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Arguments
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Les définitions courantes de la philosophie ne s'appliquent pas à Spinoza : penseur solitaire, scandaleux et haï, qui conçoit la philosophie comme une entreprise de libération et de démystification radicales, n'ayant d'équivalent que chez Lucrèce ou, plus tard, chez Nietzsche. Le spinozisme pose aujourd'hui les problèmes les plus actuels, concernant le rôle comparé de l'ontologie (théorie de la substance), de l'épistémologie (théorie de l'idée), de l'anthropologie politique (théorie des modes, des passions et des actions). L'objet de ce livre est de déterminer le rapport de ces trois dimensions : l'affirmation spéculative ou l'univocité de l'Être dans la théorie de la substance ; la production du vrai ou la genèse du sens dans la théorie de l'idée ; la joie pratique ou l'élimination des passions tristes, l'organisation sélective des passions dans la théorie des modes.
Ces trois dimensions s'ordonnent suivant un concept systématique, celui d'expression (la substance s'exprime dans les attributs, les attributs s'expriment dans les modes, les idées sont expressives). Et sans doute le concept d'expression a une longue histoire avant Spinoza, pendant tout le Moyen Âge et la Renaissance. Il a aussi avec Leibniz un développement très différent de celui que lui donne Spinoza. La seule chose commune entre Leibniz et Spinoza, c'est pourtant qu'ils fondent la première grande réaction anti-cartésienne sur cette notion théorique et pratique. Mais la manière dont Spinoza la comprend, lui donnant une structure nouvelle, est peut-être au coeur de sa pensée et de son style, et forme un des secrets de l'Éthique : livre double, composé d'une part par l'enchaînement continu des propositions, démonstrations et corollaires, d'autre part par la chaîne violente et discontinue des scolies - livre deux fois expressif.
Cet ouvrage est paru en 1968. -
Afrocommunautaire ; appartenir à nous-mêmes
Fania Noel-thomassaint
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 22 Avril 2020
- 9782849508596
Dans la lignée du livre Afrofem qui entendait «traduire politiquement ses révoltes en révolution» contre le racisme d'État et le féminisme dominant, ce livre est un manifeste qui tente d'esquisser des horizons d'organisation et de libération pour la condition noire en France.
Le coeur de ce manifeste est le suivant : «Être noir·e et vouloir appartenir à une communauté et à un projet politique révolutionnaire de libération qui s'inscrivent dans une pensée panafricaniste, anticapitaliste et radicalement afroféministe.»
Dans une langue vive, ce manifeste veut éclairer les objectifs et les modalités d'une telle entreprise dans un pays où le mot «race» provoque passions et fantasmes.
Partir de l'expérience spécifique des Noir·es en France, mais aussi des rapports entretenus par la France avec les Noir·es permet de comprendre le défi que représente un tel projet.
Dans un pays obsédé par le spectre du «communautarisme», l'autrice propose de faire de la notion de «communauté» une arme contre le projet néolibéral et individualiste de dépolitisation des luttes de libération noire.
Afroféministe, ce manifeste s'inscrit dans une lecture politique du monde qui voit la nécessité pour tout projet de libération d'en finir avec les structures d'exploitation économique, sociale et politique que sont le racisme, le patriarcat et le capitalisme. -
La classe populaire peut-elle gouverner ? Partis, mouvements, soulèvements
Jacques Bidet
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 30 Octobre 2023
- 9791039901949
L'ouvrage pose une question? quelles sont les forces à rassembler pour que la «classe populaire» accède au pouvoir? Il tente de répondre à une interrogation: face au déferlement mondial du néolibéralisme, quelle stratégie et quelle organisation peut-on proposer? Il préconise une alliance des couches sociales ayant leurs raisons propres de résister à l'emprise du capital.
L'auteur commence par prendre un recul historique. Il propose une relecture de l'histoire des partis anticapitalistes issus de la 3e Internationale et de la forme «parti unique» (une institution redoutable, à laquelle Marx n'avait pas songé) qui s'est imposée. Le livre fait un détour par la Chine pour examiner les rapports entre parti unique et classe dominante.
Le second chapitre est consacré aux partis dits marxistes à l'occidentale dont l'obsolescence apparaît désormais évidente.
Le troisième chapitre examine l'alternative ainsi suscitée?: la «forme-mouvement», marquée par la figure du leader (théorisée par Ernesto Laclau et Chantal Mouffe), qui est apparue semble antinomique avec la démocratie politique et sociale.
Devant cette double impasse, l'auteur propose de reprendre l'analyse de la société moderne. Avec Bourdieu, Foucault ou Habermas, il prend en compte, à côté du pouvoir du capital, un autre pouvoir, diversement appréhendé comme «technocratique», «managérial», «capital culturel» ou «pouvoir-savoir».
La société moderne se présente ainsi sous la forme d'un «duel triangulaire». Duel, parce qu'il y a bien deux classes. Triangulaire, parce que la classe dominante est elle-même composée de deux volets: celui des privilégiés de la propriété (capitaliste) et celui des privilégiés de l'organisation (dirigeants ou experts), beaucoup plus nombreux. Sous l'hégémonie néolibérale, qui a précipité le désastre économique, social et écologique, la communauté humaine fait néanmoins entendre sa voix et poursuit sa résistance.
Les chapitres 4 et 5 cherchent à partir de là à établir les conditions que requiert une politique «arc-en-ciel» d'en bas. L'auteur détaille ainsi quatre conditions - surmonter le clivage fondamental qui divise les classes populaires, la primauté du local dans l'ensemble organisationnel, le respect de la diversité des identités politiques et la capacité à se protéger de l'hégémonie des «compétents». Tout cela ensemble prescrit un mode d'organisation que l'auteur, depuis longtemps engagé sur le sujet, notamment en s'exprimant dans la presse, cherche concrètement à définir.
L'annexe, qui s'ajoute à cet exposé, aborde le cas particulier de la France aujourd'hui. Et notamment la place qu'a prise à gauche la France insoumise qui est interrogée au prisme des quatre conditions énoncées ci-dessus pour la construction d'une organisation politique populaire. -
Frontières de fer ; le cloisonnement du monde
Stéphane Rosière
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 10 Mars 2021
- 9782849509371
Du mur que le président Donald Trump entend ériger à la frontière avec le Mexique au mur de séparation édifié par Israël dans le cadre de son projet colonial en passant par Frontex et les multiples murs de l'Europe forteresse, tout indique que nous assistons à ce que l'auteur appelle le «nouveau cloisonnement du monde».
Ces «murs» érigés le long des frontières internationales représentent aujourd'hui plus de 10% du linéaire mondial de frontières.
Ces murs sont la partie émergée de systèmes de surveillance et de contrôle plus vastes. On trouve aujourd'hui ces dispositifs sur tous les continents. S'ils sont
généralement justifiés par la lutte contre les trafics et le terrorisme, la plupart sont en fait des barrières anti-migrants et ont pour objectif de limiter ou contraindre la
mobilité des êtres humains.
Les frontières contemporaines tendent ainsi à devenir de nouveaux «rideaux de fer»: des «frontières de fer».
Comment, à la vision «ouverte» et positive des frontières, qui culmina avec la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, a succédé une ère de soupçon, de peur et de violences symbolisée par la multiplication de ces « murs » ?
Au bout du compte, c'est la question du rôle et de l'impact de ces installations qui sera au coeur de cet ouvrage.
Des expérimentations de l'époque coloniale à la création néolibérale d'un vaste marché de la sécurité, l'auteur souligne l'augmentation des décès liée au contournement de ces dispositifs, le coût en vies humaines de ce monde muré.
Les nombreuses cartes qui enrichissent cet ouvrage en font un véritable guide pour comprendre cette nouvelle segmentation de la planète. -
Guide du Paris colonial et des banlieues
Didier Epzstajn
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 8 Février 2018
- 9782849506707
Rues, boulevards, avenues et places, sans oublier collèges, lycées, statues et monuments parisiens, sont autant de témoins de l'histoire et de la légende du colonialisme français.
Alors qu'aux États-Unis, poussées par les manifestant-es, les statues des généraux esclavagistes s'apprêtent à quitter les rues pour gagner les musées, ce guide invite à une flânerie bien particulière sur le bitume parisien.
Sur les quelque 5 000 artères et places parisiennes, elles sont plus de 200 à « parler colonial ». Qui se cachent derrière ces noms, pour la plupart inconnus de nos contemporains ? C'est ce que révèle ce livre, attentif au fait que ces rues ont été baptisées ainsi pour faire la leçon au peuple de Paris et lui inculquer une certaine mémoire historique.
On n'y retrouve pas uniquement les officiers ayant fait leurs classes « aux colonies ». Il y a aussi des « explorateurs » - souvent officiers de marine en « mission » -, des bâtisseurs, des ministres et des députés. On croise également des littérateurs, des savants, des industriels, des banquiers, des « aventuriers ».
Laissons-nous guider, par exemple, dans le 12e arrondissement. Le regard se porte inévitablement sur le bâtiment de la Cité de l'histoire de l'immigration, l'ancien Musée des colonies construit en 1931 pour l'Exposition coloniale qui fut l'occasion d'honorer les agents du colonialisme et d'humilier ses victimes.
Les alentours portent la marque de l'Empire colonial : rues et voies ont reçu le nom de ces « héros coloniaux » qui ont conquis à la pointe de l'épée des territoires immenses.
Les alentours de l'École militaire sont également un lieu de mémoire très particulier, très « imprégné » de la culture coloniale.
Dans le 16e, nous avons une avenue Bugeaud : Maréchal de France, gouverneur de l'Algérie, il pratique la terre brûlée et les « enfumades ». Il recommande d'incendier les villages, de détruire les récoltes et les troupeaux, « d'empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer ». Il faut, ordonne-t-il, « allez tous les ans leur brûler leurs récoltes », ou les « exterminer jusqu'au dernier ». S'ils se réfugient dans leurs cavernes, « fumez-les à outrance comme des renards ».
Un peu partout, dispersées dans la capitale, on traverse des rues et des avenues dont les noms qui, tout en ayant l'apparence de la neutralité d'un guide touristique, sont autant de points de la cartographie coloniale : rues de Constantine, de Kabylie, de Tahiti, du Tonkin, du Dahomey, de Pondichéry, de la Guadeloupe... Toutes célèbrent des conquêtes et des rapines coloniales que rappellent la nomenclature des rues de Paris.
Classés par arrondissement, les notices fournissent des éléments biographiques sur les personnages concernés, particulièrement sur leurs états de service dans les colonies. Des itinéraires de promenade sont proposés qui nous emmènent au travers des plaques bleues de nos rues en Guadeloupe et en Haïti, en Afrique, au Sahara, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, en Indochine, à Tahiti,?etc.
Un livre qui se veut un outil pour un mouvement de décolonisation des cartographies des villes et qui propose un voyage (presque) immobile dans la mémoire coloniale de Paris. -
Thomas Piketty, une critique illusoire du capital
Alain Bihr, Michel Husson
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 23 Octobre 2020
- 9782849508992
Est-il encore nécessaire de présenter Thomas Piketty? Il est l'auteur d'un best-seller mondial, Le Capital au XXIe siècle et plus récemment de Capital et idéologie, qui lui ont valu d'être invité dans le monde entier. La hardiesse de certaines de ses propositions de taxation des hauts revenus et des grandes fortunes pour étendre le champ de la redistribution en a fait une figure incontournable du débat politique en France comme à l'étranger. Dans ses deux ouvrages, l'auteur entend également jeter les bases d'un «socialisme participatif» présenté comme un dépassement du capitalisme.
Le critiquer apparaît donc comme une entreprise aussi difficile que risquée.
Plus qu'une attaque, c'est une déconstruction des analyses de Piketty que nous proposent Alain Bihr et Michel Husson. La référence appuyée de Piketty au Capital les surprend puisque l'auteur, oubliant les analyses de l'ouvrage éponyme de Karl Marx, «se contente des apparences» et préfère lier les inégalités sociales à l'idéologie et non aux rapports de production capitalistes qui les fondent et les organisent.
Les deux auteurs passent au crible les fondements théoriques du modèle de Piketty et lèvent le voile des apparences que le réformateur fiscal entretient.
Ils développent les éléments d'une critique radicale de son approche, tant d'un point de vue historique qu'économique. Partant, Alain Bihr et Michel Husson reviennent à ce qui fonde les inégalités sociales dénoncées, à juste titre, par Piketty et nous éclairent sur le fonctionnement profond et présent du capitalisme.
En conclusion, ils discutent de ses propositions de réforme du capitalisme pour révéler l'impasse d'un tel projet. -
Une parole juive contre le racisme
Collectif
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 18 Janvier 2018
- 9782849506547
Des Juifs s'expriment contre le racisme.
Pas seulement contre l'antisémitisme. Contre toutes les formes du racisme!
Les Juifs sont encore parfois victimes de crimes de haine, mais les principales victimes des discriminations et agressions racistes aujourd'hui ne sont plus les Juifs. Dans notre société, négrophobie et bavures policières ont partie liée tandis que l'islamophobie inventive des autorités ouvre la porte aux discriminations et légitime les agressions.
Musulman·es, Noir·es, Asiatiques, réfugié·es, homosexuel·les... les formes du racisme changent, mais des procédés comparables d'exclusion sont à l'oeuvre.
Il faut d'abord définir le racisme?: sa prétention à être «scientifique?» doit être anéantie?: le racisme est une construction politique et sociale. Pour le comprendre, deux questions doivent être posées?: «?Le racisme, à quoi ça a servi?» et «?À quoi sert le racisme aujourd'hui???»
Les auteur·es partent de l'histoire des Juifs dans l'Europe de la Shoah comme dans les pays arabes colonisés. C'est pour mettre cette histoire douloureuse au service des solidarités antiracistes d'aujourd'hui. C'est le sens des actions évoquées ici, comme le Manifeste des enfants cachés dans lequel des victimes des lois raciales vichystes rappellent que sans la solidarité active de délinquants solidaires, ils ne seraient pas en vie.
Il faut remonter plus loin dans l'histoire?: le racisme d'État a produit la traite négrière, l'esclavage codifié dans le Code noir. Le colonialisme est à l'origine d'un siècle et demi de discriminations légales, dont l'apartheid sud-africain.
Les fondements du profond racisme qui imprègne la société française se trouvent incontestablement dans des institutions, des pratiques et des discours qui ont été élaborées dans le cadre de l'empire colonial français.
Ce livre est une petite pierre à ajouter à la construction d'une nouvel antiracisme politique et décolonial, dans la solidarité avec les mouvements autonomes des racisé·es. -
Chine ; un capitalisme bureaucratique ; forces et faiblesses
Au Loong yu
- Syllepse
- Arguments et Mouvements
- 1 Février 2014
- 9782849504192
Au moment même où l'Union Soviétique s'écroulait, la Chine se jetait dans les bras du capitalisme. Le régime bureaucratique chinois ouvrait ses frontières aux investissements étrangers, privatisait des pans entiers de l'économie et maintenait son régime coercitif d'une main de fer. Licenciements et nouvelle pauvreté sont devenus le lot quotidien de centaines millions de Chinois qui ne sont pas restés pas sans résister.Entre stalinisme et business, quelle est la vraie nature de ce régime chinois ? Avant 2020, la Chine sera devenue la première économie mondiale. Ces trente dernières ont vu des bouleversements colossaux transformer ce pays essentiellement paysan. Désormais la majorité de la population chinoise vit dans les villes. Alors que la chute de l'URSS avait vu la disparition du Parti communiste et l'effondrement de sa mainmise sur la société, la classe bureaucratique chinoise au pouvoir a fait le choix risqué d'entamer un «grand bond en avant» vers le capitalisme tout en maintenant le régime d'État-parti unique.Ces évolutions ont profondément transformé la société. Au sommet, des fortunes colossales se sont accumulées et la corruption est devenue endémique, en bas l'exploitation que ce soit dans les entreprises privées ou d'État s'est intensifiée, les dégâts sociaux et écologiques sont innombrables. La couche dirigeante, âpre au gain, a organisé l'entrée de capitaux étrangers à son plus grand profit. Elle a méthodiquement pillé les biens de l'État et détourné des fonds publics pour accumuler des richesses.L'écrasement à Tiananmen en 1989 du mouvement démocratique initié par le mouvement étudiant, vite rejoint par des centaines de milliers de travailleurs dont certains fonderont un syndicat indépendant, a permis à la couche dirigeante bureaucratique chinoise, profitant de la démoralisation de la société civile née de l'écrasement du mouvement pour la démocratie, de procéder à des contre-réformes économiques et sociales qui ont changé les bases mêmes de la République populaire de Chine. Cette sombre période se clôt. Grèves et révoltes individuelles se multiplient. Un mouvement social se fait jour. La Chine est la veille de nouveaux bouleversements.L'ouvrage revient sur ces transformations et dresse un bilan détaillé de ces années. Après avoir étudié les réformes mises en oeuvre par Deng Xiaoping, il se penche sur les contradictions qui agitent la bureaucratie chinoise et le capitalisme bureaucratique auquel elle a donné naissance. Il analyse également, à partir de cas concrets, les différentes formes de résistance sociale qui secouent, parfois violemment, les entreprises chinoises d'État ou privées et la campagne face aux spoliations des terres. Enfin, il revient sur la politique du Parti communiste chinois à l'égard du Tibet et dénonce sa politique d'assimilation forcée du peuple tibétain.
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Créateurs d'entreprise lancez-vous
Frédéric Turbat
- Editions Privat
- Arguments Privat
- 27 Avril 2012
- 9782708901193
Entrez dans un monde d'opportunités: créez votre entreprise! Que vous vous soyez déjà lancé ou que vous l'envisagiez, vous avez des questions pratiques sur le choix du statut juridique, la meilleure voie pour protéger famille et patrimoine, la retraite ou encore l'organisation. Avec ce livre, un expert-comptable, partenaire essentiel des projets de création, vous conseille et vous guide pas à pas dans vos choix et démarches. Loin de se limiter à présenter les statuts juridiques et sociaux envisageables, il donne les clés essentielles pour créer ou reprendre une entreprise.
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L'Économique fétiche : Fragments d'une théorie de la praxis capitaliste
Alain Bihr
- FeniXX réédition numérique (Le Sycomore)
- Arguments critiques
- 26 Novembre 2015
- 9782402036788
Cet ouvrage se situe à contre-courant de la mode idéologique actuelle qui fait feu de tout bois contre la pensée de Marx, en l'assimilant abusivement aux déformations bureaucratiques et étatistes de sa postérité, évitant ainsi de l'affronter sur son terrain même : celui de la théorie critique de la pratique sociale. Dans cette perspective, l'ouvrage s'attache en particulier à reprendre en les approfondissant les principales thèses marxistes de l'économique comme monde réifié et représentation fétichiste. Il s'efforce d'analyser dans toutes ses implications le développement monstrueux de l'aliénation marchande au sein du monde moderne. Chemin faisant, c'est le processus de la reproduction du capital comme rapport social qui se révèle comme problématique centrale au sein du capitalisme actuel. De ce processus, il est ici proposé une première approche globale qui met en évidence le rôle médiateur fondamental qu'y jouent certaines formes mentales et sociales : la marchandise, la centralité urbaine, la contractualité civile, le spectacle, l'État. Ainsi s'esquissent les éléments d'une théorie à la fois globale critique et utopienne du mode de production capitaliste dans son ensemble.
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De la dissidence : Le Régime idéologique soviétique et la dissidence
Claude Orsoni
- FeniXX réédition numérique (Nautilus)
- Arguments
- 29 Octobre 2015
- 9782402020411
« Le rôle et l'importance des dissidents, comme plus généralement de tous ceux qui prennent le droit de s'exprimer comme ils l'entendent : contribuant, même à un niveau « moléculaire », à la production d'idéologies véritables, vivantes, ils proclament et approfondissent le conflit et l'incompatibilité de celles-ci avec la version officielle de la réalité soviétique ; ils mettent ainsi en difficulté le pouvoir par le simple fait qu'ils restaurent et propagent quelque chose de la vitalité sociale qui celui-ci pourchasse. » « C'est donc la nature même du régime soviétique qui donne sa force et son impact à la dissidence sous toutes ses formes. Un régime qui s'efforce d'inhiber et de censurer toute activité idéologique est dévoilable dans sa nature totalitaire à partir de toute idéologie, quel qu'en soit le contenu, si celle-ci s'élève sur le terrain même où il tente de faire régner le silence, en le saturant de sa seule parole morne et vide. »
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Texte intégral révisé suivi d'une biographie d'Herbert Marcuse. Dans "Éros et civilisation", Herbert Marcuse renouvelle l'interprétation marxiste des structures sociales répressives à la lumière d'une relecture de Freud. Il conteste le freudisme comme théorie de l'intégration psychologique individuelle dans la société et renverse la conception freudienne des pulsions. Il y découvre aussi toute l'importance de l'imagination et des forces d'utopie qui, à l'oeuvre dans l'art, par exemple, semblent renfermer la promesse d'un accomplissement du principe du plaisir. Au lieu de voir dans la pulsion de mort le principal moteur de la destinée humaine, il soutient que Éros (ou principe de plaisir) est la seule force capable de lutter contre l'ordre établi (principe de réalité) et contre Thanatos, source de toutes les résignations et de tous les pessimismes. Il s'agit pour lui, exactement comme le fait Jacques Lacan à la même époque, mais par d'autres moyens, de redonner au freudisme ce statut de doctrine subversive qu'il a perdu à force de s'édulcorer au contact des psychothérapies hygiénistes et pragmatiques des sociétés industrielles normalisées. Marcuse prône ainsi une théorie de la libération qui le conduit à imaginer une société fondée sur le dépassement des conflits et la possible pacification de l'existence.
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Les romans de Robbe-Grillet
Bruce Morrissette
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- Arguments
- 9 Janvier 2020
- 9782707350206
La publication des romans d'Alain Robbe-Grillet, traduits à l'heure actuelle dans quatorze langues, puis la sortie de son film "L'année dernière à Marienbad", constituent une étape sans doute décisive à l'issue d'un après-guerre où la littérature française restait marquée de l'empreinte Sartre-Camus. Cependant, le grand nombre des études suscitées en France et à l'étranger par l'oeuvre de Robbe-Grillet ne faisait que mieux ressortir à quel point celle-ci était mal connue, même de ceux qui en parlaient le plus souvent. Bruce Morrissette n'a pas voulu faire oeuvre d'exégète, mais plutôt de professeur : c'est à une explication de texte précise, concrète, méthodique et souvent surprenante qu'il nous invite ici. Ce livre se trouve donc être une lecture au second degré qui, comme il est d'usage, nous permet de découvrir, autant et peut-être mieux encore que l' « objet » du débat, le « sujet » qui le dirige.
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Libéralisme et question sociale
Claude Harmel
- FeniXX réédition numérique (Association pour la liberté économique et le progrès social (ALEPS))
- Arguments libéraux
- 13 Novembre 2020
- 9782307114086
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Les causes de l'inflation française, 1966-1976
Jean Marczewski
- FeniXX réédition numérique (Association pour la liberté économique et le progrès social (ALEPS))
- Arguments libéraux
- 30 Octobre 2020
- 9782307113973
Fondée en 1967 par des universitaires, des journalistes et quelques industriels, l'Association pour la liberté économique et le progrès social a pour tâches, d'après l'article 2 de ses statuts : d'étudier l'ensemble des conditions qui permettent aux sociétés humaines de vivre dans la liberté, et de progresser de manière continue au profit de tous ; d'affirmer et de diffuser, dans l'opinion, les principes et les thèses d'un libéralisme actuel et d'avenir. L'actualité du libéralisme n'est plus à démontrer. Les doctrines traditionalistes sont dépassées et les derniers régimes qu'elles ont inspirés ont disparu récemment. Le collectivisme centralisé et planificateur a échoué. Il aboutit à la suppression totale des libertés, et il se trouve ainsi en contradiction absolue avec sa propre idéologie. Le socialisme autogestionnaire n'est encore qu'une médiocre résurgence de l'anarchisme. En face de ces échecs, le libéralisme est la seule conception cohérente d'hommes vivant libres dans une société organisée. Mais le libéralisme est, par définition, une doctrine d'évolution. On doit trouver une formule pour chaque époque et chaque pays. C'est à cet effort d'analyse et de réflexion que se consacre l'ALEPS.
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Introduction à la modernité
Henri Lefebvre
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- Arguments
- 9 Janvier 2020
- 9782707350237
Chacun parle couramment d'art ou de pensée moderne, de techniques modernes, d'amour moderne, etc. Malgré l'usage et les abus, le mot n'a pas perdu son prestige. Il sert dans la publicité, dans les propagandes et dans l'expression de tout ce qui est ou paraît nouveau. Mais que signifie-t-il exactement ? Ambigu, ce mot révèle à l'analyse deux sens et recouvre deux réalités : tantôt il désigne une exaltation plus ou moins factice et soumise à la mode, tantôt il indique un certain nombre de problèmes et de possibilités (ou d'impossibilités). La première acceptation peut se nommer « modernisme », la seconde « modernité ». Le modernisme est un phénomène sociologique : l'acte d'une conscience sociale qui peut avoir ses lois. La modernité est une motion liée à une critique naissante et à une problématique définissable. Les douze préludes que contient ce volume s'efforcent de distinguer modernisme et modernité, pour saisir leurs rapports dialectiques. Ils cherchent à préciser les contours de la notion de « modernité », en formulant les questions qu'elle pose ou plutôt qu'elle enveloppe. Ce qui ne va pas sans une contestation radicale des réalités et des idées qui semblent établies dans notre société dite moderne.
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Le Parti bolchevique
Pierre Broué
- Les Éditions de Minuit (réédition numérique FeniXX)
- Arguments
- 30 Mai 2019
- 9782707333513
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.