchés de monter nos canons sur les remparts ; comment il avait fallu manger du cheval à cause de la disette, et casser les fourneaux des bourgeois pour faire de la mitraille. Le père Goulden, malgré ses soixante ans, avait été pointeur sur le bastion de la poudrière, du côté de Bichelberg, et je me le figurais toujours avec son bonnet de soie noire et ses besicles, en train de pointer une grande pièce de vingt-quatre ; cela nous faisait rire tous les deux et nous aidait à passer le temps.
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B. J. Harrison Reads The Invisible Eye
Erckmann-Chatrian
- Saga Egmont
- The Classic Tales with B. J. Harrison
- 24 Novembre 2020
- 9788726572803
"The physiognomy of this old woman had struck me more than once: her little green eyes, long, thin nose, the immense bouquets of flowers on her shawl, which must have been at least a hundred years old..."
Soon after Christian settles in Nuremberg, he becomes aware of some strange events occuring in the city. People keep hanging themselves from the sign of a public house after having all stayed in the same room of that very house. Determined to find out why, Christian decides to stay in the room, too. It faces a house on the opposite side of the street, in the window of which sits an eerie-looking woman. Could she have anything to do with the deaths?
Creepy and mysterious, 'The Invisible Eye' is a brilliant short story for anyone in the mood to be spooked. Hanns Heinz Ewers' equally excellent 'The Spider' (1908) was based on this Erckmann-Chatrian tale.
B. J. Harrison started his Classic Tales Podcast back in 2007, wanting to breathe new life into classic stories. He masterfully plays with a wide array of voices and accents and has since then produced over 500 audiobooks. Now in collaboration with SAGA Egmont, his engaging narration of these famous classics is available to readers everywhere.
Emile Erckmann (1822-1899) and Alexandre Chatrian (1826-1890) began their writing partnership in the 1840s and wrote together for nearly fifty years. At their most popular, they were known as "The Twins". -
Karl Hâfitz a tout d'un musicien d'exception. Il a appris à jouer comme les meilleurs, rédige des partitions dignes des plus grands compositeurs, a étudié Haydn, Gluck, Mozart, Beethoven, Rossini... mais il lui manque l'inspiration. Chacune de ses compositions ressemble en tout point à celles de ses maîtres.
Un jour, sur les ordres de son maître Albertus, Karl, le sac au dos et le bâton à la main, entreprend un long voyage afin de trouver l'inspiration.
Dans ce premier récit de « Contes de la montagne », Erckmann-Chatrian rappelle qu'un simple changement d'habitude peut modifier une vie entière.
Erckmann-Chatrian est un pseudonyme utilisé par deux auteurs, Émile Erckmann (1822-1899), et Alexandre Chatrian (1826-1890). Tous deux nés dans la Meurthe, ils écrivent ensemble de nombreux romans nationalistes et régionaux, tel que « L'Invasion ou le Fou Yégof ». -
Joseph Bertha, apprenti horloger à Phalsbourg, voit passer les troupes de Napoléon et l'Empereur lui-même en marche vers la Russie. Amoureux de Catherine, il craint de se voir appelé sous les drapeaux, malgré sa boiterie. L'hiver est terrible et l'on apprend les défaites lointaines qui amènent finalement une conscription générale et sans exception. Joseph Bertha est enrôlé en dépit de son infirmité, et il reçoit sa feuille de route pour Mayence où il arrive après une marche pénible. À Francfort, il apprend la discipline de fer des armées tandis qu'on voit revenir de Pologne des convois de blessés... Extrait : C'est moi qui conduisais Catherine à la grand-messe et aux vêpres, et, pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. Tout le monde savait que nous devions nous marier un jour ; mais, si j'avais le malheur de partir à la conscription, tout était fini. Je souhaitais d'être encore mille fois plus boiteux, car, dans ce temps, on avait d'abord pris les garçons, puis les hommes mariés, sans enfants, et malgré moi je pensais : « Est-ce que les boiteux valent mieux que les hommes mariés ? est-ce qu'on ne pourrait pas me mettre dans la cavalerie ! » Rien que cette idée me rendait triste ; j'aurais déjà voulu me sauver.
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Pour les amateurs de littérature gothique et les amoureux de contes populaires, l'univers fantastique d'Erckmann-Chatrian.
Pleins d'ombre et de lumière, de surnaturel et de quotidien, de cruauté et de sagesse, voici réunis, pour la première fois, l'ensemble des contes fantastiques d'Erckmann et Chatrian. Vagabonds et rêveurs, les auteurs errent dans l'Europe fabuleuse tout en restant fidèles au cher pays de leur enfance, celui des confins vosgiens et alsaciens, avec leurs sources claires et leurs brumes qui montent. Entre Hoffmann et Edgar Poe, entre littérature populaire et littérature gothique, un univers enchanteur à redécouvrir. Textes choisis et présentés par Jean-Pierre Rioux -
Le château de Nideck, dont les tours émergent de la brume impérissable, est le lieu de terribles maux. Le comte Nideck, gravement malade, est à l'aube d'une nouvelle crise qui pourrait bien lui être fatal.
Fritz, un jeune médecin exerçant à Fribourg, a bravé la neige, les montagnes hostiles, et la forêt noire pour trouver un remède. Mais à peine arrivé, la peur s'empare de lui : la nuit, des cris rauques retentissent dans tous le château, et, dehors, une étrange créature semble gravir les rochers abrupts sous la pâle lumière de la lune...
Le duo Erckmann et Chatrian, connu pour ses romans régionaux, dépoussière et remet au goût du jour une sombre légende alsacienne où la folie se mêle à l'horreur.
Erckmann-Chatrian est un pseudonyme utilisé par deux auteurs, Émile Erckmann (1822-1899), et Alexandre Chatrian (1826-1890). Tous deux nés dans la Meurthe, ils écrivent ensemble de nombreux romans nationalistes et régionaux, tel que « L'Invasion ou le Fou Yégof ». -
Tout au bout du village de Dosenheim, en Alsace, à cinquante pas au-dessus du sentier sablonneux qui mène au bois, s'élève une jolie maisonnette entourée d'arbres fruitiers, la toiture plate chargée de grosses pierres, le pignon sur la vallée.Quelques volées de pigeons tourbillonnent autour, des poules se promènent le long des haies, un coq se perche sur le petit mur de son jardin et sonne le réveil ou la retraite dans les échos du Falberg ; un escalier à rampe de bois, où pend la lessive, monte au premier étage, et deux rameaux de vigne grimpent à la façade el vont s'épanouir jusque sous le toit.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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M. Florence est instituteur dans le petit hameau des Chaumes. Dans ce village vivent les frères Rantzau, les deux plus riches propriétaires de la région, qui se détestent et se jalousent mutuellement. Tout le village subit cet affrontement entre les deux hommes, qui inculquent cette animosité à leurs enfants. Seuls M. Florence, ainsi que M. Jannequin, le curé, essaient tant bien que mal de se maintenir entre les deux camps et de les réconcilier... Extrait : Toutes ces figures rondes de petites filles embéguinées dans leurs haillons, le petit nez rouge hors de la capuche, et les garçons, plus hardis, se balançant sur les reins pour reprendre l'équilibre, formaient un spectacle réjouissant. Je les regardais depuis une minute, quand la petite Louise passa sur la glissade, toute gaie et riante, au milieu des garçons. Elle allait comme un oiseau, les ailes de son petit manteau déployées, sans méfiance et sans crainte ; mais, dans la même seconde, je vis Georges partir derrière elle aussi vite qu'un tiercelet, et lui donner, en passant, un grand coup de coude qui l'étendit dans la neige. J'étais déjà dehors, indigné, courant la relever et criant