Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
La mort de l'enfant, c'est la tragédie par excellence. Autour, la vie continue. Alors commence, pour les parents anéantis d'un coup, un long chemin de refus et d'abattement, de colère et de culpabilité : ainsi, finit par s'apprivoiser l'absence et se refermer une blessure que l'on croyait béante à jamais.
La maman qui s'exprime dans ce livre, a connu le malheur de perdre une petite fille de sept ans. Ici, il s'agissait du cancer. Mais les causes sont multiples (maladie, accident, suicide, mort subite du nouveau-né, assassinat...). Annick Ernoult-Delcourt a voulu rencontrer les parents, les écouter, partager leur détresse, apprendre d'eux la voie de la sérénité, la communiquer.
Par-delà ces cas particuliers, se dégage une grande leçon d'humanité, qui aidera tous ceux qui sont confrontés directement à la mort de l'enfant, ou qui veulent soulager la peine des autres.
Un très beau témoignage, fraternel et vrai.
À partir d'une histoire critique de l'idée que se sont faite de la notion de raison, Platon, Aristote, Descartes, Hume, Kant, Hegel...
Les pépites : ces tout petits morceaux de métal précieux, que l'on recueille avec précaution ! Voici ce qu'Étienne Brot nous propose de trouver dans la Bible, alors que nous pensons la connaître déjà, ou que nous l'écoutons d'une oreille trop habituée ! Pour qui scrute l'Écriture, apparaissent des joyaux. À travers les récits de la Création, du péché originel, de la Visitation... nous découvrons des "clés" pour nos débats contemporains. Nous serons surpris de voir que l'environnement, les Droits de l'homme, la condition de la femme, par exemple, sont déjà présents dans la Bible. Car le livre de la Parole de Dieu contient tout. Peu à peu, à celui qui l'interroge en Vérité, l'Écriture dévoile ses trésors. Allons à la découverte des pépites bibliques !
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En 950 avant notre ère, alors que ni Rome, ni Athènes ne sont fondées, et que Bouddha ou Confucius ne sont pas encore apparus, au royaume de Saba une jeune reine, déçue par les trois divinités sabéennes, appelle de toute son âme un dieu qui pourrait l'apaiser, et, à l'insu des prêtres du temple de Marib, décide d'envoyer à sa recherche les deux hommes en qui elle a le plus confiance. Le premier, son cousin, prince de Saba, partira dans l'Inde des Aryens et à Babylone. Le second, un Phénicien, interrogera sur leur religion les marchands de toutes nations qui se pressent à Memphis sur le Nil. Émotions et embûches guettent les voyageurs au cours de leur extraordinaire mission. A Byblos, en Phénicie, le petit Rus succombera-t-il entre les bras d'or de la déesse Baâlat ? En Inde, Jali, la belle Kshatrya, réussira-t-elle à fuir le cruel destin que lui réserve le Conseil des Brahmanes ? A Babylone, l'illustre et saint roi Nabu-Mukin-Apli consentira-t-il à dévoiler les secrets de ses innombrables divinités ?... Enfin le dieu d'Israël se manifeste, alors la reine de Saba, accompagnée par sa suite et par un millier de chameaux porteurs de fabuleux présents, se rend à Jérusalem, auprès du roi Salomon. Leur rencontre entre dans la légende. « Au nom de la reine de Saba » est le roman d'une quête qui rappelle celle du Graal, où les aventures ressuscitent des splendeurs évanouies et une spiritualité vieille de trois millénaires.
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L'Éternité, est-ce pour aujourd'hui ou pour demain ? « Le Royaume de Dieu n'est pas une simple maison de campagne pour le dimanche, mais notre résidence principale pour toute la semaine. » Oui, nous pouvons vivre l'Éternel au quotidien. Pour celui qui expérimente l'amour de Dieu, la vie « ordinaire » devient « extraordinaire ». Il éprouve une grande joie à voir se confirmer ce que, en son for intérieur, il espère : avec le Seigneur, vivre pleinement ! À l'image de la Création faite par Dieu en sept jours, le lecteur puisera - à travers sept thèmes de notre vie « ordinaire » - répartis selon sept « journées » -, une méditation et une lumière nouvelle à travers les « tribulations » de sa vie familiale, conjugale, personnelle, sociale, professionnelle... Dès ici-bas, tout événement peut être vécu différemment sous le regard de Dieu : nombreux sont les témoignages qui l'attestent ! Une approche oecuménique et accessible à tous, un enseignement vivant, illustré d'exemples concrets, font de ce livre - à la fois sérieux et souriant - le compagnon de ceux qui cherchent, auprès de leurs frères aînés dans la foi, de nombreux motifs d'être heureux dès aujourd'hui !
Lorsqu'un couple part à la dérive, qui ose croire encore à une reconstruction possible, à un nouveau bonheur ? C'est pourtant là « l'oeuvre de Dieu » en un foyer déchiré, celui de Jacques et de Françoise, dès lors qu'ils ont accepté le chemin de conversion qui s'ouvrait à chacun d'eux, au même moment. Rien de brutal ou de radical, mais la découverte éblouissante des merveilles du Seigneur et... un cri vers Lui ! Commence alors un long chemin d'apprentissage du pardon, de l'abandon, de l'écoute... Chemin de guérison des coeurs jusqu'à la victoire finale où chacun découvre sa place et la sainteté à laquelle il est appelé au sein du couple, dans l'harmonie voulue par Dieu. À travers ce témoignage d'un couple « ordinaire », dont la vie est transformée peu à peu par l'Esprit-Saint, de nombreux foyers trouveront courage et foi sur leur chemin de conversion et d'amour. Cet accompagnement fraternel leur montrera que l'espérance « n'est pas déçue »...
Prenez une bonne dose de foi bretonne, ajoutez-y un grand verre d'esprit chevaleresque, mélangez-y trois cuillerées d'audace d'un Duguay-Trouin, quatre feuilles de Jules Verne, six gouttes de sirop extrait de Chateaubriand et, la grâce de Dieu aidant bien sûr, vous obtiendrez un missionnaire malouin de bonne race, qui s'appelle Alain de Boismenu. Il naquit le 27 décembre 1870, à Saint-Malo, patrie des grands Corsaires, en face du Grand Bé, onzième enfant d'une noble famille d'armateurs bretons. Durant son enfance, dans une île de la Rance baptisée « L'isolée », avec son cousin Yves Bazin de Jessey, son compagnon de jeu, il vécut l'aventure de « l'Île mystérieuse » avant de s'embarquer plus tard pour le Pacifique et de devenir, à 28 ans et pour plus d'un demi-siècle, l'évêque des Papous dans l'île la plus grande, la plus insalubre et, à l'époque, réputée la plus sauvage du monde : la Nouvelle-Guinée. Après sa mort, en 1953, un de ses plus proches collaborateurs fera l'éloge de « cet évêque toujours en route, à pied, à cheval, en bateau, en pirogue, que rien n'arrête, qui voudrait être partout à la fois pour soutenir, encourager, inspirer, avec charité et humour, qui se donne sans réserve à sa charge, que seule la fièvre peut freiner et qui fait tout cela avec la plus grande simplicité et le plus grand naturel. Un entraîneur qui paie de sa personne et qu'on suit avec joie. » Ce n'est pas pour rien que tout le monde, dans la Mission, l'appelait « smiling face » (l'homme au sourire). Il rayonnait.
Chacun investit, à la préparation de son métier, un bon nombre d'années. Mais pour préparer notre vie affective, combien de temps investissons-nous ?
Il n'y a guère de « service après-vente » pour les couples amoureux.
Et pourtant, la longue enquête que nous avons menée, le prouve : adolescents et adultes, pour la plupart, continuent à croire à la fidélité (bien qu'ils ne l'avouent pas toujours en public !). « Quand les parents sont divorcés, est-ce qu'ils s'aiment encore un peu ? », nous demande un élève de cinquième.
Résolument optimiste, notre livre est une sorte de manuel de navigation, à l'usage des amoureux. Nous y parlons d'amour et de sexualité, d'éducation et de formation. Mais il n'y a pas d'itinéraires tracés d'avance, pas plus que de recettes d'amour.
Chaque femme est unique, chaque homme est unique. Chacun a un espace intime, un jardin secret, où il éprouve sa singularité et sa solitude. L'amour provoque une effraction dans le mur de cet enclos. « Les deux qui s'aiment » peuvent-ils accéder au secret de l'autre, trouver le sens de l'amour qui les fait vivre ?
Coup de foudre ? Amour au long cours ? Mariage ? Avant de s'engager, cela mérite réflexion.
Gtz von Berlichingen, un chevalier d'empire du XVIe siècle germanique, n'avait pas vingt ans quand il perdit au combat la main droite. Sa carrière mouvementée ne fut pas terminée pour autant, car un artisan de village lui fabriqua une prothèse, qui lui permit de continuer à manoeuvrer l'épée. De là son surnom de Poing-de-Fer. Un tel personnage, très populaire dans son pays natal, et qu'une fort grossière réponse à un adversaire a rendu aussi célèbre que Cambronne chez nous, fut choisi comme « patron » par une division allemande, formée à l'automne 1943. 17e division de « grenadiers blindés » de la Waffen SS, elle cantonnait dans la région de la Loire, en réserve générale de l'Armée de l'Ouest. Dès l'annonce du Débarquement, la division Gtz von Berlichingen fut dirigée sur la Normandie. Elle combattit aux environs de Carentan, puis dans la zone des prairies marécageuses - au nord de la route de Périers à Saint-Lô - fut encerclée à Roncey, reconquit et abandonna Mortain, avant d'être prise au piège de la poche d'Argentan-Falaise, où furent rayées de la carte les forces allemandes de Normandie. À la fin du mois d'août 1944, il ne restait pas - à la 17e division SS - un millier de combattants sur les dix-sept mille hommes mis en route le 6 juin !
Ces semaines d'enfer, sous les assauts incessants des chasseurs-bombardiers alliés, totalement maîtres du ciel, et face aux attaques des soldats américains, supérieurs en nombre, bien armés et courageux, constituent un des épisodes les plus dramatiques de « la bataille des haies », en Normandie. Le hasard de la guerre a placé les soldats de la division Gtz von Berlichingen dans les secteurs les plus durs. Côte à côte avec les paras du Reich, ces hommes de la Waffen SS, dont beaucoup, très jeunes ou assez vieux, n'étaient même pas volontaires, ont connu l'extrême limite de la résistance humaine face à la peur, à la faim, à la mort. Et leurs adversaires eux-mêmes reconnurent en eux la farouche volonté de se battre jusqu'au bout, à l'image du vieux reître souabe Gtz von Berlichingen, le chevalier manchot au Poing-de-Fer.
Ces merveilleuses histoires d'amour passionnent, quotidiennement, 1 351 130 auditeurs de RTL.
Elles coupent le souffle et vous empoignent.
Le coeur battant, vous partagez les angoisses, les joies, la haine ou les plaisirs de ces couples illustres, qui marquent encore notre époque de leurs empreintes indélébiles, et continuent de nous éblouir. Emile Zola, Bonaparte, Lola Montes, Sarah Bernhardt, Hemingway, Sophia Loren, Bonnie and Clyde, Dominguin, Landru, Colette, Fausto Coppi, Marilyn Monroe, Mussolini et la Petacci, Flaubert et beaucoup d'autres, vous attendent à chaque coin de page.
Découvrez, en eux, les sentiments qui vous habitent peut-être secrètement.
Vivez des amours, hors du commun, en compagnie de ces aventuriers du coeur.
Bastrot enjambe le FM, bouscule Garbisu, prend une mitraillette posée contre le buffet, se précipite à la fenêtre, et vide sur la voiture un chargeur entier : trente cartouches. Puis, il descend, traverse le hall, sort. Dans la traction, à l'arrière, deux officiers du service de sécurité de la Gestapo gisent, renversés sur la banquette...
Les Commandos de France, tous volontaires, formés tardivement en Algérie, au printemps 1944, de jeunes évadés de France, allaient-ils être parachutés sur les Maquis du Massif central ou du Vercors, utilisés pour des actions de sabotage sur les arrières ennemis, ou simplement rattachés aux unités classiques de la Ire Armée française ?
L'épouse d'un ancien commando, Maja Destrem, écrivain, journaliste, correspondant de presse pendant la guerre du Viêt Nam, auteur de reportages sur la Patagonie, la Corée, Taïwan, le Brésil, retrace l'aventure de cette unité hors du commun, qui faillit manquer son rendez-vous avec l'Histoire.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un enfant découvre - sur le chemin de l'école - d'insolites portraits de femmes souriantes, plaquées en haut des murs. Elles ne ressemblent à aucune femme réelle. Elles ne lui rappellent pas non plus les femmes imaginaires, qui peuplent ses rêves : princesses, fées ou sorcières.
Qui sont-elles ? Que peut contenir le monde, qui ne soit ni tout à fait des images, ni tout à fait des femmes ? Cette énigme, des générations d'hommes et de garçons l'ont partagée avec lui. Mais leur mémoire - courte et infidèle - a rejeté la genèse de cette fascination hors de l'Histoire.
Pin-up : si on les a reconnues et célébrées, au temps de leur gloire des années quarante, leur origine est beaucoup plus ancienne. Nées au milieu du siècle dernier, leurs traces se retrouvent, éparpillées dans une imagerie délaissée : photographies, illustrations de revues, affiches, calendriers, cartes postales, publicités, bobines de films, mais aussi graffitis, tatouages et paroles de chansons...
Pin-up : si on a voulu les identifier à quelques stars d'Hollywood, elles étaient infiniment plus nombreuses et méconnues. Au-delà du mythe, se profile le destin obscur de ces femmes anonymes, qui ont prêté à ces images leurs traits maquillés et leurs corps parés : baigneuses, danseuses, prostituées, filles à soldats, modèles, figurantes, actrices, mannequins et prix de beauté...
Pin-up : si ce mot a consacré leur renommée à travers le monde entier, il disait l'habitude prise par les hommes de les accrocher pour marquer leurs territoires. Aussi les pin-up sont-elles inséparables de ces espaces marqués par les bouleversements de cette période troublée : percées populaires vers les plages du littoral, migrations vers la ville en pleine expansion, embarquements sans retour vers les chantiers du Nouveau monde, mobilisations répétées vers les champs de bataille de la Guerre totale...
Depuis un siècle, les psychothérapies naissent et s'ignorent entre elles. C'est à la Sorbonne, qu'elles se sont rencontrées, en 1962, grâce à André Virel, qui en a obstinément poursuivi la symbiose depuis lors, à l'Arbre Vert, 12, rue Saint-Julien-le-Pauvre, à l'ombre millénaire des tours de Notre-Dame. Là, une cave du XIIe siècle est devenue un lieu d'initiation à toutes les psychothérapies, et un creuset des psychologies des profondeurs.
Les fruits de cette confrontation permanente mûrissaient jusqu'ici au seul bénéfice des élèves de l'Institut de psychothérapie. Grâce au présent Vocabulaire, ils sont mis, en partie, à la portée de tous ceux que la psychothérapie intéresse ou concerne.
Pour assurer à cet ouvrage toute la densité et la cohérence désirables, André Virel s'est entouré des représentants les plus authentiques des diverses techniques et doctrines (médecins, biologistes, psychologues, anthropologues). Leurs noms donnent - à eux seuls - la mesure de la qualité de ce Vocabulaire. Pour réaliser enfin un outil de travail complet, les auteurs ne se sont pas bornés à définir les notions relatives aux techniques majeures (Freud, Jung, Adler, onirothérapie) ; ont été mentionnés, substantiellement, les psychothérapies d'inspiration analytiques, les techniques auxiliaires et, à titre de rappel, les concepts psychiatriques de base.
Aboutissement d'une entreprise de synthèse menée depuis plus de dix ans, la présente édition n'est qu'une étape vers des perfectionnements successifs, auxquels nos lecteurs participeront, en nous signalant les points sur lesquels ils souhaitent être plus complètement informés. Tel qu'il est, le Vocabulaire est déjà un auxiliaire précieux, pour tous ceux que leur profession - ou leurs études - attachent aux progrès de la psychologie.
Ce troisième volume de l'histoire des moines en Occident, couvre la période qui correspond à la durée de la monarchie mérovingienne (du début du VIe siècle à 750). C'est l'époque durant laquelle l'Église convertit, à la foi catholique, avec une rapidité étonnante, les nations germaniques : Francs, Alamans, Frisons, Thuringiens, Bavarois, Saxons, Angles païens, Burgondes, Suèves, Wisigoths et Lombards ariens. Les principaux artisans de cette conquête spirituelle sont les moines, qui suscitent - chez les nouveaux convertis - une abondance de vocations religieuses : le VIIe siècle compte parmi les siècles d'or du monachisme.
En même temps qu'ils gagnent ces peuples à l'Évangile, les moines leur révèlent les richesses littéraires de l'héritage gréco-latin, tout en leur apportant une culture nouvelle (théologie, poésie, musique, arts plastiques), un nouvel essor économique (agriculture, artisanat, organisation urbaine), et des institutions politiques fondées sur le respect de l'homme, fils de Dieu en Jésus-Christ.
Jean Marcilly a débuté, à 18 ans, dans le journalisme. Après avoir effectué le premier reportage au-delà du "rideau de fer", il travaille dix ans au New York American Journal, à la rubrique des affaires criminelles françaises. C'est alors qu'il entre en contact avec le "Milieu", et qu'il se lie avec Attia, d'une amitié qui ne cessera qu'à la mort de Jo.
Il s'occupe ensuite de cinéma, part cinq ans au Mexique, où il enquête sur les Indiens. Il est aussi passionné par les chevaux (voir son livre « Les cavaliers de l'Apocalypse », en 1973). Il a été, successivement, chef des informations à Ici Paris, rédacteur en chef de Noir et Blanc, puis directeur des informations à France Dimanche.
Jo Attia n'a jamais parlé, ni sous les tortures de la Gestapo, ni sous la schlague à Mauthausen, ni lors des interrogatoires de police.
Une drôle d'enfance pas drôle, des dons certains pour la boxe, qui l'a aidé à bien se tenir en prison, à ne pas tuer pour rien lors des premiers "casses", et à survivre aux "Bat'd'Af'", un patriotisme d'acier, un courage tout simple pour sauver les faibles : c'est aussi Jo Attia. Il est mêlé à toutes sortes d'activités, la "bande des tractions avant", l'affaire Ben Barka, l'affaire Argoud.
On lui a consacré des centaines d'articles de journaux, et cet énorme "dossier de presse" est à la mesure de sa légende : Il fait le poids.
La vérité est encore plus extraordinaire, entre les deux plateaux de la balance, celui de la société impitoyable et celui du "Milieu", pitoyable, comme Jo qui joue les fléaux, Jo l'archétype de l'aventurier des temps modernes, grand capitaine égaré, Mandrin de vocation, James Bond d'occasion et Arsène lupin de la mystification.
« Son témoignage a une vivacité, une chaleur et une franchise, que l'on cherche vainement dans d'autres mémoires... » Le Monde.
« Ni reniement, ni règlement de comptes. Edmond Jouhaud veut réhabiliter un combat et l'honneur de ses combattants. » Paris Match.
« Un livre écrit avec du sang cachant les larmes... » La Montagne.
« Une importante contribution à l'histoire de la guerre d'Algérie... » Nice-Matin.
Ils étaient quatre frères, nés dans l'antique Lesbos, qui vivaient pauvrement de pêches et de rapines. Ainsi commence ce conte oriental, qui est en fait la véritable histoire des frères Barberousse.
Deux d'entre eux allaient devenir les plus célèbres Corsaires de tous les temps. Arudj, dit Bras d'Argent, était l'aîné. D'abordages en chevauchées, il conquit le royaume d'Alger, mais non sa reine. Convoitises, atrocités et fanatisme constituaient l'insolite univers de ce Louis XI en burnous. Les Espagnols n'eurent de cesse de le poursuivre, et finirent par lui couper la tête, à laquelle ils réservèrent un sort peu ordinaire...
Kheir ed-Din lui succède alors. Fort de son étrange armée, il s'approprie la barbarie, l'étreint dans sa poigne de fer, et organise la piraterie à grande échelle. Devant tant de succès, Soliman le Magnifique le nomme grand amiral de sa flotte. Les palais de Constantinople n'atténuent pas longtemps sa soif de domination, et le voilà reparti à l'assaut de la Méditerranée. François Ier tente de le séduire. Il l'invite même à Toulon, pour parer aux menaces de son puissant voisin Charles Quint. Autrement habile que son infortuné frère, Kheir ed-Din se jouera sans cesse des pièges tendus par ses ennemis et s'éteindra, à la veille de ses quatre-vingts ans, dans les bras de sa jeune et très amoureuse épouse espagnole.
Telle est la trame de cette fantastique épopée, minutieusement documentée. Jean-Louis Belachemi n'a pas cherché à dissocier l'Histoire de la légende car, dit-il, "en terre d'Islam, l'une sans l'autre n'est bien souvent qu'un moulin sans eau". Il a, surtout, voulu faire revivre, d'une plume aussi généreuse et impitoyable que ses héros, cette turbulente famille du XVIe siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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