Entre le doute et l'espoir, entre l'effroi et le désir, entre la densité et l'intensité, il y a tout le confort de l'incertitude. L'argile et le marbre y cisaillent l'éther. Le tu et le je y sculptent un nous en quête de socle. Chaque prochain pas est un précipice. Ne restent que des empreintes dans l'encre vitreuse des lucarnes, plaies dans les alcôves asymétriques de la rencontre de l'autre.
Nous n'aurons plus à nous nommer;
nous serons seuls.
Nous n'aurons plus à nous aimer;
nous serons sans doute.
Nous n'aurons plus à vouloir nous tuer,
mais à ne pas vouloir mourir;
nous serons irrésurrectibles.
Une poésie de l'altérité, de l'ultime intimité, du «jaugement dernier», du «taraudage», de la «ligature des tromperies» qui nous fait sentir combien la solitude est commune.
Enfant au regard cocasse et lucide, amoureuse des odeurs, des saveurs et des mots, Béate se désole d'avoir des parents qui ressemblent à des enfants, une soeur calculatrice et un frère lémurien. Le temps qui passe lui apprendra à voir sa famille sous un autre angle : ses parents sont dévastés, sa soeur a une tête de scientifique et son frère est... schizophrène.
Après la mort tragique de ce dernier, Béatrice devra affronter la culpabilité, le passé et surtout la vie qui continue, toujours et encore, malgré tout. Entourée de Wu, une Chinoise qui n'en est pas une et qui peint de grotesques personnages, et de Monsieur Pham, le charismatique Vietnamien du dépanneur qui fait de délicieux rouleaux impériaux, elle découvrira le réconfort et la douceur de l'amitié.
Écrit avec une finesse et une fraîcheur remarquables, Quelque chose comme une odeur de printemps embaume le souvenir d'un hiver beau et glacial, non sans laisser quelques engelures.
La France n'a jamais été aussi riche, aussi bien soignée et éduquée, autant en paix avec ses voisins. Le monde entier - ou presque - est séduit par son climat, sa géographie et, plus encore, par son art de vivre et sa civilisation. Amnésies françaises est un ouvrage utile pour comprendre le paradoxe d'une nation qui devrait être heureuse et ne l'est pas.
Frank Guyon a choisi d'explorer l'histoire de France à la recherche des vertus fondamentales des Français, le travail intelligent depuis les Gaulois, la liberté de penser depuis Voltaire, l'égalité depuis la Révolution. Ce parcours lui permet de découvrir la maxime qui a permis aux Français de vivre ensemble sans y être contraints : Plus de justice par plus d'égalité. L'ignorance de cette maxime au cours des dernières décennies a donné naissance à une société éclatée entre ses élites, ses quartiers, ses travailleurs pauvres - les Gilets jaunes - et son immense classe moyenne.
Un ouvrage qui intéressera tous ceux qui ne veulent pas léguer à leurs enfants et petits-enfants une France coupée de ses racines qui aurait renoncé à maîtriser son destin.
«Sarah boit son thé calmement et remonte une mèche de cheveux d'un geste distrait.
Tu es vraiment gentille d'avoir bravé la pluie, lui dis-je de nouveau.
C'est normal. Il m'aurait demandé pourquoi on va pas voir papi. Il s'est habitué à ces visites. D'ailleurs, à ce propos, continue-t-elle, en baissant la voix, je crois qu'il faut qu'on se parle toi et moi.
Ah? Je t'écoute.
Elle fait signe d'attendre un instant et sort de son sac quelques voitures miniatures dont la Batmobile, Batman et son acolyte Robin et les confie à Dimitri qui se met aussitôt à jouer à côté de nous, à la table voisine qui est vide.
Rodney et moi, ça ne s'améliore pas. C'est vraiment difficile. Je ne le comprends plus. Il est grincheux, irritable et casanier. Je lui ai dit que j'allais voir ma soeur à Mississauga pour quelques semaines, peut-être un mois afin que chacun de nous réfléchisse à notre relation.
Et qu'est-ce qu'il a dit?
Il n'était pas très content, mais il a accepté. Je pars demain avec Dimitri. Tu comprends maintenant pourquoi il ne fallait pas rater notre rencontre.»
Un jeune homme, Cédric Poitras, accumule les mauvais coups depuis son entrée au secondaire : cours séchés, vols à l'étalage, alcool... rien ne semble l'arrêter.
À bout de nerfs, ses parents l'expédient chez son grand-père paternel, propriétaire d'un centre de ski en Colombie-Britannique, le mont Renard. Là, son aïeul ne lui épargne aucune tâche, en plus de l'obliger à passer ses soirées sur Internet pour obtenir son diplôme.
Bientôt, il s'intéresse, malgré lui, à la bonne marche de la station et aux mystérieux problèmes qui s'y manifestent depuis peu. Avec l'aide de ses amis, Chuyên, Tantine Jé, Stanislas et Blanche, la jolie monitrice, il aidera son grand-père à affronter la menace qui plane sur la montagne.
Dans la même veine que son précédent roman, «24 heures de liberté», Pierre-Luc Bélanger livre ici une autre histoire pleine de péripéties et de rebondissements.
Andrée Christensen nous invite à pénétrer dans son jardin, véritable atelier à ciel ouvert et source inépuisable de réflexions et de méditations sur le visible et l'invisible. Elle nous dévoile un monde de contrastes entre la terre qui se dépouille et l'extravagance du règne souterrain, alliant les forces intimes aux secrets touffus, parfois violents, de la nature.
ainsi
je serai devenue
jardin
là
où tout se tait
pour mieux percevoir
dans l'écho de la beauté
l'inaudible
du commencement
Dans une éclosion d'images, où chaque vers est ciselé avec la précise géométrie d'un flocon, Andrée Christensen nous fait découvrir l'ADN végétal, minéral et animal de l'hiver.
Six victimes en douze mois. Des prostituées sont retrouvées sans vie sur la voie ferrée où passe le West Coast Express. Un tueur en série rôde et sème la terreur à Vancouver dans le Downtown Eastside, l'un des quartiers les plus pauvres et les plus criminalisés en Amérique.
À travers des récits entrecroisés, gravitent une galerie de personnages aussi marginaux qu'attachants : Raymond, un sans-abri qui pousse son panier inlassablement pour fuir ses démons, Jarod, le chef de gang sans pitié, traqué par la police, Sylvia, Inga et plusieurs filles qui vivent dans un climat de violence permanente... entre les clients et la drogue.
Au coeur de cette tourmente, Rachel, son mari François, policier de la GRC, et leur fille Sophie cherchent à trouver leurs repères dans leur nouvelle province d'adoption et verront leur vie transformée de façon irréversible.
Éditeurs déchus ou en fuite, personnages à la dérive, conspirateurs et marginaux : les héros dégradés qui peuplent Le tribunal parallèle partagent une même soif d'absolu dans une société asséchée par le conformisme et les diktats sociaux. À l'image de l'écriture qui les anime, ils sont tout entiers tendus vers un ailleurs où se profile une inquiétante éthique de l'autre.
Si notre ultime liberté sur terre est celle d'aimer malgré tout et malgré soi, il nous reste peut-être un peu d'espoir, un brin de cosmos à découvrir, quelques particules d'une île déserte où féconder nos rêves les plus intimes...
Tout cela nous semble si fragile : le jour au bord de la fenêtre, le vide au bout du sens et de l'éblouissement.
Avec La fluidité des heures et, pour la première fois, à travers le poème en prose, Michel A. Thérien évoque l'inexorable besoin d'aimer et l'inévitable vertige qui l'accompagne.
Le troisième roman pour adultes de Daniel Marchildon est aussi son projet le plus ambitieux en vingt ans de carrière littéraire. La science qu'il a acquise passionnément sur la fabrication et l'histoire du whisky s'y trouve habilement transformée en une fiction irrésistiblement enivrante.
Fresque historique entremêlant la fascinante odyssée du scotch à l'étonnant récit de la vie côtière de la baie Georgienne, cette saga familiale mouvementée sillonne deux continents, trois lignées et plusieurs générations.
« L'eau de vie », c'est le uisge beatha, whisky en gaélique écossais, une eau qui coule dans le sang et engendre la vie - mais provoque souvent la mort aussi.
Poussée par une voix mystérieuse, Élisabeth Legrand s'investit complètement dans un projet insensé : ouvrir une distillerie à Pointe-au-Phare, sa petite communauté isolée du nord de la baie Georgienne, pour y élaborer du whisky single malt à partir d'anciens stocks de Glen Dubh, un scotch disparu dans des circonstances tragiques.
Parallèlement, à travers le passé de la famille des Fearmòr, les créateurs du célèbre Glen Dubh, en Écosse, se profilent les grands moments du whisky, en passant par les luttes meurtrières menées par les distillateurs clandestins, l'essor et la chute des empires de l'eau-de-vie écossaise.
Chagaratt el-Dorr, esclave offerte au calife de Bagdad et devenue en 1238 première femme du sultan d'Égypte et de Syrie, Al-Salih, va connaître un destin remarquable. D'une grande beauté, aussi séductrice qu'intelligente, elle deviendra l'éminence grise du sultan qui réussira notamment, grâce à elle, à repousser la septième croisade menée par les Francs sous le commandement de Louis IX (saint Louis).
À la mort d'Al-Salih, elle brisera même la loi musulmane ancestrale en accédant au sultanat. Elle sera ainsi la seule femme ayant jamais régné sur un pays arabo-musulman. Mais cette révolution culturelle et religieuse lui attirera des oppositions féroces. Et Chagaratt el-Dorr devra affronter seule l'alliance haineuse de ses nombreux ennemis...
Roman chatoyant, fresque impressionnante qui se déploie entre le Nil et l'Euphrate, intrigues dans le harem, La sultane dévoilée est surtout un grand roman d'amour, un hymne à la liberté et un appel à l'égalité entre les femmes et les hommes.
En 1610, Étienne Brûlé, alors âgé de 17 ans, se retrouve chez les Hurons. Pour survivre, il n'aura d'autre choix que de devenir un des leurs. Très tôt, il adoptera leur façon de vivre et maîtrisera leur langue, au point de mériter le titre de «fils des Hurons». La métamorphose sera telle que Champlain le reconnaîtra à peine, en 1611, à son retour dans la jeune colonie. Chargé de guider son capitaine en Huronie, Étienne organisera une grande expédition de guerre contre les «Yroquois». Sa mission : rassembler les guerriers du peuple andaste vivant au sud du lac Ontario et rejoindre Champlain, accompagné des Hurons. Ce rendez-vous réservera bien des surprises.
En ce 400e anniversaire de la présence française en Ontario, Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé présentent ici le deuxième d'une série de trois récits captivants sur les péripéties et les exploits d'Étienne Brûlé, ce véritable héros canadien-français, surnommé à juste titre le «Champlain de l'Ontario».
Si vous pouviez concevoir et élever une enfant pour en faire l'arme parfaite qui mettrait fin à la guerre et au terrorisme, le feriez-vous, même au prix de briser sa vie ?
À Montréal, dans un futur proche, un savant hanté par ses souvenirs de guerre travaille sur un dossier ultrasecret : le projet Ithuriel. Depuis sa naissance, la petite Lara a été soumise à des traitements extrêmes, isolée du monde, privée de stimuli intellectuels. Elle deviendra une arme redoutable capable de court-circuiter les conflits mondiaux... et de conférer à son détenteur une supériorité indéniable.
Un jour, dans la Pyramide érigée au sommet du Mont-Royal, une démonstration tourne mal et Lara s'échappe dans un monde inconnu et terrifiant...
Combinant science-fiction et critique sociale, Michèle Laframboise propose aux jeunes un récit d'anticipation palpitant qui les fera réfléchir à ce qui les attend aux plans politique, économique et écologique.
Les systèmes graphiques, dont l'orthographe du français examinée dans cet ouvrage, sont des constructions sociales résultant d'un enseignement explicite. Leur forme et leurs caractéristiques sont souvent le produit d'une longue évolution historique où se mêlent les contacts des cultures, les changements phonétiques de la langue, les progrès techniques, les normes sociales et diverses formes de pouvoir. Sont rassemblés dans cet ouvrage deux groupes de textes complémentaires, l'un centré sur l'histoire de l'orthographe française, l'autre sur sa pratique. Ces textes sauront capter l'attention des lecteurs intéressés à l'histoire des langues, aux rapports entre la langue et la société, à l'enseignement et à l'apprentissage de la langue écrite, à l'évaluation des habiletés en lecture ou en écriture et, plus généralement, aux grands débats sur la langue française.
Les vampires, ça n'existe pas ? C'est bien ce que croyait le sergent Dubuc, jusqu'à ce que Stéphanie Nadeau-Labadie, une jeune fille de dix-sept ans, soit retrouvée morte en pleine nuit, au vieux cimetière des Anglais de Chesterville, vêtue d'une belle robe blanche et... une morsure à la gorge.
Dubuc, épaulé de son fidèle acolyte, Lucien Langlois, découvrira l'existence de la Société de Dracula ainsi que d'une cellule secrète regroupant des vampires sanguinaires. L'enquête les mènera sur la piste de plusieurs personnages intrigants : Carmella, la coloc de Stéphanie, Julius Boisvert, qui accompagnait Stéphanie au cimetière, Frédéric Champigny, le professeur d'histoire qui initie ses élèves à la période gothique, et Prince Richard, un jeune marginal qui prétend être la réincarnation du vampire Verango, mort il y a cent-dix-sept ans...
Dans cette nouvelle aventure du célèbre sergent Dubuc, Claude Forand nous promène avec délectation entre de vrais et de faux vampires qui réussiront à confondre même les plus sceptiques.
Trois décès subits, trois départs tragiques, violents, inexpliqués ont tôt fait d'empoisonner la vie de Léa Gauvain. Chaque jour, un geste, une musique, un événement ramènent ses proches à sa mémoire. Rien de tel que des morts qui s'incrustent pour gâcher l'existence de ceux ou celles qui restent !
Le souvenir sans tache que Léa entretient avec ses disparus la conforte dans sa profonde affliction jusqu'à ce qu'elle soit confrontée à la maladie et que la découverte de faits troublants vienne lever un voile sur le véritable passé des gens qu'elle croyait si bien connaître.
Tout au long de sa descente aux enfers, la présence inconditionnelle de son chien Pavlov, pour qui la vie continue, trace petit à petit un chemin différent, qu'elle emprunte presque à son insu...
Sans détour, Celle qui reste raconte, dans un style mordant et moqueur, l'histoire de ceux et celles qui partent sans jamais nous quitter vraiment.
Un homme traverse un désert. Deux amies partent en excursion. Un éleveur de chevaux quête son chemin vers l'hippodrome. Une foule se fait parachuter des billets de loterie. Au début, tout semble vraisemblable... Et puis, soudain, une faille - un regard différent, une attention autre, une logique détournée, un ancrage précis - et nous voilà entraînés malgré nous dans une histoire bien étrange.
Côtoyant tantôt l'absurde, tantôt l'horreur, la fantaisie ou le mystère, les nouvelles réunies dans ce recueil s'amusent, dans un style juste et délicat, à nous surprendre, parfois à nous confondre, pour nous faire réaliser que la vie n'est pas toujours aussi ordinaire qu'on croit.
Angéline, Lilith, Mélusine. Trois prénoms, un seul personnage énigmatique, assoiffé d'envol et de créativité, qui vit au coeur d'une forêt, en symbiose avec la nature. C'est en suivant une confrérie de corneilles en pleine tempête de neige que Beltran Aguilar, hybrideur de roses et ancien pianiste, rencontre la mystérieuse femme aux pas ailés, résurgence de la Mélusine mythique. Au fil de la fascinante révélation de leurs origines, s'amorce entre ces deux solitudes aimantées une relation aussi improbable qu'espérée.
Artiste marginale, victime de préjugés, Mélusine est internée à la suite d'un délit étrange. Forte des pouvoirs de l'imaginaire, cette femme-oiseau, ivre de liberté, tentera de transformer les barreaux de sa cage en labyrinthe salvateur.
Après leur rencontre improbable à Paris en 1767, à l'aube de la Révolution française, Sophie et François, comte de Besanceau, sont téléportés au 21e siècle dans un laboratoire en Californie. Retenus prisonniers par des scientifiques soucieux d'étudier ces deux étranges phénomènes, ils parviennent à se libérer. S'engage alors une course-poursuite qui les ramènera à Paris, chez les descendants de François, afin d'échapper aux agents de la CIA qui les talonnent...
Si Sophie retrouve avec plaisir les avantages de la vie moderne, ce voyage dans le futur causera tout un choc à François : ascenseur, automobile, avion, ordinateur, téléphone cellulaire... autant d'inventions vertigineuses pour cet aristocrate parisien né au siècle des Lumières !
Poursuivant l'aventure de iPod et minijupe au 18e siècle, Louise Royer révèle ici les dessous d'une opération scientifique secrète, dont sont accidentellement victimes deux jeunes amoureux que deux cents ans séparent.
Avec sensibilité et sérénité, Hélène Harbec nous fait vivre les derniers mois d'un homme malade, que sa fille a choisi d'accompagner jusqu'à la mort.
Chambre 503. Dernier lieu d'un homme qui marche lentement vers la mort.
À son chevet, sa fille.
De mois en mois, elle assiste, impuissante, à la souffrance et à la dégradation physique de son père. À chaque visite, elle note dans un carnet ses échappées, ses petits oublis, comme ses beaux moments de lucidité, tapissés de souvenirs et d'éclats de rire.
À l'image du voyage qui transforme les voyageurs, cette traversée du temps et de l'espace laisse ses empreintes tant chez celui qui se meurt que chez celle qui veille.
À Chesterville P.Q., la petite communauté du monastère du Précieux-Sang est secouée par un meurtre ignoble : le Frère Adrien est retrouvé mort dans la grange... un crucifix enfoncé dans la gorge. Le seul témoin du meurtre semble être le garçon de ferme, mais Zacharie, un simple d'esprit, a disparu cette nuit-là.
Le sergent Roméo Dubuc mène l'enquête, avec son éternel comparse, Lucien Langlois. Malheureusement pour eux, les indices se multiplient et brouillent les pistes : tatouages mystérieux, secte hérétique, passages secrets. Est-il possible que ces hommes de Dieu, qui consacrent leur vie au travail manuel et à la prière, aient vendu leur âme au diable ?
Dernière cigarette pour des soldats sur le front. Dernier recours d'une jeune mère dans un bidonville. Dernier appel d'un romancier claustrophobe. Dernières larmes versées en plein désert. Dernier repas du condamné. Dernier combat de boxe... qui se termine mal.
Qu'elles soient campées au Canada, aux États-Unis, au Mexique ou en Égypte, les onze nouvelles réunies dans ce recueil font entendre des voix parfois désespérées, souvent désemparées, ironiques ou tendres. Acculés à leurs derniers retranchements, les personnages de La dernière allumette se retrouvent en équilibre sur le mince fil du présent, prêts à basculer dans le vide.
Dans une écriture vive et sensible, Aurélie Resch propose des histoires singulières et touchantes, qui rappellent la fragilité de la destinée humaine.
Le pays dans le pays, c'est le regard sensible des artistes Serge Jauvin, photographe, et Francine Chicoine, écrivaine, sur la splendeur et la démesure de la Côte-Nord.
Ouvrez ce livre, prenez le temps de le voyager. Ceci n'est pas un jeu ni un dépliant publicitaire. Ceci est un long poème, des images et des images, à propos du respect de la terre.
Ouvrez ce livre qui s'ouvre sur un pays. Peut-être fera-t-il que le passant de demain, plutôt que de parler de l'éloignement, du froid, de l'apparente platitude, attrapera au vol la plus belle piqûre qui soit : celle qui fait que nos yeux finalement s'ouvrent à la beauté immémoriale de la Côte et du Nord.
Après s'être établi au pays des Hurons et avoir préparé avec eux l'expédition de Champlain contre les Yroquois, Étienne Brûlé poursuit son aventure en faisant de nouvelles explorations. Malheureusement, la présence des missionnaires auprès des Hurons vient brouiller les cartes. Ce troisième tome nous entraîne à travers les conflits que l'aventurier connaîtra non seulement avec les autorités de la Nouvelle-France et les Anglais, mais également avec ses meilleurs amis, les Hurons. Il nous révèle, aussi, la fin tragique que le destin lui a réservée.