Filtrer
Langues
yslaire
-
Deux cents ans après sa naissance, Baudelaire continue de marquer les générations et le poète plane sur l'œuvre d'Yslaire depuis les origines. C'est pourtant Jeanne Duval, celle que le poète a le plus aimée et le plus maudite, que le dessinateur a choisie pour revisiter dans ce chef-d'œuvre la matière sulfureuse et autobiographique des Fleurs du mal. De Jeanne, pourtant, on ne sait presque rien, ni son vrai nom, ni sa date de naissance, ni sa date de décès. Aucune lettre signée de sa main ne nous est parvenue. Restent quelques témoignages, des portraits dessinés par Baudelaire lui-même, une photo de Nadar non authentifiée, sans oublier les poèmes qu'elle lui a inspirés. Jeanne, "c'est l'invisible de toute une époque" qui réapparaît dans la résonance féministe de la nôtre. Elle qui était stigmatisée comme mulâtresse, créole et surnommée "Vénus noire" en référence à la "Vénus hottentote", aimante tous les préjugés d'un siècle misogyne et raciste.
-
Rouge comme l'amour. Noir comme la mort.Roquevaire, novembre 1847. autour du cercueil d'Hugo, la deuxième génération des Sambre se déchire. Même mort, la malédiction du Patriarche plane au dessus de tous. Il y a Sarah, la grande fille qui veut achever la guerre des Yeux, l'oeuvre de son père. Bernard, son jeune frère, qui rêve d'un ailleurs. Leur mère, veuve joyeuse qui flirte avec le cousin Guizot... Et puis il y a cette braconnière aux yeux rouges, qui rôde autour de la Bastide et du dernier fils... Entre Bernard et Julie la maudite, c'est le début d'une passion funeste.Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
-
"Je sais que tu viendras"Paris, janvier 1848. Accusée du crime de la mère Sambre, Julie se réfugie à Paris... Torturé par le doute et le remords, Bernard saisit le premier prétexte offert par le cousin Guizot pour rejoindre la capitale. Il ne sait pas encore que sa quête le fait marcher dans les traces de son père et des fantômes de La Guerre des Yeux. "Je sais que tu viendras", murmurait Julie avant de s'enfuir...Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
-
La Guerre des Yeux est éternelle et sans merci.21-22 février 1848. La révolte gronde et le peuple se mobilise aux cris de "Liberté, liberté..." Mais la révolution a tant de visages... Il y a celle guidant le peuple, que Delacroix a peinte en 1830, il y a celle de 1848, que Valdieu ne peindra pas, et puis il y a celle dont Bernard rêve et qui ressemble à une fille aux yeux rouges... Dans le Paris troublé de février 1848, chacun paiera le prix pour avoir voulu la posséder, et changer sa destinée...Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
-
Sambre Tome 8 : celle que mes yeux ne voient pas...
Yslaire
- Glénat BD
- Sambre
- 28 Novembre 2018
- 9782331041419
L'apothéose d'une série culte. Le chef-d'oeuvre romantique d'Yslaire.Série culte du 9e Art, Sambre est un monde hors du temps, dont chaque pierre a été taillée minutieusement, au rythme artisanal de huit albums en trente ans. C'est aussi l'oeuvre d'une vie, celle d'un artiste romantique, Bernard Yslaire, dont le talent avait déjà bouleversé l'école belge de la bande dessinée avec Bidouille et Violette, les premiers héros amoureux du Journal de Spirou. Sambre marque une rupture décisive au plan de l'écriture comme de l'esthétique de la série franco-belge. Dans les cases, Bernard Yslaire gomme les frontières de l'audace créatrice. L'émotion habite le dessin et porte le récit. L'auteur touche le lecteur au coeur, lui fait partager ses passions, ses doutes, ses écorchures.La tragédie des Sambre interroge le regard, la perception même que nous pouvons avoir du sens de l'histoire. Pour la première fois, des personnages prennent une dimension métaphysique, à l'image du titre fondateur de la saga, Plus ne m'est rien, publié en 1986 par Jacques Glénat. Ce premier tome, scénarisé avec la complicité de Yann, alias Balac, s'imposera d'emblée parmi les best-sellers de la bande dessinée contemporaine. Il s'en vendra plus de 250 000 exemplaires. Le triomphe de la série ne s'est jamais démenti depuis. À la différence des héros classiques, les Sambre ont une âme. Ils imposent leur propre rythme au destin. Bernard Yslaire est un créateur d'exception, en quête de l'essence des êtres. C'est un maître du temps long, celui de l'immortalité des chefs-d'oeuvre. Série hors-norme, Sambre dégage une forme de perfection dans le cheminement graphique et narratif d'un auteur dont chaque trait vise au dépassement de soi. Le nouvel épisode de Sambre, Celle que mes yeux ne voient pas... s'annonce comme le huitième et avant-dernier tome de la saga dont les héros émancipés auront été, à leur insu, les jouets révolutionnaires de l'utopie sociale à la française
-
La suite tant attendue d'une saga culte...Juin 1857. Bernard-Marie Sambre est élevé par sa tante à la Bastide. Judith, elle, grandit dans un orphelinat à Paris. Enfermé, il subit l'éducation stricte de sa tante et le poids du legs familial. Elle fréquente gamins des rues, voyous et gavroches. Après le drame qui a frappé leurs parents, les jumeaux grandissent chacun de leur côté. Mais ils seront rattrapés par le destin : eux aussi seront atteints par la malédiction de leur famille. Après la folie de Bernard pour Julie, il y aura celle de leurs enfants...Cette année, découvrez la suite de l'une des séries les plus marquantes de la bande dessinée moderne ! Écrite et dessinée par Yslaire, Sambre est une oeuvre à part dans l'univers du neuvième art. Dès sa sortie, le premier album a franchi la barre des 100 000 exemplaires, raflé nombre de prix internationaux et suscité les louanges des professionnels. Ce septième volume marque le début de son ultime cycle en trois tomes.
-
Sambre Tome 4 : faut-il que nous mourrions ensemble ?
Yslaire
- Glénat BD
- Sambre
- 27 Août 2003
- 9782331022883
Histoire d'un amour fou et d'une révolution trop jeune qui finit dans le sangParis, 23 février 1848. Au matin, la révolution semble ratée. Mais la tragédie ne fait que commencer. Il y a un proverbe arabe qui dit "ce n'est pas la balle qui tue, mais la destinée..." Et celle que Bernard et Julie se sont jurés de vivre, c'est de mourir ensemble... Au-delà du temps, au-delà de la haine des hommes, l'affrontement amoureux de Bernard Sambre et de Julie, comme une braise incandescente, irradie de toute sa beauté ce chef-d'oeuvre de la BD. Yslaire écrit avec les mots fulgurants de la passion et dessine avec un élan flamboyant cet hymne à l'amour impossible. Sambre où l'illustration exacte et parfaite du « Romantisme », entre noirceur de l'âme et brûlure des sentiments. Un monument...
-
La suite tant attendue de la BD culte de Yslaire !Skyvore island, mai 1857. Au coeur de la tempête, La Désirée fend les flots au large de l'Irlande. À son bord, des bagnardes enchaînées qui en échange d'une remise de peine ont accepté de s'exiler à Cayenne. Parmi elles, le matricule 3492, alias Julie Saintange, s'abandonne à la mélancolie. Les souvenirs de Bernard Sambre se disputent à ceux de Bernard-Marie, leur enfant commun. Le premier est mort, le second lui a été volé... Quand soudain, éventré par un récif, le bateau sombre dans une mer démontée. Malgré ses chaînes, Julie survit à la noyade. Elle échoue au pied d'un phare perdu en pleine mer. Adam Scott Shagreen, le gardien des lieux, lui offre l'hospitalité dans ce qu'il appelle son purgatoire et l'accueille avec ces mots : «Vous êtes une miraculée...» Mais, comme en écho, dans la pénombre, Julie entend la voix du fantôme de Bernard qui lui demande... « Pourquoi as-tu survécu, Julie ? Tu ne m'aimes plus ? »Sambre est une série à part dans l'univers de la bande dessinée. Dès sa sortie, le premier album a franchi la barre des 100 000 exemplaires, raflé nombre de prix internationaux et suscité les louanges des professionnels. Le second album, publié quatre ans plus tard, confirma le succès initial. Pour la première fois depuis les Blake et Mortimer de Jacobs, une série voit son succès croître sans devoir passer par le biais d'une parution régulière. Telle est la marque Sambre qui s'inscrit, album après album, comme l'oeuvre d'exception d'un artiste majeur. Le sixième album sera donc l'événement BD du premier semestre 2011.
-
Sambre Tome 5 : maudit soit le fruit de ses entrailles
Yslaire
- Glénat BD
- Sambre
- 10 Septembre 2003
- 9782331022890
La troisième génération des Sambre ne peut être la dernière... Brest 1857. Julie a survécu. Condamnée à vivre pour crimes et activités révolutionnaires, le bagne de Brest est désormais son univers, avant celui de Cayenne... Pendant ce temps, Bernard-Marie Sambre est élevé à la Bastide dans le culte de son père, de ses ancêtres, et le déni de sa mère. Car sa tante Sarah l'a décidé : la troisième génération des Sambre ne peut être la dernière...
Sambre est une série à part dans l'univers de la bande dessinée. Le premier album a immédiatement franchi la barre des 100.000 exemplaires, raflé nombre de prix et suscité les louanges des professionnels. Le second album, publié 4 ans plus tard, confirma le succès initial. Pour la première fois depuis les Blake et Mortimer de Jacobs, une série voit son succès croître sans devoir passer par le biais d'une parution régulière. Telle est la marque Sambre qui s'inscrit, album après album, comme une série d'exception. Le cinquième album ouvre une nouvelle période dans la saga. -
Tweehonderd jaar na zijn geboorte blijft Baudelaire populair, en al
van bij het begin is hij aanwezig in het werk van Yslaire. En toch
bekijkt de tekenaar het duivelse en autobiografische De bloemen van
het kwaad door de ogen van Jeanne Duval... de geliefde en gehate muze
van Baudelaire. Over Jeanne is bijna niets bekend; haar
geboortedatum, haar sterfdatum, zelfs haar echte naam kennen we niet.
We hebben alleen een paar getuigenissen, portretten getekend door
Baudelaire zelf, een niet-geauthentiseerde foto van Nadar, en de
gedichten met haar als muze. Jeanne is `de onzichtbare van een hele
periode' die weer opduikt in de feministische echo in onze tijd. Ze
is gebrandmerkt als mulattin, creoolse, kreeg `Zwarte Venus' als
bijnaam, verwijzend naar de `Hottentot-Venus', en verenigt alle
vooroordelen van een misogyne en racistische eeuw. -
Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire.