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maria
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«?Dans son beau petit village de Sicile, on l'avait d'ailleurs surnommée `'la Bersagliera'' en comparaison de sa beauté avec celle d'une grande et magnifique actrice italienne qui venait de jouer le rôle de la Bersagliera dans un film à succès de l'époque. Une beauté fraîche et renversante ! Oui, mais elle était là en France, et elle ne faisait rien, elle allait finir par s'étioler à force ! Quel gâchis ! Que de pleurs elle versait en silence ! Elle se mit à rêver à son éventuelle vie si... Elle commençait à avoir des regrets et gagnait en amertume. Lui ne le voyait pas, ne le comprenait pas. Comment aurait-il pu ? Il ne le concevait même pas.?» Pour lui, elle a tout quitté : sa Sicile natale, le cocon familial, ses amis. Elle l'a suivi par amour, qu'il lui rend bien pudiquement. La vie de la jeune mariée s'avère difficile, pleine de désillusions. Comment s'épanouir lorsque l'on ne se sent pas écoutée ? Prisonnière, les saisons passent et la belle fane sans fleurir. Pourtant, les cycles se succèdent mais ne se ressemblent pas. D'autres bourgeons peuvent éclore et réaliser les rêves manqués des premiers. Maria nous fait part d'un récit romancé et touchant. L'histoire d'une transmission mère-fille, pour un nouveau printemps.
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« Hélas, malgré l'espoir que l'on se soit trompé sur mon cas, qu'il y ait eu une erreur de labo, le verdict s'avère être le même : "tumeur cancéreuse". J'avais tellement espéré, tellement prié. C'est donc conclu, je dois me faire opérer au plus vite pour enlever cette "méchante" grosseur. Je le ferai donc ! Vivement que je retrouve mon mari, vivement que je rentre chez moi et que je retrouve tous ceux que j'aime. C'est tout ce qui compte. C'est là qu'est la vie... »
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Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent
Maria Larrea
- Grasset
- Littérature Française
- 17 Août 2022
- 9782246831976
L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux soeurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera.
Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice.
Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et soeurs, l'équipe de foot du malheur ; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice.
Stupéfiant de talent, d'énergie et de force, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent nous happe dès le premier mot. Avec sa plume enlevée, toujours tendue, pleine d'images et d'esprit, Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa mémoire familiale et nous emporte dans le récit de sa vie, plus romanesque que la fiction. Une histoire d'orphelins, de mensonges et de filiation trompeuse. De corrida, d'amour et de quête de soi. Et la naissance d'une écrivaine. -
Laure, prof d'université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis.
Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans la finance, au sommet d'une tour vitrée, lassé de la vue qu'elle offre autant que de YouPorn.
Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, l'incandescence et la rage militante qui habitent sa fille aînée, Véra.
Clément n'envie personne, sinon son chien.
De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse.
Ils vont être l'un pour l'autre un choc nécessaire.
Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l'un de l'autre en assouvissant le désir... Convaincus qu'il se dompte.
Dans une langue nerveuse et acérée, Maria Pourchet nous offre un roman vif, puissant et drôle sur l'amour, cette affaire effroyablement plus sérieuse et plus dangereuse qu'on ne le croit.
Maria Pourchet est romancière et scénariste. Feu est son sixième livre. -
À l’Ouest, rien de nouveau a donné la parole à l’un de ces jeunes soldats allemands qui, comme l’auteur, vécut l’épreuve de la Grande Guerre. Plus de glorification des faits d’armes, mais l’omniprésence de la mort et le tableau de l’Apocalypse. Le livre est interdit à parution. Mais la puissance d’évocation de cette œuvre est telle qu’elle résiste à toute censure. Écrit au présent, avec une sobriété qui souligne l’horreur quotidienne du front et de la vie dans les tranchées, ce roman nous interpelle du fin fond de l’enfer, dans la plus déchirante intimité.
En 1933, le livre est brûlé sur la place publique par les Nazis, et Erich Maria Remarque est déchu de sa nationalité allemande en 1938. Il s’exile aux États-Unis dès 1931 et meurt en Suisse en 1970.
Julien Frison, pensionnaire de la Comédie-Française, nous offre une lecture vibrante de ce roman, devenu dans le monde entier une ode au pacifisme.
Durée : 07H10
© 1929, by the Estate of the late Paulette Remarque © 1929, 2009, Éditions Stock © et (P) Audiolib, 2021 -
"Tu es entrée, par hasard, dans une vie dont je n'étais pas fier, et de ce jour-là quelque chose a commencé de changer. J'ai mieux respiré, j'ai détesté moins de choses, j'ai admiré librement ce qui méritait de l'être. Avant toi, hors de toi, je n'adhérais à rien. Cette force, dont tu te moquais quelquefois, n'a jamais été qu'une force solitaire, une force de refus. Avec toi, j'ai accepté plus de choses. J'ai appris à vivre. C'est pour cela sans doute qu'il s'est toujours mêlé à mon amour une gratitude immense."
Pendant quinze ans, Albert Camus et Maria Casarès échangent des lettres où jaillit toute l'intensité de leur amour. Entre la déchirure des séparations et les élans créateurs, cette correspondance met en lumière l'intimité de deux monstres sacrés au sommet de leur art. -
Edition enrichie (Préfaces, notes, biographie et bibliographie)
En 1903, Rilke répond à Franz Kappus, un jeune homme de vingt ans, élève d'un prytanée militaire, qui lui a envoyé ses premiers essais poétiques. Neuf autres lettres suivront, que Kappus publiera en 1929, trois ans après la mort de Rilke. Leur retentissement n'a fait que s'accroître depuis. Bien plus, en effet, qu'un entretien sur le métier poétique, elles forment une extraordinaire méditation sur la solitude, la création, l'accomplissement intérieur de notre être.
Cette nouvelle traduction s'accompagne ici d'essais échelonnés entre 1912 et 1919, Sur le poète, Instant vécu et Bruit originaire, ainsi que de poèmes écrits en français, à la fin de sa vie, par l'auteur des Elégies de Duino. Trois visages d'un des plus grands poètes du xxe siècle.
Présentation et notes de Hans Hartje et Claude Mouchard. -
Le 24 juin 1965 à Rome, un bébé est abandonné sur la pelouse de la Villa Borghèse. Ses parents, ce sont Lucia et Giuseppe. Mariée de force, la jeune femme s'est enfuie, quittant un mari et une belle-famille violents, pour vivre son grand amour. À cette époque, en Italie, cela rend Lucia et son compagnon criminels, coupables d'adultère et d'abandon du domicile conjugal. Sans parler du statut d'enfant illégitime qui va planer toute sa vie au-dessus de leur fille. Acculé par l'impossibilité de faire famille, le couple se résout à l'abandonner et à se suicider ensemble, dans les eaux du Tibre.
L'enfant orpheline, c'est Maria Grazia Calandrone. Cinquante ans plus tard, elle mène l'enquête pour retracer l'histoire de ses parents biologiques et comprendre leur geste. En explorant leur trajectoire, Maria Grazia Calandrone fait aussi revivre avec réalisme, dans une langue poétique et singulière, l'Italie de l'après-guerre en pleine industrialisation et la pression sociale destructrice pesant sur les femmes. -
Un danger rôde dans les profondeurs de la forêt.Alors que des nuages noirs s'amoncellent au-dessus d'une île au large de la Suède, la commissaire Sanna Berling découvre un jeune homme mourant dans une ferme abandonnée. L'image de son corps couvert de blessures et ses derniers mots se gravent dans sa mémoire : " La fille... "
L'enquête plonge Sanna et sa partenaire Eir Pedersen dans un monde violent, sous l'emprise d'adolescents délaissés, qui terrorisent les habitants de l'île et font ressortir les fantômes du passé.
Une enquête ébouriffante menée par deux femmes en quête de justice et de liberté, par la lauréate du Prix Bête noire des libraires 2023. -
Du coup, moi c'est Zeno. J'suis coffré, à Nisida, la prison pour mineurs. J'ai chopé une peine, com' tous les gamins ici, sauf que la mienne, elle est grosse com'ça ! Et j'vous dis pas combien j'ai pris eh, parce que j'ai peur qu'ça vous choque après. Une prof ici, en taule, m'a promis que si j'écris, elle en touchera deux mots au directeur pour qui me file la permission de sortie à Noël, parce que maman est disponible pour me prendre deux jours. Et ça, c't'un chouet' truc, parce que ça veut dire qu'elle m'a pas oublié. Com'ça j'peux retourner dans notre basso crasseux, à Forcella. Là-bas on manque de tout, d'argent surtout. D'amour jamais. Alors j'écris des trucs sur ma vie, qu'est pas longue mais pas courte non plus, com' que j'suis petit, mais un peu grand aussi. Au début j'étais pitchoun, com' les enfants, les vrais, quoi. Après j'ai dû grandir. Quand j'ai commencé l'métier.
C'que j'voulais naître gamin, moi.
Mais c't'honneur-là, j'l'ai jamais eu. -
Djaïli Amadou Amal : "non aux mariages forces"
Maria Poblete, François Roca
- Actes Sud Jeunesse
- Ceux qui ont dit non
- 6 Mars 2024
- 9782330189020
Mariée de force, une jeune Camerounaise parvient à s'échapper et décide de témoigner par l'écriture. Devenue romancière célèbre dans le monde entier, Amal Djaïli Amadou lutte pour obtenir l'abolition de ces pratiques barbares et l'émancipation des filles.
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Le dernier pape
Giovanni Maria Vian
- Éditions du Cerf
- ACTUALITES HORS COLLECTION
- 19 Septembre 2024
- 9782204166300
Jean-Paul II et Benoît XVI sont-ils les derniers papes de l'«
ancien monde » ? Le pape François est-il l'élu qui mènera enfin à son terme la réforme de l'Église et de sa principale institution ? Il fallait Giovanni Maria Vian pour lever le voile sur les dessous du Saint-Siège, ses conclaves, ses synodes, sa Secrétairerie d'État.
Sur fond de lutte incessante entre la curie et le souverain
pontife, le grand vaticaniste italien retrace et décrypte l'histoire de la papauté au tournant du troisième millénaire. Il fait toute la lumière sur les crises auxquelles sont confrontés les pontificats successifs : la corruption, les dérives schismatiques, les scandales sexuels.
Mais l'exercice du pouvoir papal n'est-il pas devenu impossible aujourd'hui ? Comment garder le magistère planétaire à flot dans un monde où règne le désordre ? La papauté va-t-elle se saborder pour sauver la foi ?
Une investigation unique et sans tabous, aux révélations percutantes.
Historien réputé, éditorialiste incontournable, Giovanni Maria Vian a dirigé pendant onze ans L'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican. Il est mondialement reconnu comme un des plus grands experts des papes contemporains.
Traduit de l'italien par
Étienne de Chauvirey -
« J'entends par western un endroit de l'existence où l'on va jouer sa vie sur une décision. » C'est à cette éternelle logique de l'Ouest que se rend Alexis Zagner, « la gueule du siècle », poussé par l'intuition d'un danger. Comédien renommé qui devait incarner Dom Juan, il abandonne brusquement le rôle mythique et quitte la ville à la façon des cow-boys - ceux-là qui craignent la loi et cherchent à fondre leur peur dans le désert.Qu'a-t-il fait pour redouter l'époque qui l'a pourtant consacré ? Et qu'espère-t-il découvrir à l'ouest du pays ?Pas cette femme, Aurore, qui l'arrête en pleine cavale et semble n'avoir rien de mieux à faire que retenir le fuyard et percer son secret.Tandis que dans le sillage d'Alexis se lève une tempête médiatique, un face à face sensuel s'engage entre ces deux exilés revenus de tout, et surtout de l'amour, qui les désarme et les effraie.Dans ce roman galopant porté par une écriture éblouissante, Maria Pourchet livre, avec un sens de l'humour à la mesure de son sens du tragique, une profonde réflexion sur notre époque, sa violence, sa vulnérabilité, ses rapports difficiles à la liberté et la place qu'elle peut encore laisser au langage amoureux.
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Les aventures du Club lecture Tome 2 : Les escargots de Bartolomeo
Pascal Ruter, Maria Serrano
- Didier Jeunesse
- 10 Avril 2024
- 9782278128693
Les jumeaux Artémise et Hector se sont encore mis dans de beaux draps. Ils ont libéré par erreur toute la production d'escargots de leur papa cuisinier... le jour où un célèbre critique culinaire doit venir déjeuner à sa table !
Vite, ils cherchent une solution auprès de leur bibliothécaire adorée.
Sauf qu'ils se font aspirer dans un livre de recettes et atterrissent... au Moyen Âge ! Comment le Club Lecture va-t-il se sortir de ce guêpier ? -
Les aventures du Club lecture Tome 1 : Les aliens ont débarqué !
Pascal Ruter, Maria Serrano
- Didier Jeunesse
- 10 Avril 2024
- 9782278128679
Elle, c'est Artémise. Lui, c'est Hector. Ils sont jumeaux, ils adorent lire, pour le meilleur et (surtout) pour le rire. Quand ils sont sages, ils forment un club de lecture avec leur bibliothécaire préférée. Mais quand ils s'ennuient, quel est leur passe-temps favori ? Faire tourner en bourrique Abel, leur papa, chef cuistot
spécialisé dans la cuisine des... escargots. Jusqu'à la bêtise de trop : Abel tombe dans l'escalier par leur faute... et c'est le début des problèmes, spécialement quand des aliens s'en mêlent ! -
Un thriller addictif dans la lignée de Seven.Prix Bête Noire des libraires 2023.7 MASQUES 7 ENFANTS LE MAL ABSOLU Un dimanche matin, sur une île au large de la Suède. Le corps d'une adolescente s'échoue sur le rivage. À côté de son cadavre, un masque de renard. Malgré les troublantes circonstances de sa mort, la police conclut à un suicide. Mais l'enquêtrice Sanna a l'intuition que quelque chose leur échappe. Dès le lendemain : une riche collectionneuse de livres anciens est retrouvée sauvagement assassinée. À son domicile, Sanna et sa nouvelle équipière Eir découvrent un effrayant tableau représentant une petite fille. Cette dernière n'est autre que la victime au masque de renard...
Prix Bête noire des Libraires 2023 -
Un livre et une femme incroyables : María Sánchez, vétérinaire, poétesse, porte-parole de territoires et d'individus oubliés, déclassés, mal-aimés. La Terre des femmes est un récit intime, familial, politique à sa manière, qui redonne leur place aux femmes dans le monde rural, à leurs mains, à leurs gestes. Une histoire de filiation et de destin. De transmission. Et un pas de côté pour réfléchir à nos propres vies. Phénomène en Espagne, avec plus de 6 réimpressions, le livre a enthousiasmé la critique et bouleversé les lecteurs.
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La pédagogie Montessori suscite un intérêt croissant, accompagnant la remise en question de nos systèmes éducatifs traditionnels. Mais si le nom de sa fondatrice est désormais célèbre, sa parole, souvent entendue à travers le filtre d'interprétations successives, mérite d'être redécouverte.
Dans L'Enfant, son grand livre publié en 1936, Maria Montessori expose la plupart des concepts fondateurs de sa pédagogie, en s'appuyant sur des exemples tirés de sa propre expérience. Attachée à respecter la personnalité de l'enfant, elle dévoile l'existence de « périodes sensibles », met en lumière le rôle de l'adulte comme celui de l'environnement et du matériel utile à l'individu en devenir. Sur le ton de la conversation, elle dresse les piliers d'une pédagogie novatrice qui, depuis la première « Maison des enfants » fondée à Rome en 1907, a inspiré de nombreuses pratiques et contribué à changer le regard porté sur l'enfance dans le monde entier. -
Toutes les femmes sauf une
Maria Pourchet
- Fayard/Pauvert
- Littérature française
- 5 Septembre 2018
- 9782213699394
Dans une maternité, une femme épuisée, sous perfusion. Elle vient d'accoucher d'une fille, Adèle, et contemple le berceau, entre amour, colère et désespoir. Quelque chose la terrifie au point de la tenir éveillée, de s'interdire tout repos : la loi de la reproduction. De génération en génération, les femmes de sa lignée transportent la blessure de leur condition dans une chaîne désolidarisée, sans merci, où chacune paye l'ardoise de la précédente. Elle le sait, elle en résulte, faite de l'histoire et de la douleur de ses aînées. Elle voudrait que ça s'arrête. Qu'Adèle soit neuve, libre.
Alors comme on vide les armoires, comme on nettoie, elle raconte. Adressant à Adèle le récit de son enfance, elle explore la fabrique silencieuse de la haine de soi qui s'hérite aussi bien que les meubles et la vaisselle. Défiance du corps, diabolisation de la séduction, ravages discrets de la jalousie mère-fille... Elle offre à Adèle un portrait tourmenté de la condition féminine, où le tort fait aux femmes par les femmes apparaît dans sa violence ordinaire.
Et c'est véritablement un cadeau. Car en mettant à nu, rouage après rouage, la mécanique de la transmission, elle pourrait parvenir à la détruire.
Maria Pourchet est romancière. Elle a notamment signé Rome en un jour (Gallimard, 2013) et Champion (Gallimard, 2015). -
À la mort de sa tante, Maria Stepanova se retrouve à vider un appartement plein de photographies surannées, de vieilles cartes postales, de lettres, de journaux intimes et de souvenirs : les vestiges d'un siècle de vie en Russie.Cette découverte déclenche chez elle un irrésistible besoin d'explorer les archives dont elle a hérité. Et de retracer l'histoire de sa famille et de l'Europe depuis la fin du XIXe siècle, en révélant les non-dits, les mensonges, les faux-fuyants.Comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial ? Doit-elle privilégier une simple description des archives ? Ou s'atteler à la rédaction d'une fiction ?Puisant dans diverses formes - essai, fiction, mémoire, récit de voyage et documents historiques -, Maria Stepanova donne vie à un vaste panorama d'idées et de personnalités et propose une exploration entièrement nouvelle et audacieuse de la mémoire - ou de son impossibilité. Comment assembler les morceaux épars de l'histoire personnelle et ceux de la grande histoire ? À l'ère du selfie, la mémoire n'est-elle pas évincée par la pseudo-éternité de l'image ? Au gré des chapitres, les portraits de ses ancêtres de l'époque tsariste ou de l'ère stalinienne côtoient de grandes figures, comme celles de Walter Benjamin, Charlotte Salomon ou Francesca Woodman. Convoquant des écrivains comme Roland Barthes, W. G. Sebald, Susan Sontag et Ossip Mandelstam, Maria Stepanova signe un grand texte littéraire, empreint d'une rare curiosité intellectuelle, d'une portée universelle. Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard
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Extrait
TRADUIRE UNE OEUVRE POÉTIQUE
Traduire une oeuvre poétique, c’est la soumettre à une extrême violence.
C’est la déplacer d’un lieu à un autre. De son lieu natal à un autre, qui lui est étranger. Mais ce qu’ici nous nommons « lieu » ne concerne pas avant tout le pays, la culture, la pensée d’un peuple ou d’un homme, ni même la spécificité linguistique telle que la grammaire propre à chaque langue en rend compte. Le lieu, c’est la langue elle-même, la langue entendue dans son sens le plus pur.
Car la poésie n’est jamais la mise en forme d’une idée, une façon plus sensible ou plus signifiante de dire ce qui pourrait se dire autrement, la « valeur ajoutée » d’un langage commun à tous. Elle est l’essence même d’une langue, sa présence en nous la plus proche et la plus insolite. La poésie est au langage ce que la source est à toutes les eaux qui en sortent : la provenance désertée de toute langue courante. Ce n’est qu’à partir d’elle que la langue étincelle, fait signe vers le pur éclat de toutes choses dont nos mots quotidiens, dans leur usage auxiliaire, ne sont que l’appauvrissement, la disparition. Il n’y a pas l’idée, la signification, le sens, puis la poésie qui, à la manière d’un vernis sur un bois déteint, ferait briller le sens ; mais la poésie porte en elle-même son propre sens. Et ce sens est musique essentielle de la langue, parole où se déploie l’être de toutes choses. Traduire une oeuvre poétique, c’est donc, littéralement, la déraciner. Davantage : c’est abolir ce qui la fonde. C’est la priver d’elle-même. Toute traduction des Élégies et Sonnets de Rilke, quelle qu’elle soit, exclut par conséquent l’essentiel, à savoir le rapport à la langue allemande.
Ainsi, tout poème traduit, tout poème qu’on a changé de monde, n’est pas seulement en exil mais en péril : en péril de ne plus pouvoir être entendu comme ce qu’il est. Un tel péril ne se surmonte pas. Cependant, loin de réduire la traduction à un acte sans importance, où tout se vaut puisque l’essentiel est perdu, il exige au contraire de celui qui s’y risque un souci constant. En quelque sorte, l’acte de traduire exige d’être pensé à la mesure du péril qu’il engendre.
On se souvient de la façon dont Baudelaire définissait ses traductions d’Edgar Poe. Ce sont, disait-il, des « belles infidèles ». Baudelaire, sans doute, n’affirmait pas seulement une façon personnelle d’envisager la traduction (une façon parmi d’autres) mais, parlant en poète, il disait la nécessité d’une telle infidélité. Entendons bien « infidélité nécessaire » : la traduction d’un poème n’est jamais avant tout la translation d’une grammaire à une autre. Cette translation grammaticale, qu’on tient généralement pour la seule fidélité qui soit, où conduit-elle, sinon à l’évanouissement de la « musique » du poème, assourdie jusqu’à l’absence, c’est-à-dire, puisque musique et sens se portent ici réciproquement, jusqu’à l’incohérence ? À l’inverse, cette infidélité dont parle le poète n’estelle pas, si on médite ce que veut dire « belles infidèles », le souci et l’affirmation d’une fidélité plus haute et plus essentielle que la grammaire, d’une fidélité d’ordre poétique, telle que seule elle permet au sens d’apparaître – d’apparaître en une musique ? Mes traductions, semble dire Baudelaire, doivent apparaître au lecteur français comme à l’aube de leur propre jour, ayant seulement pour lui leur visage de poèmes, ce visage étant aussi bien un visage dont il n’a rien su : leur visage de « belles infidèles ». En traduisant Élégies et Sonnets, je n’ai pas eu d’autre souci : offrir au lecteur français les poèmes français de ces poèmes allemands.
J'ai dû renoncer à éclairer ce travail d'aucune lumière satisfaisante. Il eût fallu justifier chaque vers, indiquer les raisons qui m’ont conduit à choisir tel mot plutôt que tel autre, retracer – comment ? – les mouvements intérieurs, tantôt sinueux tantôt immédiats mais toujours, en quelque façon, si peu transparents à soi-même, dont chaque poème dans sa forme présente est issu. Et quand même j’aurais patiemment cherché à établir un inventaire de mes réflexions, cette traduction en eût-elle été enrichie, ou rendue plus lisible ou plus indiscutable ? La poésie ignore la preuve. Elle porte en elle sa vérité, que tout autre éclairage, quels que soient sa valeur et son intérêt propres, n’atteint pas.
Une fois cependant, il m’a semblé nécessaire de préciser ma traduction d’un mot, parce que ce mot marque sans doute la nature singulière du poète. Il s’agit du mot Ohr que j’ai traduit par écoute, et, au second vers du premier sonnet, par en nous-mêmes :
« Là s’élevait un arbre. O pure élévation !
Le chant d’Orphée ! O quel arbre en nous-mêmes ! »
Les premiers vers des Sonnets à Orphée sont la réminiscence, elle-même fulgurante, d’un éclair souverain. Il est midi à l’intérieur de l’homme. Midi dont le poète, à la faveur d’une apparition, retrouve la transcendance au sein même du langage, et dont il marque aussitôt l’oubli en un retrait aussi soudain que l’apparition initiale : « Et tout s’est tu ». De ce midi des origines, quelque part en Grèce, à notre nuit d’hiver, la distance ne se mesure pas. Retrouver Orphée serait vain. Davantage : ce serait s’interdire de chanter de nouveau. Pour un jour habiter, c’est en soi-même qu’il faut bâtir. En endurant l’absence de ce « dieu perdu » (I, 26 ), le poète appelle un point d’or que nous ne voyons pas, et qui cependant, par sa voix, vient sur nous : « une autre aurore, signe et tournant ». Car ce premier poème ouvre en étoile tout l’espace des Sonnets, et secrètement trace leur mouvement interne : le cercle, « qui ne se ferme nulle part » (II, 20). Ainsi le mot Gesang (chant) et le mot Ohr ne cessent de se répondre en une secrète alliance. Ohr, ce n’est ni l’oreille ni l’ouïe, mais bien l’écoute comme ouverture de l’homme à son être propre : le chant. Et le poète est l’homme qui peut dire de lui-même : ich bin ganz Ohr : je suis tout écoute.
Si toute traduction détruit nécessairement la pureté de son objet, elle exige de celui qui l’entreprend qu’il soit, avant toute chose, à l’écoute de sa propre langue, ouvert à son lieu natal. Tendre à son tour vers un objet pur est peut-être la seule façon de sauver, dans le chant d’origine, ce qu’il y a à sauver : la trace de son pur sillage. -
- Et toi, me consulte-t-il, tu ne veux vraiment rien faire ?
- Rien. La voie royale, il n'y a pas quatre chemins.
- Je voulais dire pour le dîner. Une tarte, un baba ?
Victoria est une jeune femme très occupée. À observer ses voisins depuis le balcon, à attendre un signe du destin - pas tellement à chercher du travail. Le balcon en question, c'est celui de Marc-Ange, son compagnon et ancien professeur de sociologie. Quelqu'un d'assez facile à vivre si ce n'est qu'il a un fils : le Petit, brillant sujet de dix ans prompt à donner son avis sur des questions extérieures à son champ d'expertise. Bref, chacun est à peu près à sa place. Jusqu'au jour où Victoria reçoit un signe qu'elle n'attendait pas. -
Dans sa nouvelle école, Loup se sent un peu seul. Quel ennui !
Il faut dire que les autres animaux se méfient de lui.
- Qu'il a de grandes oreilles ! glougloute Dindon.
- Qu'il a de grands yeux ! glapit Lapin.
- Qu'il a de grandes dents ! coasse Grenouille.
Heureusement, Loup a plus d'un tour dans son sac pour se faire de nouveaux amis. Une jolie histoire d'amitié. -
Veronica et Marieke sont amies depuis toutes petites. L'une est charismatique, l'autre dans l'ombre, les deux fascinées par tante Klara et sa liberté. Elles partent sur les traces de celle-ci, de la Malaisie à San Francisco. Lorsqu'elles rencontrent James, un énigmatique pianiste de bar, les équilibres vacillent. Quel genre de trio peut devenir leur duo ? Un roman envoûtant sur les fantômes de l'enfance, les secrets et les rêves.