Que savaient sur le monde les hommes de la Renaissance ? Peu de chose. Leur science reposait sur les légendes de l'Antiquité. L'Inde demeurait mystérieuse, malgré le voyage de Marco Polo. En octobre 1492, Christophe Colomb vient de découvrir l'Amérique. S'élançant à sa suite et dans son sillage, des marins, des soldats - souvent des desperados, sans foi ni loi -, vont compléter la Découverte et poursuivre la Conquête en élargissant immensément le royaume espagnol. Ce sont les Conquistadors. Naïfs et roublards, sentimentaux et cruels, tour à tour qualifiés de bandits ou de héros, ce sont des hommes d'Espagne au courage extraordinaire. Une à une et parfois ensemble, surgissent les grandes figures de cette geste épique. Colomb, le « Découvreur des Indes » ; Cortès, qui combat l'empereur Montezuma, conquiert le Mexique ; Pizarre qui, avec une centaine de soldats, s'empare du puissant empire du Pérou ; Valdivia, qui s'empare du Chili... D'autres aussi, aucun n'est oublié : ceux qui errent du Rio de la Plata au Meschacébé, Fernand de Soto qui atteint le Mississipi, Orellana hanté par l'introuvable Eldorado. La Découverte et la Conquête ont duré cinquante ans : de Christophe Colomb (aux Bahamas en 1492) à Valdivia (fondation de Santiago du Chili en 1541). Elles portaient sur la nature, les hommes, les civilisations. De quoi stupéfier les Espagnols. Une nature multiple : archipel tropical, chaînes montagneuses, mortels marécages. Des hommes différents : Caraïbes, Aztèques, Quéchuas. Des civilisations anciennes. Qui s'en serait douté en Europe ? La première croisade coïncidait avec la fondation de l'Empire inca. L'histoire de la Conquête se déroule comme un film aux séquences dramatiques : grandes cérémonies aztèques, sacrifices humains, siège de Mexico, banquets cannibales, mais aussi la révolte des Indiens et les règlements de compte sanglants entre conquistadors. Une aventure vivante et colorée dont ressort une double conclusion : les civilisations précolombiennes étaient d'un haut niveau, les Espagnols construiront un empire, ouvert sur l'Europe, qui durera trois siècles et dont les Libertadors feront un ensemble de républiques où fait encore écho la chevauchée des Conquistadors.
Au terme d'une vie pleine de bruit et de fureur - trente-huit hold-up, vingt ans de prison - un gangster se penche sur son passé tumultueux. Le résultat est saisissant. Paul Dellapina, le célèbre « Arsène Lupin de l'après-guerre », est aussi bon conteur que cambrioleur, et son style empreint d'un charme un peu gauche émerveillera bien des lecteurs. Car Cambrioles n'est pas seulement une cascade allègre d'aventures rocambolesques, d'évasions spectaculaires et de cavales au bout du monde. C'est aussi la confession déchirante d'un homme, à la recherche des raisons qui peuvent transformer un enfant sensible et généreux en bandit de grands chemins. Un témoignage unique sur le milieu, que nous connaissions seulement jusqu'ici par les visions colorées des romanciers ou les froids comptes rendus des opérations policières.
Si Colette garde toujours de nombreux fidèles, personne en France n'a pensé jusqu'à présent, à écrire sa biographie bien que sa vie, mouvementée et riche en événements, s'y prêtât particulièrement. Chose curieuse, c'est un Américain qui en eut l'idée d'autant plus originale qu'il a voulu que ce soit Colette elle-même qui l'écrive. En effet, Colette qui a toujours refusé d'écrire ses mémoires, sans employer le « je » des mémorialistes, s'est souvent mise en scène dans ses écrits ; et c'est en recueillant à travers son oeuvre des confessions plus ou moins directes, en les ordonnant chronologiquement, que M. Robert Phelps a réussi à nous donner une oeuvre « autobiographique » d'un très grand intérêt. Un critique américain n'a pas hésité à écrire que cet autoportrait, bien qu'involontaire, pourrait être le chef-d'oeuvre de Colette. Nous avons pensé qu'il serait injuste que cet autoportrait ne soit pas présenté au public français ; et cela d'autant plus que que le texte retrouve ainsi la pureté et la magie du style propre de Colette. Grâce à la modestie de M. Robert Phelps le miracle s'accomplit, le travail de l'assembleur disparaît, une voix s'élève, celle de Colette elle-même qui nous confesse sa vie...
Sur un riff de guitare, implacablement balancé par Sitting Bull Plastic, paraît Lola Black, la star n° 1 du Heavy Metal. Silhouette nerveuse, féline, électrifiée qui erre dans la nuit percée d'incandescences. Assassinée, enlevée, retirée du monde pour communier avec le Grand Esprit de la Forêt ? Nul ne le sait. Alba et Serge Gorodish suivent sa trace, d'autant plus qu'il y a du fric à toucher : 1 million de dollars...
Une biographie qui replace cette femme étonnante dans le contexte social et intellectuel de son époque.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La mort de l'enfant, c'est la tragédie par excellence. Autour, la vie continue. Alors commence, pour les parents anéantis d'un coup, un long chemin de refus et d'abattement, de colère et de culpabilité : ainsi, finit par s'apprivoiser l'absence et se refermer une blessure que l'on croyait béante à jamais.
La maman qui s'exprime dans ce livre, a connu le malheur de perdre une petite fille de sept ans. Ici, il s'agissait du cancer. Mais les causes sont multiples (maladie, accident, suicide, mort subite du nouveau-né, assassinat...). Annick Ernoult-Delcourt a voulu rencontrer les parents, les écouter, partager leur détresse, apprendre d'eux la voie de la sérénité, la communiquer.
Par-delà ces cas particuliers, se dégage une grande leçon d'humanité, qui aidera tous ceux qui sont confrontés directement à la mort de l'enfant, ou qui veulent soulager la peine des autres.
Un très beau témoignage, fraternel et vrai.
Voici un livre paradoxal, provocant. Il va contre l'opinion, aujourd'hui commune, que les vieillards sont encore assez jeunes pour profiter de la vie, faire du sport, consommer, voyager... Les jeunes gens, ou les gens encore jeunes, attendent autre chose de leurs parents âgés ou de leurs grands-parents que ce simulacre de jeunesse prolongée. Ils en attendent ce que toutes les civilisations ont attendu des vieillards : un enseignement (fût-il muet), une leçon de vie dans l'acceptation sereine de l'âge et de sa fin ultime. Christian Combaz - né en 1954 - s'insurge contre cette société qui interdit à nos vieux d'être vieux. Qui les prive du droit de tirer des leçons de leur vie. Qui les distrait, leur épargne la solitude sans laquelle nous ne sommes rien, les préfère bronzés, insouciants, insignifiants, et les pousse dans des maisons de retraite remplaçant l'amour et l'admiration qu'on leur doit par les soins qu'on leur donne. Tout cela est mensonge. Il est moins important d'être en forme que d'être en paix. Il faut accepter de vieillir, accepter la solitude, tendre vers le détachement. La vieillesse n'est pas une maladie, c'est un âge de la vie. On peut le vivre consciemment, sans tricher. "Être vieux, c'est être bien partout", dit Victor, le vieil homme (si vrai) de ce livre.
À partir d'une histoire critique de l'idée que se sont faite de la notion de raison, Platon, Aristote, Descartes, Hume, Kant, Hegel...
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les pépites : ces tout petits morceaux de métal précieux, que l'on recueille avec précaution ! Voici ce qu'Étienne Brot nous propose de trouver dans la Bible, alors que nous pensons la connaître déjà, ou que nous l'écoutons d'une oreille trop habituée ! Pour qui scrute l'Écriture, apparaissent des joyaux. À travers les récits de la Création, du péché originel, de la Visitation... nous découvrons des "clés" pour nos débats contemporains. Nous serons surpris de voir que l'environnement, les Droits de l'homme, la condition de la femme, par exemple, sont déjà présents dans la Bible. Car le livre de la Parole de Dieu contient tout. Peu à peu, à celui qui l'interroge en Vérité, l'Écriture dévoile ses trésors. Allons à la découverte des pépites bibliques !
Prenez une bonne dose de foi bretonne, ajoutez-y un grand verre d'esprit chevaleresque, mélangez-y trois cuillerées d'audace d'un Duguay-Trouin, quatre feuilles de Jules Verne, six gouttes de sirop extrait de Chateaubriand et, la grâce de Dieu aidant bien sûr, vous obtiendrez un missionnaire malouin de bonne race, qui s'appelle Alain de Boismenu. Il naquit le 27 décembre 1870, à Saint-Malo, patrie des grands Corsaires, en face du Grand Bé, onzième enfant d'une noble famille d'armateurs bretons. Durant son enfance, dans une île de la Rance baptisée « L'isolée », avec son cousin Yves Bazin de Jessey, son compagnon de jeu, il vécut l'aventure de « l'Île mystérieuse » avant de s'embarquer plus tard pour le Pacifique et de devenir, à 28 ans et pour plus d'un demi-siècle, l'évêque des Papous dans l'île la plus grande, la plus insalubre et, à l'époque, réputée la plus sauvage du monde : la Nouvelle-Guinée. Après sa mort, en 1953, un de ses plus proches collaborateurs fera l'éloge de « cet évêque toujours en route, à pied, à cheval, en bateau, en pirogue, que rien n'arrête, qui voudrait être partout à la fois pour soutenir, encourager, inspirer, avec charité et humour, qui se donne sans réserve à sa charge, que seule la fièvre peut freiner et qui fait tout cela avec la plus grande simplicité et le plus grand naturel. Un entraîneur qui paie de sa personne et qu'on suit avec joie. » Ce n'est pas pour rien que tout le monde, dans la Mission, l'appelait « smiling face » (l'homme au sourire). Il rayonnait.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Au coeur de l'été 1975, je suis revenu sur les lieux dans lesquels, trente ans plus tôt, j'avais connu la condition de déporté. Ni à Buchenwald, ni à Dora, ni à Harzungen, je n'ai ressenti la peur, la colère ou la haine. Le temps a guéri des blessures que j'avais cru définitives. C'est à cette époque, pourtant, que j'ai pris la décision de rappeler, avec les moyens dont je disposais, ce qu'avaient été les camps nazis. Trop de contemporains les avaient oubliés. Certains niaient jusqu'à leur existence. Surtout, je voyais se développer l'idée que la barbarie est un produit exotique, réservé, en somme, à ces Khmers rouges dont on découvrait alors les méfaits. Aussi, à mon retour en France, ai-je repris les mémoires dans lesquels, en 1945, à l'hôpital d'Argelès-Gazost, à peine sorti des camps, j'avais craché mon âme. Je n'ai jamais oublié Dora, antre d'où sont sortis les V1 et les V2, ancêtres du Spoutnick, des fusées Apollo et des missiles, porteurs des armes nucléaires dont j'aurai été, au milieu d'une tribu lamentable de sous-prolétaires, et pour une part minuscule, l'un des premiers constructeurs. Je l'aurai été à mon corps défendant et le coeur rempli d'une rage dont la virulence avait frappé les lecteurs de mes mémoires. Ici, j'ai voulu retracer l'histoire de cette haine, de son déchaînement à Dora, le cimetière des Français et aussi, à travers d'obscurs cheminements, de sa disparition.
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En 950 avant notre ère, alors que ni Rome, ni Athènes ne sont fondées, et que Bouddha ou Confucius ne sont pas encore apparus, au royaume de Saba une jeune reine, déçue par les trois divinités sabéennes, appelle de toute son âme un dieu qui pourrait l'apaiser, et, à l'insu des prêtres du temple de Marib, décide d'envoyer à sa recherche les deux hommes en qui elle a le plus confiance. Le premier, son cousin, prince de Saba, partira dans l'Inde des Aryens et à Babylone. Le second, un Phénicien, interrogera sur leur religion les marchands de toutes nations qui se pressent à Memphis sur le Nil. Émotions et embûches guettent les voyageurs au cours de leur extraordinaire mission. A Byblos, en Phénicie, le petit Rus succombera-t-il entre les bras d'or de la déesse Baâlat ? En Inde, Jali, la belle Kshatrya, réussira-t-elle à fuir le cruel destin que lui réserve le Conseil des Brahmanes ? A Babylone, l'illustre et saint roi Nabu-Mukin-Apli consentira-t-il à dévoiler les secrets de ses innombrables divinités ?... Enfin le dieu d'Israël se manifeste, alors la reine de Saba, accompagnée par sa suite et par un millier de chameaux porteurs de fabuleux présents, se rend à Jérusalem, auprès du roi Salomon. Leur rencontre entre dans la légende. « Au nom de la reine de Saba » est le roman d'une quête qui rappelle celle du Graal, où les aventures ressuscitent des splendeurs évanouies et une spiritualité vieille de trois millénaires.
« Dans L'Homme aux semelles de swing, je raconte la naissance, à la clinique Duke Ellington, d'un enfant aux oreilles noires, au nez percé d'un anneau d'or, bref, d un Petit Taureau. J'ai écrit à Lannemezan sur des cahiers Clairefontaine, ces chapitres que j'envoyais au fur et à mesure à Claude, avenue Junot : "Mon Christian, tu m'écris pour me donner de mes nouvelles. Tes `menteries' à la Boris Vian sont réussies. Et quelle rirère !" "Rirère" est un mot toulousain qui signifie "fou rire". Et c'est sur un fou rire que s'achève l'inoubliable Plume d'ange de Claude Nougaro. » C. L.
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Lorsqu'un couple part à la dérive, qui ose croire encore à une reconstruction possible, à un nouveau bonheur ? C'est pourtant là « l'oeuvre de Dieu » en un foyer déchiré, celui de Jacques et de Françoise, dès lors qu'ils ont accepté le chemin de conversion qui s'ouvrait à chacun d'eux, au même moment. Rien de brutal ou de radical, mais la découverte éblouissante des merveilles du Seigneur et... un cri vers Lui ! Commence alors un long chemin d'apprentissage du pardon, de l'abandon, de l'écoute... Chemin de guérison des coeurs jusqu'à la victoire finale où chacun découvre sa place et la sainteté à laquelle il est appelé au sein du couple, dans l'harmonie voulue par Dieu. À travers ce témoignage d'un couple « ordinaire », dont la vie est transformée peu à peu par l'Esprit-Saint, de nombreux foyers trouveront courage et foi sur leur chemin de conversion et d'amour. Cet accompagnement fraternel leur montrera que l'espérance « n'est pas déçue »...
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L'Éternité, est-ce pour aujourd'hui ou pour demain ? « Le Royaume de Dieu n'est pas une simple maison de campagne pour le dimanche, mais notre résidence principale pour toute la semaine. » Oui, nous pouvons vivre l'Éternel au quotidien. Pour celui qui expérimente l'amour de Dieu, la vie « ordinaire » devient « extraordinaire ». Il éprouve une grande joie à voir se confirmer ce que, en son for intérieur, il espère : avec le Seigneur, vivre pleinement ! À l'image de la Création faite par Dieu en sept jours, le lecteur puisera - à travers sept thèmes de notre vie « ordinaire » - répartis selon sept « journées » -, une méditation et une lumière nouvelle à travers les « tribulations » de sa vie familiale, conjugale, personnelle, sociale, professionnelle... Dès ici-bas, tout événement peut être vécu différemment sous le regard de Dieu : nombreux sont les témoignages qui l'attestent ! Une approche oecuménique et accessible à tous, un enseignement vivant, illustré d'exemples concrets, font de ce livre - à la fois sérieux et souriant - le compagnon de ceux qui cherchent, auprès de leurs frères aînés dans la foi, de nombreux motifs d'être heureux dès aujourd'hui !