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francis wolff
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Il n'y a pas d'amour parfait
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire de la Pensée
- 5 Octobre 2016
- 9782213703718
L'amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d'y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l'amour (le philosophe n'a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c'est son domaine, dit-on).
L'amour n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion. C'est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l'amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l'amour. C'est parce qu'il est de nature hétérogène, donc instable, qu'il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires.
Francis Wolff est philosophe, professeur émérite au département de philosophie de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. Il est notamment l'auteur, chez Fayard, Pourquoi la musique ? (2015).
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Le temps du monde : une étude de métaphysique descriptive
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire de la Pensée
- 20 Septembre 2023
- 9782213728117
Qu'est-ce que le temps ?
Cette question nous plonge forcément dans l'embarras. La physique refuse de la poser : elle mesure le temps et en propose diverses théories au sein desquelles nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle aussi à le définir, la philosophie s'est généralement réfugiée dans la conscience du temps, mais sans rien nous dire du temps lui-même.
Il y a pourtant bien un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à l'ordre cosmique, c'est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons ; celui par lequel se distinguent l'avant et l'après, celui qui nous fait dire que les êtres changent et que Pierre est en retard. Tout cela dépend, à notre échelle, du mobilier du monde commun.
La philosophie peut ainsi reprendre l'analyse du concept de temps soutenue par toute la tradition, d'Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle offre alors de nouvelles réponses à nos interrogations les plus classiques : Le devenir n'est-il qu'une illusion ? Le passé existe-t-il ou n'est-il qu'un fantôme de la mémoire ? Pourquoi le temps est-il irréversible ? Devons-nous l'imaginer comme une flèche dirigée vers l'avenir ou comme un fleuve précipitant notre présent en passé ? Ces problèmes n'ont pas épuisé leurs mystères. Au bout de l'enquête, il y a l'espoir d'éclairer ce qu'Einstein lui-même estimait être l'énigme du « maintenant ».
Philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure (Paris), Francis Wolff est notamment l'auteur, chez Fayard, de Notre humanité. D'Aristote aux neurosciences (2010 ; Pluriel, 2023), Pourquoi la musique ? (2015 ; Pluriel, 2019), Il n'y a pas d'amour parfait (2016 ; Mille et une nuits, 2023), Trois utopies contemporaines (2017), Plaidoyer pour l'universel (2019 ; Pluriel, 2021) et Le monde à la première personne. Entretiens avec André Comte-Sponville (2021). -
« Lorsque j'étais enfant, j'apprenais la "théorie musicale" dans de petits manuels (je ne sais pas s'ils existent encore) partagés en deux : le livret vert des questions et celui rouge des réponses. La première leçon de la première année était la suivante : "Qu'est-ce que la musique ?" ; et sur le livret rouge, il était écrit : "La musique est l'art des sons". Quel ne fut pas mon éblouissement, à l'âge de huit ans, en découvrant cette définition. Je ne sais pas si ce fut mon entrée dans la "théorie musicale", mais je crois que ce fut mon entrée en philosophie. Il y avait dans cet énoncé tout le pouvoir magique des formules définitionnelles. Elle concentrait en quelques mots simples le mystère des choses impalpables. Je n'ai guère changé d'opinion : la musique est bien l'art des sons. »De cette définition banale, « la musique est l'art des sons », ce livre tire toutes les conséquences jusqu'aux plus éloignées. Chemin faisant, il répond aux questions que nous nous posons sur la musique et sur les arts. Pourquoi, partout où il y a de l'humanité, y a-t-il de la musique ? Pourquoi la musique nous fait-elle danser ? Et pourquoi nous émeut-elle parfois ? Qu'exprime la musique pure ? Représente-t-elle quelque chose ? Et qu'est-ce que la beauté ? Est-elle dans les choses ou en nous ? Pourquoi tous les êtres humains font-ils des images, des récits, des musiques ? Que nous disent du monde réel ces mondes imaginaires ?
Les questions les plus simples sont souvent les plus profondes. Aucun livre sur la musique ou sur les arts ne les pose avec cette tranquillité et cette originalité.Francis Wolff est philosophe, professeur à l'École normale supérieure (Paris). Il est notamment l'auteur de Socrate (PUF, 2000), Dire le monde (PUF, 2004), Philosophie de la corrida (Fayard, 2007) et Notre humanité (Fayard, 2010). Il a consacré une part importante de son enseignement à la musique. -
Notre humanité ; d'Aristote aux neurosciences
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire de la Pensée
- 20 Octobre 2010
- 9782213661230
On avait prédit la mort de l'homme : cette prophétie se réalise sous nos yeux avec l'apparition de l'« homme neuronal » tel qu'il est décrit par la biologie évolutionniste ou les sciences cognitives. En changeant de paradigme scientifique, on a aussi changé d'humanité. Or la réponse à la question « qu'est-ce que l'homme ? » a des conséquences pratiques : notre façon de soigner les autistes ou les anorexiques, d'éduquer les enfants, de réprimer les délinquants, ou encore de traiter les animaux en dépend. Il s'agit donc à la fois de chercher les raisons de l'épuisement de l'humanisme et d'en mesurer les effets par le biais d'une comparaison de quatre « figures » de l'homme, liées à quatre moments de l'histoire des sciences : l'Antiquité, l'âge classique, les Temps modernes, l'époque contemporaine. Dans un style limpide, Francis Wolff montre comment ces différents concepts de l'homme ont à chaque fois quitté le champ scientifique pour devenir la source de normes morales, et finalement déterminer autant de visions intemporelles de l'humanité. Ainsi, sous l'oeil des nouvelles sciences du vivant, l'homme neuronal se dissout en une machine pensante ou un animal libéral. Dès lors, entre post-humanisme et animalisme, quelle humanité est possible aujourd'hui ? En revisitant l'histoire de la philosophie, Francis Wolff plaide pour un retour à un humanisme universaliste.
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Plaidoyer pour l'universel
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire de la Pensée
- 25 Septembre 2019
- 9782213714325
Jamais nous n'avons été aussi conscients de former une seule humanité. Nous nous savons tous exposés aux mêmes risques : changement climatique, crise économique et écologique, épidémies, terrorismes, etc. Mais alors qu'elle s'impose dans les consciences, l'unité de l'humanité recule dans les représentations : revendications identitaires, nationalismes, xénophobies, radicalités religieuses. L'universel est accusé de toutes parts : il serait oublieux des particularismes et des différences, en somme il serait trop universel. Ou il ne le serait pas assez, il ne serait que le masque du plus fort : du patriarcat (tous les hommes, mais pas les femmes), de l'Occident (tous les hommes, mais seulement les Blancs), ou de l'anthropocentrisme (tous les hommes, mais pas les animaux).
Contre ces replis, il faut que les idées universalistes retrouvent leur puissance mobilisatrice et critique. Contre la dictature des émotions et des opinions, défendre la raison scientifique. Contre l'empire des identités, refonder une éthique de l'égalité et de la réciprocité.
Sur quoi peut aujourd'hui reposer cet héritage des Lumières ? Ni sur un Dieu, ni sur la Nature, car ils prouvent tout et son contraire. Il faut s'y résoudre : l'humanité est seule source de valeurs. Pour autant, nous ne sommes pas condamnés au relativisme. Car l'humanité, ce n'est pas seulement l'ensemble des êtres humains,
c'est aussi la qualité présente en chacun de nous et qui nous lie aux autres : non pas la capacité de communiquer qui est aussi propre à d'autres espèces, ni l'aptitude à raisonner que possèdent certaines machines, mais la faculté de raisonner en communiquant, autrement dit de dialoguer.
Philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure (Paris), Francis Wolff est notamment l'auteur, chez Fayard, de Philosophie de la corrida (2007), Notre humanité (2010), Pourquoi la musique ? (2015), Il n'y a pas d'amour parfait (2016, prix Bristol des Lumières 2016 et prix lycéen du livre de philosophie 2018) et Trois utopies contemporaines (2017). -
50 raisons de défendre la corrida
Francis Wolff
- Fayard/Mille et une nuits
- La Petite Collection
- 31 Octobre 2022
- 9782755508925
Vous aimez la corrida ?
Sachez la défendre !
Vous n'aimez pas la corrida ?
Sachez la comprendre !
Comment une sensibilité pourrait-elle en comprendre une autre ? -
« Que pouvons-nous dire du monde ? La thèse critique que nous nous proposons de défendre tente d'éviter tant la réponse du dogmatisme métaphysique que celle du relativisme linguistique. Nous tenterons donc ici de passer de la question : Qu'est-ce qui constitue le monde ? à la question : Que doit être le monde pour que nous puissions le dire ? Et cette conversion d'une position métaphysique à une position critique, nous tâcherons de l'effectuer à propos de chaque trait du monde « apparent » que nous envisagerons. » Qu'est-ce qui, dans le monde, existe réellement ? Peut-on tout savoir du monde ? Peut-on agir librement dans le monde ? Telles sont quelques questions que pose la philosophie populaire et les réponses se doivent d'être éclairées par l'un des acquis de la philosophie savante : le langage. Lui seul permet de dire le monde avant de pouvoir parler du monde.
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L'histoire, selon Thucycide, était un « trésor pour toujours ». La philosophie ancienne n'est-elle pas, à l'inverse, un « trésor de toujours » ? Car on peut encore penser avec les Anciens. Et sur trois points décisifs : l'être, l'homme et le disciple.
L'être, c'est l'objet rêvé et impossible. Car « tout est être », mais tout quoi ? Tout ce qu'on peut montrer, ou tout ce qu'on peut dire ? L'ontologie se construit, et se perd, en se partageant entre deux voies, Démocrite ou Platon : une physique ou une logique.
L'homme, c'est l'objet nécessaire et introuvable. Son ombre pèse sur les éthiques les plus opposées, d'Aristote à Épicure, et impose sa figure constante, entre deux autres, l'animal et le dieu.
Le disciple, c'est le destinataire privilégié. Trois figures en sont possibles (socratique, épicurienne et aristotélicienne), qui dessinent trois voies de la philosophie : une critique, un art de vivre, un savoir.
Francis Wolff est professeur émérite à Normale Sup. Son dernier ouvrage, Pourquoi la musique ? (Fayard) a été classé meilleur livre de l'année 2015 par la rédaction de Philosophie magasine.
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Le monde à la première personne : entretien avec André Comte-Sponville
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire de la Pensée
- 22 Septembre 2021
- 9782213719283
Demeurer fidèle à la singularité et à la richesse de l'expérience humaine en y introduisant le plus de raison possible, telle est la tâche première de la philosophie. De livre en livre, depuis près de trente ans, Francis Wolff s'attelle sereinement à élaborer une philosophie au sens classique du terme, ni une simple exégèse des Classiques ni la déconstruction des systèmes. Une philosophie qui englobe une métaphysique, une théorie de la connaissance, une définition de l'être humain et toutes leurs conséquences morales, politiques et esthétiques.
Dans ce dialogue passionnant, amical et sans concession avec André Comte-Sponville, Francis Wolff invite à une traversée de son oeuvre dans un style accessible et allègre. Il montre les liens qui unissent sa vision du monde à son esthétique (l'universalité de la musique, des images et des récits), en passant par l'anthropologie (l'homme, « animal dialogique »), l'éthique (l'existence de la liberté et l'objectivité du bien) et la politique (de la démocratie au cosmopolitisme).
Donnant corps à une philosophie généreuse et résolument contemporaine, le livre dévoile un autoportrait attachant ainsi qu'un itinéraire familial singulier croisant une des grandes tragédies du siècle dernier.
André Comte-Sponville note dans son Avant-Propos : « Je ne connais pas, à notre époque et dans notre pays, de philosophe dont la pensée soit plus forte, plus savante et plus rigoureuse que la sienne. » -
Trois utopies contemporaines
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire de la Pensée
- 25 Octobre 2017
- 9782213707952
Nous avons perdu les deux repères qui permettaient autrefois de nous définir entre les dieux et les bêtes. Nous ne savons plus qui nous sommes, nous autres humains. De nouvelles utopies en naissent. D'un côté, le post-humanisme prétend nier notre animalité et faire de nous des dieux promis à l'immortalité par les vertus de la technique. D'un autre côté, l'animalisme veut faire de nous des animaux comme les autres et inviter les autres animaux à faire partie de notre communauté morale.
Alors forgeons une nouvelle utopie à notre mesure. Ne cherchons plus à nier les frontières naturelles - celles qui nous séparent des dieux ou des animaux - et défendons un humanisme conséquent, c'est-à-dire un cosmopolitisme sans frontières. -
« La corrida est moins qu'un art parce qu'elle semble échouer à produire une vraie représentation, vouée qu'elle est à la présentation du vrai : un vrai danger, une blessure béante, la mort. Mais, pour la même raison, la corrida est plus qu'un art : c'est la culture humaine même. Ce n'est pas, comme l'opéra, un art total, c'est une culture totale, parce qu'en elle fusionnent toutes les autres pratiques culturelles. De fait, la corrida n'est ni un sport, ni un jeu, ni un sacrifice, elle est plus qu'un spectacle et elle n'est pas exactement un art ni vraiment un rite. Comme l'opéra, elle emprunte quelque chose à toutes les autres formes de la culture pour en faire un tout original et sublime. Elle fait de la surface des autres pratiques humaines sa propre profondeur. Au sport, elle emprunte la mise en scène du corps et le sens de l'exploit physique, mais non les scores et les records. Comme la domestication, fondement de la civilisation, elle humanise l'animal, mais elle le laisse libre. Comme dans un combat, on cherche à dominer l'adversaire, mais toujours le même doit y vaincre, c'est l'homme. Aux cultes, elle prend l'obsession des signes, mais il n'y a ni dieux ni transcendance. Au jeu, elle emprunte la gratuité et la feinte, mais les protagonistes n'y jouent pas, si ce n'est leur vie. Elle rend la tragédie réelle, parce qu'on y meurt tout de bon, mais elle rend la lutte à mort théâtrale parce qu'on y joue la vie et la mort déguisé en habit de lumière. D'un jeu, elle fait un art parce qu'elle n'a d'autre finalité que son acte ; d'un art, elle fait un jeu parce qu'elle rend sa part au hasard. Spectacle de la fatalité et de l'incertitude, où tout est imprévisible - comme dans une compétition sportive - et l'issue connue d'avance - comme dans un rite sacrificiel...La tauromachie est moins qu'un art parce qu'elle est vraie, et au-dessus de tout autre art, aussi parce qu'elle est vraie. Le toreo, art de l'instant qui dure, ne parvient jamais à l'immuabilité des oeuvres des « vrais » arts et à la pureté des créations imaginaires, parce que ses oeuvres sont réelles et donc vulnérables, parce qu'elles sont entachées de l'impureté de la réalité : la blessure du corps, le sang, la mort. »
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Aristote et la politique (4ème édition)
Francis Wolff
- PUF
- Philosophies
- 11 Juillet 2014
- 9782130640721
La philosophie politique est le singulier croisement, effectué par Aristote, de deux produits de l'histoire grecque ; depuis lors, toute la pensée politique, de Machiavel à Marx et de Montesquieu à Hannah Arendt, se nourrit de celle d'Aristote. Les problèmes des cités grecques ne sont sans doute pas ceux de nos États et pourtant, les réflexions philosophiques d'Aristote peuvent encore éclairer nos interrogations. Tous les pouvoirs sont-ils du même type ? Est-il naturel d'obéir ? Qui doit commander ? Quel est le meilleur régime ? Qu'est-ce que la démocratie ?
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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutot que rien ?
Francis Wolff
- PUF
- MétaphysiqueS
- 22 Mai 2013
- 9782130807483
Cette question semble réunir à elle seule quelques vertus et tous les péchés que l'on prête à la métaphysique. Certainement insoluble, elle en montre le caractère dépassé voire inepte. Elle indique ce que la métaphysique a d'inévitable, de nécessaire, voire d'ultime. Elle est un noeud de difficultés et de concepts dont les doctrines classiques sont loin d'avoir épuisé tous les possibles et sur lesquels la discussion s'avère encore féconde.
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Logique de l'élément
Francis Wolff
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Croisées
- 3 Décembre 2015
- 9782130657347
Tenter à la fois de philosopher pour soi et par le poème de Lucrèce. Mettre l'exercice de sa libre pensée à l'épreuve de la rationalité d'un texte, et mettre réciproquement le texte à l'épreuve d'un questionnement. On a donc cherché dans le De Rerum Natura la logique du clinamen, cet étrange mouvement des éléments dont dérive tout ce qui est. Deux modèles permettent peut-être de l'approcher : celui de la langue - le sens est issu de la combinaison d'éléments littéraux insignifiants, et des déclinaisons-flexions des mots par quoi ils entrent en relation ; et celui du rapport sexuel - la vie est issue de la combinaison d'éléments séminaux et des déclinaisons-inclinations par quoi ils. entrent en relation. Mais, s'agissant de l'origine, ou du moins de ce qui en tient lieu : les naissances ; s'agissant du principe, ou du moins de ce qui en tient lieu : la répétition ; s'agissant de l'élément, ou du moins de ce qui en tient lieu : un autre élément, ces deux modèles ne sont-ils pas recouverts par un ce-à-partir-de-quoi plus général ? Pourtant Tout ne peut pas se penser. Il n'y a de logique qu'humble, discrète et minimale, par les éléments une fois de plus. Quelle est donc la logique même de l'élément, s'il n'y a d'élément que pour (et par) un autre ? C'est à un bouleversement de ces questions classiques que le clinamen nous engage, comme c'est à une curieuse subversion de la Nature et de ses mythologies que la nature des choses nous invite.
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Philosophie magazine : Face à la guerre
Francis Wolff, Etienne Klein, Frédéric Gros, Etienne Balibar, Hartmut Rosa, Michael Walzer, Judith Butler
- Philo Editions
- 14 Avril 2022
- 9782900818206
Face à la guerre qui fait son retour en Europe, il est plus que jamais indispensable de parvenir à comprendre ce qui nous arrive, sur le plan politique et militaire, mais aussi existentiel, éthique et métaphysique.
10 grands penseurs de tous les continents nous invitent à affronter la guerre... et à imaginer la paix.
Ils se mettent dans les pas de Clausewitz et de Bergson, d'Aron et d'Einstein, pour mesurer la portée de cet évènement. Ils ne font pas que s'engager. Ils interrogent et questionnent, nous mettent devant nos contradictions et nous invitent à les assumer ou à les dépasser.
ÉTIENNE KLEIN « Si Einstein revenait parmi nous... »
EVA ILLOUZ « Il n'est plus du tout évident que l'intérêt guide l'action de Poutine »
FRANCIS WOLFF « Jamais nous ne nous sommes sentis autant Européens »
HARTMUT ROSA « La guerre nous tend un piège majeur »
JUDITH BUTLER Faire gagner les Ukrainiens... et faire perdre la guerre
ÉTIENNE BALIBAR « Avec ses réfugiés, l'Ukraine est déjà entrée dans l'Europe »
MICHAEL WALZER « Non, la guerre en Ukraine n'est pas le produit de l'extension de l'OTAN »
MARYLIN MAESO Tous les réfugiés ne sont-ils pas des semblables ?
FRÉDÉRIC GROS Pour quelle paix fait-on la guerre ?
MICHEL ELTCHANINOFF De l'art (dangereux) de se raconter des histoires