Albin Michel
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Lettre ouverte aux parents des petits écoliers
Pierre Debray-Ritzen
- FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
- Lettre ouverte
- 28 Avril 2017
- 9782402166966
Le Professeur Pierre Debray-Ritzen est actuellement chef du service de psycho-pédiatrie à l'Hôpital des Enfants-Malades. Depuis quinze ans, il examine des petits écoliers en difficultés scolaires, et dans sa lettre ouverte à leurs parents il vend aujourd'hui la mèche... C'est-à-dire qu'il dénonce l'aveuglement et la carence de notre Éducation. Il explique pourquoi le mythe égalitaire, celui du collège unique, l'inutile cuistrerie de la pédagogie, surtout l'ignorance neuro-psychologique de l'enfant concourent à faire souffrir beaucoup de jeunes êtres. Étant donné leurs inégalités en intelligence, en langage oral, en apprentissage de la lecture, en contrôle moteur, etc., ceux-ci demandent à être secourus et à bénéficier d'un enseignement adapté. Des modèles étrangers sont à suivre, dans une orientation méthodique - malheureusement refusée par des idéologues, les petits dévots de la scolastique freudienne et des hommes politiques sans détermination. Cette lettre ouverte aux apparences de pamphlet est en vérité un cri d'amour poussé dans un monde qui en manque singulièrement.
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Après L'Usure de l'âme, voici celle-ci râpée Jusqu'à la corde. L'âge est entré en jeu dans un corps demeuré fidèle mais m'a rendu plus intolérant aux impostures qui m'entourent : la gredinerie félonne de politiques bouffons et leur crasse ignorance des vérités biologiques - si dommageable à leur soi-disant direction des êtres ; la désinformation qui, sous des façons cauteleuses, dérive le pays dans une ambiance puamment d'Est ; la tyrannie culturelle, les idéologies, les « philosophades » ; et la psychanalyse qui a perverti mon métier en faisant souffrir enfants et parents sous mes yeux.
Cependant, le mémorialiste que je suis ne dispense qu'un désenchantement gaillard. Il me fallait incanter mon jugement sur le monde à la fin du voyage - mais avec ironie, dérision et cette grande santé de la bonhomie qui m'autorise à révéler des duperies ignorées.
P.D.R. -
Dans ce nouvel essai au titre explicite et à la démarche volontairement polémique, Pierre Debray-Ritzen met en cause la psychanalyse. L'accusant d'être une idéologie devenue avant tout phénomène culturel au discours séduisant, il lui dénie le statut scientifique puisque, dit-il, elle ne s'appuie sur aucune expérience réelle ni aucuns résultats codifiés.
Aussi dénonce-t-il les superstitions inculquées par la psychanalyse : le déterminisme psychique émanant de la sexualité infantile ; les faux éclaircissements du psychisme basés sur des mots incertains ; la démonstration par le symbole ; la prétention à établir la cause encore inconnue de maintes affections psychiatriques que Pierre Debray-Ritzen présente avec une grande clarté ; les illusions psychosomatiques ; le soi-disant blocage précoce des enfants ; enfin, l'utilité spécifique de la cure psychanalytique. Il reconnaît toutefois les bénéfices de tout ce qui enrichit les relations interhumaines et voit notamment dans l'art une source d'épanouissement psychologique irremplaçable.
Membre de la Société de neurologie et correspondant de l'Institut, Pierre Debray-Ritzen a conduit de front sa carrière médicale et son oeuvre littéraire. Créateur du service de neuro-psychiatrie infantile de l'hôpital des Enfants-Malades, qu'il a dirigé pendant quinze ans, il était particulièrement bien placé pour faire le constat des abus et le procès d'une pratique devenue dogme universel. -
Claude Bernard ou un nouvel état de l'humaine raison
Pierre Debray-ritzen
- Albin Michel
- 1 Juillet 2015
- 9782226338464
Qui pouvait mieux qu'un homme de science doublé d'un homme de lettres éclairer la vie et l'oeuvre de Claude Bernard, dont l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale fut étudiée par des générations de lycéens ?
Créateur du service de neuro-psychiatrie infantile de l'hôpital des Enfants-Malades qu'il a dirigé pendant quinze ans, écrivain libre de toute école de pensée et pourfendeur de tout dogmatisme, auteur notamment de La Psychanalyse, cette imposture, le professeur Pierre Debray-Ritzen retrace le cheminement d'un homme issu d'un milieu modeste et paysan, qui réussit à devenir médecin puis physiologiste en bouleversant les conceptions de la vie. Souvent taxé de scientisme, Claude Bernard refusa au contraire tout engagement philosophique, renvoyant dos à dos « matérialisme » et « vitalisme » pour insister sur le doute expérimental et sur le rôle de la théorie comme de l'imaginaire, au crible de l'expérience.
Une biographie passionnante qui contribue à mettre sa vraie place - celle d'un Newton - un génie scientifique dont les travaux inaugurèrent un nouvel état de l'humaine raison. -
Conversations dans l'univers
André Brahic, Pierre Debray-ritzen
- Albin Michel
- 16 Avril 2010
- 9782226214171
Conquis par André Brahic à la télévision, où la richesse de ses talents didactiques mettait sa haute science à la portée de l'honnête homme, Pierre Debray-Ritzen a voulu le connaître, l'écouter et l'interroger. De leurs rencontres sont sorties ces Conversations claires et passionnantes, la meilleure initiation qui soit aux étonnantes révélations de l'astronomie moderne... depuis la Terre dans le système solaire et notre Galaxie jusqu'à l'univers extra-galactique, en son étrange expansion.
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Des mémoires à cinquante-huit ans ? C'est qu'il faut compter avec l'usure de l'âme et la porte de sortie...
D'ailleurs est-il meilleur sujet que de se peindre ? Durant les cinq années où j'écrivis ce livre j'ai connu la solitude et le détachement mais quel plaisir à raconter tout bonnement ma vie ! De mes souvenirs, de cette odeur du temps, j'ai voulu faire une oeuvre littéraire, voire lyrique et plus près du jeune âge que de la vétusté. Comme si, toujours aux bornes de l'enfance, j'observais du départ.
Tes père et mère honoreras... Je crois bien l'avoir fait même si, dans leur amour, je les décris tels qu'ils furent... Passée la candeur de ma jeunesse, je suis entré en médecine - cette souveraine expérience qui ouvre sur le monde, comme aucune discipline. Ce fut pour moi la grande étape avec, à son début - en pleine guerre -, la passion de ma vie, mon destin, ma lignée.
J'ai connu quelques personnages... surtout deux maîtres : Simenon pour le cerveau ancien, Koestler pour le cerveau nouveau. Recherchant les francs compagnons à l'esprit affiné, j'ai l'avantage de vivre parmi les gens qui savent- dans cette époque de clichés à l'envers.
J'ai navigué au mieux, entre ma flamme d'écrire - cette toxicomanie - et le besoin d'accomplir mon métier. Ce faisant, j'ai réglé quelques comptes avec la scolastique freudienne, l'impudente cuistrerie, l'indigence politique... Et je tiens en réserve depuis plus de trente ans (mon voyage d'Italie) cette passion pour l'art et pour sa création qui ne me quittera plus.
Une liberté insigne m'a donc fait incanter - quand il est temps encore - mon honneur d'avoir compris tant de choses, mon bonheur d'avoir aimé si fort... moi - puceron de la planète Terre - âgé déjà de trente millions de siècles et proue émerveillée d'une singulière évolution.
P. D-R. -
Au temps de l'engagement et pour le justifier, Sartre avait distingué, d'un côté, musique, sculpture, peinture, poésie; de l'autre, la prose qui s'affaire aux « significations » et doit servir. Quelle division factice !
Cependant Lawrence Durrell devait écrire : « Chaque sens supporte un art. » Et sur le clavier des sens pouvait se définir une échelle des arts dans une continuité : du plus viscéral au plus intellectualisé, de l'art des parfums à l'art littéraire.
Voilà qui répond mieux aux nervures de l'être comme à la nature de notre cerveau ; en désignant ces racines sensibles et cette charge affective qui sont à l'origine instinctive de tout art.
P. D-R. -
Mémoires Tome 1 ; l'usure de l'âme
Pierre Debray-ritzen
- Albin Michel
- 10 Septembre 1980
- 9782226338402
Des mémoires à cinquante-huit ans ? C'est qu'il faut compter avec l'usure de l'âme et la porte de sortie...
D'ailleurs est-il meilleur sujet que de se peindre ? Durant les cinq années où j'écrivis ce livre j'ai connu la solitude et le détachement mais quel plaisir à raconter tout bonnement ma vie ! De mes souvenirs, de cette odeur du temps, j'ai voulu faire une oeuvre littéraire, voire lyrique et plus près du jeune âge que de la vétusté. Comme si, toujours aux bornes de l'enfance, j'observais du départ.
Tes père et mère honoreras... Je crois bien l'avoir fait même si, dans leur amour, je les décris tels qu'ils furent... Passée la candeur de ma jeunesse, je suis entré en médecine - cette souveraine expérience qui ouvre sur le monde, comme aucune discipline. Ce fut pour moi la grande étape avec, à son début - en pleine guerre -, la passion de ma vie, mon destin, ma lignée.
J'ai connu quelques personnages... surtout deux maîtres : Simenon pour le cerveau ancien, Koestler pour le cerveau nouveau. Recherchant les francs compagnons à l'esprit affiné, j'ai l'avantage de vivre parmi les gens qui savent- dans cette époque de clichés à l'envers.
J'ai navigué au mieux, entre ma flamme d'écrire - cette toxicomanie - et le besoin d'accomplir mon métier. Ce faisant, j'ai réglé quelques comptes avec la scolastique freudienne, l'impudente cuistrerie, l'indigence politique... Et je tiens en réserve depuis plus de trente ans (mon voyage d'Italie) cette passion pour l'art et pour sa création qui ne me quittera plus.
Une liberté insigne m'a donc fait incanter - quand il est temps encore - mon honneur d'avoir compris tant de choses, mon bonheur d'avoir aimé si fort... moi - puceron de la planète Terre - âgé déjà de trente millions de siècles et proue émerveillée d'une singulière évolution.
P. D-R. -
Les cahiers de tycho de leyde, artiste peintre, 1649-1702
Pierre Debray-ritzen
- Albin Michel
- 7 Juillet 2014
- 9782226301611
Pour l'avoir eu comme compagnon pendant des mois et pour l'avoir mêlé à des personnages historiques, je me demande si Tycho n'a pas vraiment vécu, nous livrant ses cahiers sur une grève de Hollande, un des derniers soirs d'août 1702. En tout cas, lui ou d'autres ont connu ses transports, le flux et le reflux de ses doutes, les horreurs de ce monde en même temps que les douces cajoleries que dispense la nature... Dans ses voyages manqués, les épidémies, la guerre, une époque sectaire, sa prison, Tycho s'est maintenu à flot grâce à l'art et l'amour, ces gentils accordeurs de l'humaine condition. Peut-être a-t-il conçu son oeuvre en cherchant à définir ce qu'est la création, comme je l'ai fait moi-même ? Sans doute a-t-il pesé, à la fin de son siècle, les apports du savoir ?... N'importe ! en dépit de ses adversités il a sans cesse quêté l'exalté sentiment de notre vie qui passe, avec les jeux de sa plume, comme de son pinceau. P.D.-R.
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Au temps de l'engagement et pour le justifier, Sartre avait distingué, d'un côté, musique, sculpture, peinture, poésie; de l'autre, la prose qui s'affaire aux « significations » et doit servir. Quelle division factice !
Cependant Lawrence Durrell devait écrire : « Chaque sens supporte un art. » Et sur le clavier des sens pouvait se définir une échelle des arts dans une continuité : du plus viscéral au plus intellectualisé, de l'art des parfums à l'art littéraire.
Voilà qui répond mieux aux nervures de l'être comme à la nature de notre cerveau ; en désignant ces racines sensibles et cette charge affective qui sont à l'origine instinctive de tout art.
P. D-R. -
Jusqu'a la corde - memoires - tome 2
Pierre Debray-ritzen
- Albin Michel
- 1 Septembre 1989
- 9782226338426
Après L'Usure de l'âme, voici celle-ci râpée Jusqu'à la corde. L'âge est entré en jeu dans un corps demeuré fidèle mais m'a rendu plus intolérant aux impostures qui m'entourent : la gredinerie félonne de politiques bouffons et leur crasse ignorance des vérités biologiques - si dommageable à leur soi-disant direction des êtres ; la désinformation qui, sous des façons cauteleuses, dérive le pays dans une ambiance puamment d'Est ; la tyrannie culturelle, les idéologies, les « philosophades » ; et la psychanalyse qui a perverti mon métier en faisant souffrir enfants et parents sous mes yeux.
Cependant, le mémorialiste que je suis ne dispense qu'un désenchantement gaillard. Il me fallait incanter mon jugement sur le monde à la fin du voyage - mais avec ironie, dérision et cette grande santé de la bonhomie qui m'autorise à révéler des duperies ignorées.
P.D.R.