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pierre rétier
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Le père Jean Dallier doit remplacer un ami décédé brutalement et faire face à d'étranges événements...
?Pour la première fois de son existence, le courage lui manque et l'anxiété le paralyse. Alors qu'il lui reste une petite heure de marche avant de rejoindre sa nouvelle paroisse, le père Jean Dallier sent son coeur palpiter sous sa vieille soutane limée par des années de sacerdoce. Il va remplacer son ami, le père Julien Delorme, décédé brutalement dans d'étranges circonstances. Mais que dire de l'abbé Le Meur, qui a sombré dans la folie après avoir pris la succession du père défunt, ou de l'organisation de messes noires et d'actes de sorcellerie, sans parler de la naissance d'une petite fille dont on cache obstinément le nom du père ? Des faits troublants qui questionnent l'évêché et mettent le village sous pression. Dans un environnement sulfureux où rien ne lui sera épargné, Jean devra faire face aux forces du mal. Animé par le désir de découvrir à tout prix la vérité, il s'écartera volontairement des conseils donnés par sa hiérarchie.
Jean parviendra-t-il à ramener la lumière dans ce petit village sillonné par le mal, la folie et le mensonge ? Embarquez-vous dans un thriller religieux surprenant au coeur du Limousin !
EXTRAIT
- Marguerite, s'il vous plaît, venez près de moi. Tenez ! prenez cette chaise ! J'ai besoin de vous parler, dit-il d'une voix légèrement cassée.
Elle essuya ses mains sur son tablier, arrangea son chignon et, sans piper mot, vint prendre place à côté du prêtre.
- Que savez-vous exactement sur le décès de Jeanne Fargue ? demanda-t-il brusquement.
Elle était visiblement surprise. Machinalement, elle enleva ses lunettes qu'elle posa sur le bord de la table.
- Mais monsieur le curé, à cette époque je n'étais plus au service du père Delorme. Vous savez très bien que je suis partie durant de longs mois afin de soigner ma vieille tante, répondit-elle.
Elle posa une main sur sa bouche et leva la tête, comme si elle essayait de se souvenir.
- Tenez, j'ai quitté Roquebergue en juillet 1945 et je ne suis revenue que fin mai de cette année. Une semaine après l'arrivée de l'abbé Le Meur, ajouta-t-elle.
- Marguerite, on ne va pas tourner en rond. Ce serait du temps perdu. Vous êtes de Roquebergue et vous avez bien dû entendre certaines rumeurs à votre retour ? Et votre soeur a bien dû vous en parler ? insista Jean.
Elle hésitait. Il la sentait terriblement gênée. Après quelques secondes, elle se ressaisit, même si on devinait dans son regard le gros effort qu'elle devait faire pour ne pas pleurer.
- Je n'aime pas parler de ça. C'est une histoire qui me hante. Tout ce que je peux dire, c'est que j'aimais beaucoup Jeanne. C'était une jeune fille gentille, polie. Et puis, mon Dieu ! Qu'elle était belle ! s'exclama-t-elle avec des trémolos dans la voix.
- Marguerite, ce n'est pas ce que je vous demande. Ce que je voudrais savoir, ce sont les circonstances de son décès. Et cet enfant, où est-il ? Qui est son père ? demanda-t-il sur un ton autoritaire.
Elle semblait effrayée. Elle regardait le prêtre avec de grands yeux larmoyants.
- Je sais qu'elle est morte en couches. Là-dessus, il s'est dit des tas de choses. Moi, je n'ai jamais cru à toutes ces sornettes. Et je ne suis pas la seule, répondit-elle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur de plus de vingt romans, Pierre Rétier n'a pas son pareil pour dépeindre des fresques réalistes et sans concessions de nos campagnes minées par les secrets, les non-dits, la jalousie, et pour offrir des portraits magnifiques de personnages attachants sur fond de rébellion, de passions et d'amitiés profondes. Des romans efficaces et captivants. De remarquables mélanges d'intrigues et de sentiments. Il a été récompensé par le prix Panazô pour Le Maître de l'eau, et par le prix Lucien Gachon pour La Nuit des louves. -
Des querelles villageoises dans le Massif central...
Après des années passées à Paris, Jean Clermontel, ébéniste de talent, rentre au pays pour s'installer à son compte. Mais par-dessus tout, il est mû par le désir de retrouver, dans sa maison à l'orée des bois, son vieux père, Moïse, menuisier de son état, et aussi, à l'occasion, meneur de loups, sur ce sublime plateau de Millevaches.
Son retour est salué par tous... Même par la petite meute de loups de la forêt de Mirambe. De par sa présence devant l'habitation, elle vient lui signifier qu'il a été accepté par le couple dominant. La question des loups met tout le village en émoi. Les affrontements entre ceux qui acceptent la présence des canidés et ceux qui sont bien décidés à les exterminer sont parfois virulents. Les battues se multiplient, tuant nombre de bêtes. Le temps est compté. Jean Clermontel réussira-t-il à sauver la dernière meute ?
Troublant et intriguant, ce roman met en scène des tranches de vie et des personnages à contretemps.
EXTRAIT
Çà et là, au sein de cet univers sauvage, une population restait accrochée à cette glèbe qui l'avait nourrie, des siècles durant.C'était un peuple de paysans,de gens durs à la peine, fidèles à ce terroir qui les avait vus naître. Éloignés de toute grande voie de communication, de toute modernité, n'espérant plus grand-chose de la vie, si ce n'est de cultiver quelques arpents de céréales et d'élever un maigre troupeau de moutons ou de bovins, ce qui leur permettait d'avoir toujours le boire et le manger, fallait-il qu'ils l'aiment ce plateau de Millevaches.
En cette année 1905, blotti à l'orée de la forêt de Mirambe, se trouvait un village qui faisait de la résistance. La Villate était un bourg d'environ cinq cents âmes localisé au sud-est du plateau. Proche de la ville d'Ussel et du département du Cantal, sa situation géographique avait toujours été propice à une diversité d'échanges commerciaux. Aussi, le village était-il assez prospère avec une multitude de boutiques, des artisans et même un petit hôtel-restaurant qui,à la bonne saison, accueillait quelques citadins venus découvrir ce lieu charmant, bucolique, et en particulier cette belle et immense forêt constituée en grande partie de feuillus souvent plus que centenaires et qui s'étendait jusqu'aux portes de la région d'Auvergne.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un petit bijou du style régionaliste et fantastique, à la fois conte et peinture sociale. - La Montagne
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Rétier sait saisir les petits détails pleins de sens de la vie quotidienne. Cette sensibilité se traduit sous sa plume par un style à la fois réaliste et naturel. Il fait également preuve de tendresse et de compassion envers ses personnages, ce qui ne l'empêche pas de rire d'eux parfois... Des romans efficaces et captivants. De remarquables mélanges de suspens et de sentiments. -
Les yeux embués de larmes, Michèle Delauvergne roule vers Lussac. Sa douce et bien-aimée maman vient de mourir subitement.
Commence alors la veillée funèbre au cours de laquelle, grâce au témoignage du notaire venu exprimer les dernières volontés de la défunte et au récit de sa tante Marie-Louise, Michèle va découvrir le secret de sa mère. En une nuit vont défiler les années d'une vie, les apparences, le mariage arrangé par les familles, l'autorité de la belle-mère au caractère haineux, et cette passion longtemps cachée pour Pierre Frémont dans les paysages sauvages et magnifiques du plateau de Millevaches. Il restera alors à Michèle, à l'issue des obsèques, à accomplir l'ultime geste d'affection envers Christine, en marchant vers le lieu mythique où, un jour, à la faveur d'un vent de neige, s'est noué entre deux êtres un amour éperdu, plus fort que les contingences et que la mort.
Un roman bouleversant dans lequel l'héroïne va découvrir son histoire familiale sous une tout autre lumière.
EXTRAIT
Maître Tichadoux avait décacheté l'enveloppe. D'un geste un brin précautionneux, il en sortit une feuille qu'il déplia. Puis il ajusta ses petites lunettes qui avaient une fâcheuse tendance à glisser sur le bout de son nez.
- Je vais vous lire les dernières volontés de Mme Christine Delauvergne, dit-il sur un ton neutre. « Moi, Christine Delauvergne, veuve de Léon Delauvergne, décide ce qui suit : À ma mort, je désire que mes obsèques religieuses soient célébrées dans la petite église de Lussac, et ce dans la plus grande simplicité. Je désire ensuite reposer dans le caveau que j'ai fait construire dans le cimetière de Chanteloube. Je confie à ma fille Michèle le soin de faire respecter mes dernières volontés. Signé : Christine Delauvergne. »
Paul et Marthe Delauvergne s'attendaient bien à une mauvaise surprise, mais pas à ça. Ils étaient sans voix, incapables de réagir tellement la chose qu'ils venaient d'entendre leur paraissait absurde, presque surréaliste.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Belle histoire de terroir autour du plateau des "Millevaches", Tulle, Brives, la Haute-Corrèze avec son climat très rude et ses gens décrits tantôt embourgeoisés et sans coeur, et les autres simples paysans mais avec beaucoup de chaleur humaine. J'ai passé un bon moment de lecture et de détente, une récréation en quelque sorte entre mes lectures habituelles. - Beatrice258, Babelio
"Je n'ai pas pu lâcher ce livre, tellement il est addictif." - Domdu84, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur de plus de vingt romans, Pierre Rétier n'a pas son pareil pour dépeindre des fresques réalistes et sans concessions de nos campagnes minées par les secrets, les non-dits, la jalousie, et pour offrir des portraits magnifiques de personnages attachants sur fond de rébellion, de passions et d'amitiés profondes. Des romans efficaces et captivants. De remarquables mélanges d'intrigues et de sentiments.
Il a été récompensé par le prix Panazô pour Le Maître de l'eau, et par le prix Lucien Gachon pour La Nuit des louves.Je n'ai pas pu lâcher ce livre, tellement il est addictif. -
Quand il décide de participer au « bal des veuves », une vieille tradition alsacienne, Étienne Lambert embarque sans le savoir dans une drôle d'aventure...
Joseph Weiss est à l'origine de cette idée pour le moins incongrue mais ô combien ambitieuse : organiser au coeur de Paris, le soir du Mardi gras de cette année 1971, un « bal des veuves », une tradition ancestrale en Haute-Alsace, uniquement, et qui y perdure encore. Il compte sur la participation de ses plus fidèles amis, qu'ils soient Alsaciens ou Auvergnats, comme Étienne Lambert, dont la famille, depuis deux générations, tient un bar-tabac sur la rue Lepic. Ce jeune célibataire butine au gré des rencontres et n'a nulle envie de se faire passer la bague au doigt. Une seule femme a réussi à le charmer et elle vit dans les lointaines montagnes du Cantal. Étienne se laisse convaincre et se rend à l'événement. La magie du bal va opérer et le voilà embarqué dans une aventure qui le dépassera vite ! D'ailleurs il devra faire appel à Joseph, l'ancien du 36, quai des Orfèvres, pour déminer cette sulfureuse affaire ! Quelles femmes se cachent derrière ces petits loups ? Si elles prennent le pouvoir le temps du bal, les rôles finiront-ils par s'inverser ? De Paris, à Munster en passant par l'Auvergne, rencontres, séductions, surprises, déceptions... tout est possible, sous la plume pittoresque et bienveillante de Pierre Rétier.
Un thriller rocambolesque qui vous mènera de Paris jusqu'en Auvergne !
EXTRAIT
Un vent de liberté soufflait sur la France. Aux prémices de cet été, on profitait d'un grand et beau soleil pour goûter au plaisir qu'offraient les plages de l'Atlantique ou de la Méditerranée. Pour d'autres, leur choix s'était porté sur un petit coin de campagne où beaucoup retrouvaient leur famille et un terroir dans lequel plongeaient leurs racines. Déjà, Paris s'était vidé de nombre de ses habitants qui étaient partis respirer un autre air que celui de la Capitale. Peu à peu, les touristes étrangers étaient arrivés des quatre coins de l'Europe et souvent même d'outre-Atlantique. Dorénavant, ils envahissaient les quartiers historiques avides de découvrir cette ville où tant d'événements s'étaient déroulés, où quantité de monuments rappelaient une histoire qui, en règle générale, avait eu des répercussions sur toute la planète.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur de plus de vingt romans, Pierre Rétier n'a pas son pareil pour dépeindre des fresques réalistes et sans concessions de nos campagnes minées par les secrets, les non-dits, la jalousie, et pour offrir des portraits magnifiques de personnages attachants sur fond de rébellion, de passions et d'amitiés profondes. Des romans efficaces et captivants. De remarquables mélanges d'intrigues et de sentiments.
Il a été récompensé par le prix Panazô pour Le Maître de l'eau, et par le prix Lucien Gachon pour La Nuit des louves. -
Qui pour reprendre la ferme du patriarche décédé ? L'aîné de la famille, exilé à Paris, renoncera-t-il à sa vie citadine pour revenir sur les lieux qu'il a quittés ?
À peine le patriarche est-il mis en terre que quelques visiteurs se présentent à la ferme pour acquérir, à bas prix, la petite propriété. Pour eux, aucun des trois enfants n'est en mesure de reprendre le flambeau. Le grand espoir de Charles et de ses deux soeurs réside dans le prochain retour de leur frère François. Depuis déjà plusieurs années, il s'est établi comme libraire à Paris. Renoncera-t-il à sa vie exaltante et à Saint-Germain-des-Prés pour s'exiler à Brinquelongue ? Le devoir familial sera-t-il suffisamment fort pour l'exhorter à tourner la page ? Parfois, la campagne recèle quelques trésors soigneusement cachés qu'il faut s'échiner à découvrir... François en aura-t-il la trempe ? Arrivera-t-il à ouvrir ce magnifique endroit au monde et à la modernité, et à lui insuffler un désir de changement ?
Une chronique villageoise, comme seul Pierre Rétier en maîtrise l'art et la manière ! Des personnages atypiques, mais si véridiques ; des situations drôles, à la limite du burlesque ; des réparties qui font mouche. Mais Brinquebille est aussi une formidable histoire où l'amour entre deux êtres va réconcilier deux France.
Entre histoire d'amour et roman de terroir, découvrez l'histoire d'une famille en pleine reconstruction et d'un homme qui devra choisir entre la vie parisienne et le devoir familial.
EXTRAIT
Au coeur de ce pays rude où la terre se montrait bien souvent ingrate, la modernité avançait encore à pas comptés. Si on vivait de peu, on vivait bien. Les animaux qui composaient le cheptel se vendaient directement à des bouchers de la région ou lors des foires qui étaient organisées dans les principales villes des alentours. On ne manquait de rien, si ce n'est de vacances. Rares étaient ceux et celles qui pouvaient se payer un petit séjour sur les plages de l'Atlantique. Pour la plupart de ces paysans, le bonheur n'avait pas des odeurs d'iode. S'ils s'offraient parfois quelque repos, c'était pour passer de longs moments à embrasser du regard toute cette nature qui leur avait été confiée. Patrimoine vivant transmis de génération en génération, dont ils avaient la charge.
Cette belle journée ensoleillée qui promettait beaucoup se présentait donc sous les meilleurs auspices. Les prés étaient déjà assez fournis en herbe pour nourrir les animaux, les champs s'étaient désormais parés de longues tiges de graminées, ce qui annonçait une belle moisson à venir, et même le vieux tracteur un brin poussif cachait ses faiblesses et avait démarré au quart de tour.
Rien ne laissait prévoir un quelconque drame en mesure de bouleverser la vie de la famille Montignac. Henri avait rejoint la salle commune et s'était installé en bout de table. De son côté, Bernadette, après avoir déposé son seau empli de lait dans une pièce voisine, préparait un café-chicorée dont son père était particulièrement friand.
Quand elle revint vers lui les bras chargés d'un grand bol, d'une cafetière et de deux belles tartines de pain de campagne, elle remarqua tout de suite combien ce dernier avait l'air absent, le teint cireux et la bouche légèrement déformée. Soudain, sa tête dodelina de droite à gauche avant de s'écrouler sur la table.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur de plus de vingt romans, Pierre Rétier n'a pas son pareil pour dépeindre des fresques réalistes et sans concessions de nos campagnes minées par les secrets, les non-dits, la jalousie, et pour offrir des portraits magnifiques de personnages attachants sur fond de rébellion, de passions et d'amitiés profondes. Des romans efficaces et captivants. De remarquables mélanges d'intrigues et de sentiments.
Il a été récompensé par le prix Panazô pour Le Maître de l'eau, et par le prix Lucien Gachon pour La Nuit des louves.