Printemps 1967. Les États-Unis s'embourbent dans la guerre au Viêt-Nam, les manifestations d'étudiants se multiplient, des émeutes raciales dégénèrent?; des dizaines de victimes perdent la vie dans les banlieues noires.
À la Maison-Blanche, deux hommes décriés?: Lyndon B. Johnson, le Président, et Walt Whitman Rostow, son conseiller à la Sécurité nationale, impitoyable guerrier d'une Amérique régnant sur le monde libre. Vient une rumeur. Une guérilla tenterait de soulever la Bolivie. Che Guevara, que l'on croyait mort, fomenterait une révolution dans l'arrière-cour des États-Unis. Intolérable?! L'ordre est donné à Washington?: anéantir définitivement cette insurrection communiste.
«?Il faut tuer Che Guevara?!?» La traque s'organise. Elle durera plusieurs mois, supervisée depuis la Maison-Blanche par le Président et par Walt Rostow. Elle se terminera par une rafale de fusil-mitrailleur et la froide exécution du «?Che?». Cet homme désarmé, en haillons, à moitié mort de faim, avait terrorisé la puissante Amérique.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-François Bouchard, écrivain et expert auprès de grandes institutions internationales, a consacré plusieurs livres à?l'histoire du XXe siècle, dont ''Le Banquier du diable'' (Max Milo Éditions), ministre de?l'Économie d'Hitler, ''André Mornet, procureur de la mort'' (Éditions Glyphe), sur les procès Pétain et Mata Hari et ''L'espion qui enterra Kennedy'' (Éditions Glyphe).
Homme engagé, Jean Lassalle veut porter la parole des Français au coeur de nos institutions, maintenir les services publics de proximité, encourager les initiatives locales et rebâtir un État fort de sa devise?républicaine?: «?Liberté, Égalité, Fraternité?». Né dans une famille de bergers des Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle a été maire de son village natal pendant quarante ans et conseiller général. Député depuis 2002, il a marqué l'histoire de la Ve République?:
o En entonnant ''Se Canto'', l'hymne des Pyrénées, en 2003 en plein Hémicycle, pour demander le maintien d'un poste de gendarmerie.
o En faisant 39 jours de grève de la faim en 2006. Il perd 32 kilos, mais Toyal et ses 150 employés demeurent dans la vallée d'Aspe.
o En marchant à la rencontre des Français (6?000 km) en 2013 et en lançant ''Les Cahiers de l'Espoir'', pour témoigner de leurs doléances et propositions.
o En arborant un gilet jaune à l'Assemblée nationale en 2018 et en provoquant une suspension de séance. En octobre 2016, il crée le mouvement ''Résistons?!''
- Candidat à l'élection présidentielle pour la deuxième fois, Jean Lassalle a une expérience et une connaissance intimes de nos institutions. Ce n'est pas un «?hors-sol?». - ''La France authentique'' exprime sa vision pour la France et pour le monde, assortie de 120 propositions concrètes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Lassalle est né en 1955, à Lourdios-Ichère, dans les Basses-Pyrénées. Technicien agricole, il devient maire de son village natal, Lourdios-Ichère, à l'âge de 21 ans. En 1982, il devient conseiller général des Pyrénées-Atlantiques. Proche de François Bayrou, il participe à sa campagne présidentielle en 2007. En 2010, il adhère au mouvement démocrate Modem. En 2016, il quitte le Modem et fonde son nouveau mouvement "Résistons !", avant de présenter à l'élection présidentielle de 2017. En 2019, il mène la tête de liste "Résistons !" aux élections européennes.
La séduction est toujours importante, même à 70 ans...
À 70 ans, la plupart des femmes ont derrière elles une vie bien remplie : un mariage raté, des enfants décevants, une ménopause qui a tout chamboulé, un miroir qui leur rappelle que le temps a passé. Eva, 70 ans et divorcée, n'échappe pas à la règle ! Elle se retrouve seule la veille de Noël. Plutôt que de ressasser l'ingratitude de sa progéniture, elle jette quelques fringues dans une valise, dévale ses cinq étages, hèle un taxi. À Orly, elle prend un billet d'avion pour Biarritz et réserve une chambre au prestigieux Hôtel du Palais. Une folie. Elle ne parvient pas à croire que sa jeunesse s'en est allée et voudrait encore séduire. De préférence un homme jeune. Qui a dit qu'une femme de 70 ans n'avait plus de libido ?
Un ouvrage touchant sous la plume de Evelyne Dress, auteure mais également actrice incontournable du cinéma français !
À PROPOS DE L'AUTEURE
Actrice incontournable du cinéma français - on se souvient d'elle dans « Et la tendresse bordel ? » avec Bernard Giraudeau, dans « Le solitaire » avec Jean-Paul Belmondo ou encore « La nuit de Varennes » d'Ettore Scola avec Marcello Mastroianni -, Evelyne Dress a aussi joué pour la télévision dans de nombreuses productions : « Arsène Lupin », « Les Cinq Dernières Minutes », « Maigret », « Châteauvalon ». C'est désormais l'écriture qui constitue son quotidien avec plusieurs romans à son actif : « Pas d'amour sans amour », adapté du film qu'elle a réalisé avec Patrick Chesnais, des romans d'écrivain voyageur : « Les tournesols de Jérusalem », « Le Rendez-vous de Rangoon », « Les Chemins de Garwolin » ; et des romans inspirés de ses souvenirs d'enfance; : « Pour l'amour du Dauphiné » et « La Maison de Petichet » qu'elle a adapté pour le cinéma.
«?Joseph était partagé entre le découragement et la révolte. Le rinpoché en demandait trop. Il fallait se soucier de tous et de tout, sauf de soi-même, sans pour autant se négliger. Il fallait néanmoins rester naturel et ne plus connaître la peur. Il fallait, en quelque sorte, devenir quelqu'un d'autre.?»
Dans le brouillard de la souffrance et de l'illusion égoïste, où trouver la porte du bonheur?? Le héros de cet opus s'engage, presque à contrecoeur, dans un cheminement spirituel, vertigineux mais salutaire. Une invitation à réfléchir au sens que nous donnons à notre existence.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Louis Raffin a séjourné plusieurs fois au Ladakh et au Népal. Dans un monastère retiré, il a vécu une expérience qui a changé sa vision du monde, dont il a témoigné dans "Sept jours pour renaître".
Exaspérée par une mère qui déprime depuis trop longtemps, Lucie est certaine d'avoir eu a l'idée du siècle ! Fini le deuil, place à un plan personnalisé qui redonnera à Catherine le goût de la vie ! Hélas (ou tant mieux), vouloir tirer les ficelles ne garantit pas de contrôler de la situation... Et si les surprises devenaient des occasions de changer de regard sur le monde ?
Prenez une trentenaire célibataire façon demi-soeur cachée de Bridget Jones ou cousine de Carrie Bradshaw (passion chaussures oblige !). Ajoutez une pincée de tendance à se mêler des affaires des autres. Saupoudrez de relations mère-fille tendres et maladroites. Mélangez le tout avec une bonne dose de situations rocambolesques et de quiproquos... Voici le cocktail de ce roman entre feel good et romance.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Sophie Selliez partage son temps entre sa joyeuse vie de famille, son travail dans la communication et ses passions créatives.
Populaire dans les Hauts-de-France avec ses précédents ouvrages - L'Aubépine, Zak et Anouck -, elle est aussi appréciée pour les capsules poétiques qu'elle partage en ligne (@dumerveilleuxdanslordinaire).
Avant de paraître aux Editions Glyphe, son texte Un diamant dans une boîte à chaussures est parvenu en finale du Prix du Roman de l'été Télé Loisirs 2020, dont le jury était parrainé par Raphaëlle Giordano.
«?T'aperçois-tu que je deviens moraliste?! Est-ce un signe de vieillesse?? Mais je tourne certainement à la haute comédie. J'ai quelquefois des prurits atroces d'engueuler les humains et je le ferai à quelque jour, dans dix ans d'ici, dans quelque long roman à cadre large?; en attendant, une vieille idée m'est revenue, à savoir celle de mon Dictionnaire des idées reçues.?» Lettre de Flaubert à Louise Colet, 17?décembre?1852 (extrait).
«?Créer un poncif, c'est le génie. Je dois créer un poncif.?» Baudelaire - «?Il n'est pas nécessaire qu'un auteur comprenne ce qu'il écrit. Les critiques se chargeront de le lui expliquer.?» Abbé Prévost - «?Les éditeurs, si gentils quand on ne publie pas chez eux?!?» Jules Renard - «?Il y a des chefs-d'oeuvre si fastidieux qu'on admire qu'il se soit trouvé quelqu'un pour les écrire.?» Jean Rostand. - J'ai voulu, sans prétention, offrir un petit condensé tonique, plein de vie, de dynamisme et d'énergie créative. Eric Martini
À PROPOS DE L'AUTEUR
Éric Martini dirige les Éditions Glyphe qu'il a créées en 1999. Auteur de deux ouvrages pratiques sur la préparation des manuscrits, il est aussi l'éditeur des ''Récréations littéraires'' du ''Dictionnaire des idées reçues'' et des ''Dictionnaires de l'Académie de l'humour français''.
Sans mâcher ses mots, Michel Raimbaud, connaisseur du terrain, retrace l'histoire du conflit syrien et met au clair les intérêts géopolitiques des différents acteurs du ravage de la Syrie.
Le conflit de Syrie a de multiples facettes dont la plupart ne sont jamais évoquées. On peut recenser une quinzaine de guerres concernant 120 pays (gouvernements, armées, agents spéciaux, milices...). Au-delà des objectifs stratégiques, économiques et religieux, deux visions de l'ordre mondial s'opposent. Cette tragédie, qui a fait des centaines de milliers de morts, des millions de réfugiés, est difficile à éteindre, aucun belligérant n'ayant déclaré la guerre. Les enjeux réels, les acteurs, restent inconnus du public, une désinformation massive s'employant à occulter l'agression internationale dont est victime la Syrie. L'issue annoncée de la guerre rendra peut-être justice au peuple syrien, martyrisé, mais résilient.
Cet ouvrage de qualité offre une analyse et une vision aigües de l'effroyable descente aux enfers de "l'Etat voyou" et fait lumière sur les mensonges historiques de l'Occident. Il propose des pistes de réflexions pour lutter contre le lavage de cerveau qui résulte de la guerre médiatique occidentale autour de la question syrienne.
EXTRAIT
CE LIVRE n'est pas un conte des mille et une nuits. Il réveille les fantômes et les monstres qui ont hanté les milliers d'heures d'un interminable cauchemar. Au Levant, on est habitué aux avatars de l'Histoire, mais on glosera longtemps sur la catastrophe qui s'est abattue sur la Syrie au printemps 2011. Après toutes ces années de descente aux enfers, les « rues » du Grand Moyen-Orient, proches de Damas ou plus lointaines, semblent encore abasourdies par l'orgie de violence, l'incrédulité l'emportant souvent sur l'incompréhension...
Dans ces conditions, pourquoi s'étonner que nos « opinions publiques », conditionnées comme elles le sont, aient accepté sans broncher le récit prêt-à-porter qu'on leur fredonne sans trêve. Dans notre subconscient collectif, dire le droit et écrire l'Histoire ne sont-ils pas de vieux acquis régaliens ?
Certes, les guerres qui ont semé la destruction et le chaos sur une terre d'immémoriale civilisation et martyrisé son peuple sont compliquées. Elles paraîtraient pourtant moins opaques au commun des mortels si elles avaient été abordées avec la liberté d'expression que garantit toute constitution démocratique bien née et analysées avec le souci d'objectivité que revendique l'esprit cartésien. Si les professionnels de la pensée, de l'information et de la politique n'avaient pas d'emblée imposé une doxa que les faits, têtus comme chacun sait, ne pouvaient que démentir tôt ou tard, il serait plus facile de faire machine arrière ou de corriger le tir, mais ils sont allés trop loin.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Si vous voulez avoir honte avant les autres, pour ce que « monde libre » a fait à la Syrie, et lire un livre sans qu'il soit besoin d'en cacher la couverture derrière un portrait de Rafaël Glucksmann (évitant ainsi d'être conduit au commissariat de la Bien pensance), lisez Les Guerres de Syrie et nous serons alors plusieurs à ne pas mourir idiots." Jacques-Marie Bourget, Le Grand Soir
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Raimbaud a eu une longue carrière de diplomate, à Paris, dans le monde arabe, en Afrique et en Amérique Latine. Il a été ambassadeur et directeur de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Arabisant, il a étudié les problématiques de la zone Afrique du Nord - Moyen Orient. Conférencier, professeur de relations internationales, Michel Raimbaud a contribué à des revues et ouvrages collectifs. Il est l'auteur de plusieurs livres, notamment ''Tempête sur le Grand Moyen-Orient'', aux Editions Ellipses.
Que se passerait-t-il si l'intelligence artificielle qui supervise l'ensemble de l'activité humaine s'arrêtait subitement ?
2062. L'intelligence artificielle Li-La surveille et régule à elle seule l'humanité connectée. Température ambiante, santé, circulation... tous les aspects de la vie individuelle et collective sont maîtrisés par le supercalculateur. Le jour où la machine s'arrête, le chaos s'installe. Après l'hébétude, la barbarie. À quoi tient la survie de l'humanité?? Virginie Tournay invite le lecteur à réfléchir aux aspects politiques et sociaux de la société de demain.
Ce roman de science-fiction pointe avec brio les impacts possibles des nouvelles technologies sur notre société hyperconnectée.
EXTRAIT
Autour de nous, l'environnement est toujours chaotique. Je suis saisi d'effroi. Dix minutes déjà que les trois Bugatti foncent avec ses passagers. Mes repères familiers sont mutilés. Quelques centaines de mètres ont amplement suffi. La place de la Nation est en désolation, surplombée par un silence de mort. Après quelques instants, François reprend :
- Quand les écrans virtuels ont déboulé, ça a été un vrai bordel. Tout le monde a voulu se débarrasser des vieux écrans. Les bennes de recyclage ont fonctionné vingt-quatre heures sur vingt-quatre pendant plusieurs mois. J'ai tenu jusqu'en 2034, moment où les ordinateurs sont tous tombés en obsolescence. Je me souviens, j'adorais tracer un écran virtuel avec ma Googatch et discuter avec en déambulant dans la rue. Mais le contact avec l'écran devait être continu pour que le système s'arrête pendant la traversée de la voie, et se réactive quand le piéton atteignait le trottoir opposé... Pas simple. Je réponds à François :
- Vous voyez bien qu'on n'avait pas d'autres choix que la e-Guthrie. Les écrans virtuels se sont révélés bien trop énergivores. Avec tous les bugs et les accidents, c'est même étonnant que le dispositif ait tenu trois ans. Maintenant, le système est en nous, plus besoin d'interfaces pour rendre le monde intelligent, pour nous rendre intelligents. En terminant ma phrase, je suis à nouveau saisi d'effroi : plus aucun système ne nous trace. J'aperçois le big data center qui a remplacé la Maison de la Radio. On s'apprête à sortir de Paris. Mon compagnon de route tente de me rassurer en m'expliquant que les grands axes autoroutiers ne sont pas complètement impraticables. Il y a très peu d'humains en raison de toute sorte de dangers. En effet, nous n'avons croisé que des animaux errants. En l'écoutant, il me revient en tête la première question que j'ai posée à Steve :
- Où allons-nous ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Une vision de notre société aux mains des algorithmes et d'une intelligence artificielle qui ne va pas exactement dans le sens d'une amélioration de notre condition, loin s'en faut. - France culture
À PROPOS DE L'AUTEUR
Virginie Tournay, biologiste de formation, est politologue. Elle travaille au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et à SciencesPo Paris. Ses recherches portent sur les rapports science-société et les nouvelles technologies numériques. La prospective scientifique la passionne, elle siège dans différentes instances d'évaluation des choix scientifiques et techniques.
John Fitzgerald Kennedy et Allen Welsh Dulles : chacun, dans son domaine, a bouleversé le XXe siècle. Kennedy, c'est le triomphe de la jeunesse charismatique et de la lumière, avec une face sombre où se mêlent intrigues, mafia et sexe. Dulles, c'est l'âme obscure de l'Amérique, le grand chef de la CIA qui fait tomber les gouvernements, manipule les hommes, tout en déployant en société un charme désarmant. Irrésistiblement attirés par les feux du pouvoir, lorsqu'ils seront parvenus au sommet, chacun trahira l'autre. John Kennedy limogera Allen Dulles de la tête de la CIA après le désastre de l'invasion manquée de Cuba, et Dulles se vengera lorsqu'il sera nommé à la Commission Warren chargée d'enquêter sur l'assassinat de Kennedy : l'ex-espion fera en sorte d'enfouir à tout jamais la vérité. Pourtant, bien des choses les rapprochaient : ambition dévorante, guerre héroïque, goût du complot, addiction aux femmes... En bref, deux vies, mais une seule histoire inextricablement liée : une histoire très américaine.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-François Bouchard, écrivain et expert auprès de grandes institutions internationales, a consacré plusieurs livres à l'histoire du XXe siècle, dont Le Banquier du diable (Éditions Max Milo), biographie de Hjalmar Schacht, le ministre de l'Économie d'Hitler, Un demi-siècle au bord du gouffre atomique (Éditions Max Milo), sur les crises internationales qui auraient pu dériver en guerres nucléaires, et André Mornet, procureur de la mort (éditions Glyphe), sur les procès Pétain et Mata-Hari.
Le parcours d'une nation qui a su se faire une place au sein de l'Europe
Ignorée de l'Europe pendant des siècles, la Finlande est demeurée en dehors des grands courants qui ont traversé l'histoire, elle a été absente de la grande famille des peuples qui produisirent, au milieu des guerres et du chaos, des oeuvres maîtresses dont s'enorgueillissent les lettres et les arts du vieux continent.
Prise dans un étau entre deux États également impérialistes, elle leur a servi de champ de bataille. C'est sur son territoire que se sont affrontées leurs rivalités et leurs ambitions, de sorte que, constamment envahie et ravagée, elle a en quelque sorte oublié d'exister.
Depuis son accession à l'indépendance, elle s'est fait une place parmi les nations européennes par son dynamisme et son exemplaire courage face à l'adversité. Longtemps contrainte à une politique prudente par le voisinage menaçant de la Russie soviétique, elle peut à présent jouer pleinement son rôle au sein de l'Union Européenne.
Un ouvrage complet qui retrace l'évolution de la Finlande à travers les siècles !
EXTRAIT
Cette attitude résolue lui vaut de jouer dans l'Union un rôle beaucoup plus important que le faible chiffre de sa population le laisserait penser. Nordique et occidentale, démocratique par nature, elle a d'ailleurs montré qu'elle savait être fidèle à sa tradition plus que centenaire de modernisme égalitaire, élisant en 2001 une femme, Tarja Halonen, à la présidence de la République, puis en 2003 une autre femme, Anneli Jäätteenmäki, au poste de Premier ministre.
Le présent ouvrage n'a qu'un but, celui de faire succinctement la lumière sur l'histoire de la Finlande qui, quoique millénaire, est restée longtemps obscure du fait de son éloignement géographique.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Diplômé de finnois de l'Institut national des langues et civilisations orientales, Bernard Le Calloc'h a été jusqu'en 2009 le vice-président de l'Association française pour le développement des études finno-ougriennes. Il est l'auteur d'une cinquantaine d'articles sur la Finlande, l'Estonie et les peuples finno-ougriens de Russie.
Il a reçu en 2007 le «Grand prix pour voyage d'études, missions et travaux» de la Société de géographie, dont il est, par ailleurs, membre d'honneur du conseil d'administration.
Portrait d'une brute sanguinaire, un homme attaché à la loi et que la morale n'intéressait pas.
Le procureur général André Mornet fut le plus haut magistrat français de la première moitié du XXe siècle. Son parcours épouse l'Histoire de la France?: magistrat obséquieux et fayot à ses débuts, antidreyfusard lorsque le pouvoir l'était, pourvoyeur des pelotons d'exécution pendant la Grande Guerre, pétainiste lors de la débâcle de 1940, antisémite apprécié de la Gestapo, résistant de la dernière heure et enfin grand inquisiteur de l'épuration, malgré un passé de collabo sacrément honteux. Son bilan?? L'exécution de dizaines d'innocents, fusillés pour l'exemple ou condamnés sans preuves, comme Mata Hari, l'extermination de centaines de Juifs, la condamnation à mort du maréchal Pétain et autres hiérarques vichystes avec qui il avait si bien collaboré. Quand la justice française était sanguinaire, immorale, antisémite, collaborationniste puis épurationniste...
Adoptant le ton cynique de Mornet, l'auteur retrace la carrière de ce magistrat dépourvu de scrupules.
EXTRAIT
Faut-il détester ou admirer André Mornet ?
La réponse à cette question n'est pas simple. Certes, il est facile de mépriser un personnage comme Mornet, tant sont caricaturalement odieux son opportunisme, son arrogance, son contentement de soi, sa morgue et son exécrable aptitude à trahir le lendemain les valeurs qu'il défendait le jour d'avant. Si l'on ajoute à la liste son ignoble antisémitisme et le mépris qu'il éprouvait pour la vie humaine, le tableau semble totalement noir.
Mais est-ce vraiment le cas ? La question donne à réfléchir, car il existe une race d'hommes dont les États ont désespérément besoin pour vivre et survivre : les salauds. [...]
Pour ajouter à l'inconfort du constat énoncé ci-dessus selon lequel les salauds sont nécessaires aux États, il est loisible d'en ajouter un autre : ces salauds sont très rarement punis, même lorsque les États se piquent de revenir à une certaine forme de moralité. En effet, les États possèdent une vertu précieuse : l'oubli.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-François Bouchard, ancien haut fonctionnaire et écrivain, est un familier des grandes institutions internationales. Il a publié plusieurs ouvrages d'histoire et de géopolitique aux Éditions Max Milo?: L'Éternelle Truanderie capitaliste, Hjalmar Schacht, le banquier du Diable (ministre de l'Économie du Troisième Reich), Un demi-siècle au bord du gouffre atomique. Ses livres sont tous profondément ancrés dans la réalité. Une réalité qui dépasse souvent la fiction?: incroyables figures de l'Histoire, héros de l'actualité...
Les enquêtes ornithologiques de Louise van Sponkerverkrofchtenberg, fille putative du commissaire San-Antonio.
- Tu ne vas pas être déçue par ton autrice préférée pour ce nouvel opus délit. De l'action presque gratuite (toujours 14 euros, malgré l'inflation galopante), des bons mots et des beaux maux, des moins bons aussi, qui permettent aux bons d'être encore meilleurs, quelques contrepets foireux comme les fientes de pigeons de cette fable moderne. De l'espionnage qui ferait passer John Le Carré pour une bille, du romantisme qui pourrait faire passer Chateaubriand pour un steak, et encore et toujours du stupre et de la fornication qui pourraient faire passer Brigitte Lahaie pour Mère Teresa... Direction Venise, cette fois ; l'inoubliable Venise et ses canaux, ses gondoles, son carnaval, sa place Saint-Marc et... ses pigeons qui meurent par centaines. À PROPOS DE L'AUTEURELouise van Sponkerverkrofchtenberg est le nom d'emprunt d'une célèbre diplomate d'Alabanie orientale en poste à Paris. Elle publie sa deuxième aventure, après Quand trépassent les autruches ! chez le même éditeur.
Palpitants destins croisés dans un métro parisien, dans l'ombre des attentats du 13 novembre.
Albert Sourniat, écrivain et critique littéraire à la retraite, est hanté par le souvenir de son fils Paul, disparu à l'âge de 17 ans. Barbara, une Afro-Américaine, chante dans le métro. Le hasard est-il la seule raison de leur rencontre ? Chacun cache des secrets et des blessures derrière sa solitude. Pourquoi Paul a-t-il soudainement quitté le domicile familial ? Pourquoi Barbara s'est-elle exilée en France ? La relation de plus en plus étroite d'Albert et Barbara offrira à chacun une nouvelle voie. Mais, la station de métro Châtelet, lieu de rencontre, connaîtra la violence des attentats...
Un drame bouleversant sur l'un des attentats les plus médiatisés de ces dernières années
EXTRAIT
Chaque 27 février, je descends dans la vie souterraine pour répondre à un appel auquel il me serait impossible de me dérober. Ce jour-là, je rejoins la station de métro Châtelet, où je reste des heures, assis sur un banc, à attendre. Quoi ? Rien, bien sûr. L'espoir est mort depuis longtemps.
Si depuis dix ans je me plie à ce rite absurde, c'est pour m'empêcher de tourner définitivement la page. Ne pas oublier sans comprendre. Je sais qu'en restant un long moment dans ce décor de faïence, l'ordre du temps se brouille et hier redevient aujourd'hui.
Voilà deux heures que je guette les quais, à droite, à gauche, que j'observe les escaliers mécaniques monter, descendre, débarquer des foules d'inconnus qui apparaissent et disparaissent aussi vite. Bouches avides qui engloutissent et rejettent à chaque instant des milliers d'ombres qui se croisent dans une parfaite transparence. Si beaucoup pressent le pas, moi, je reste immobile à les observer. Fantômes identiques à ceux d'autrefois, quand j'errais d'une station à l'autre, l'angoisse au ventre.
Combien de jours, de semaines, ai-je passé à scruter ces visages anonymes, à arpenter les couloirs, à traverser les correspondances, à courir d'une ligne à l'autre ?
À attendre, surtout attendre. Combien de mois ai-je cherché sa silhouette dans cette population du sous-sol, m'attardant sur les plus mal vêtus, les plus égarés, les plus imbibés d'alcool ou de drogues. Je montrais sa photo aux clochards, aux chanteurs publics, aux dealers, en les priant de bien regarder pour me dire s'ils reconnaissaient ce jeune... Paul, mon fils.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Denis Labayle, médecin et écrivain, est l'auteur de nombreux textes. Certains de ses essais font aujourd'hui référence comme La vie devant nous et Tempête sur l'hôpital ou encore Pitié pour les hommes. Il a publié sept romans dont Cruelles retrouvailles (Prix du roman du Doubs en 2002, Prix Littré en 2003) et Parfum d'ébène (Prix du Roman d'amour 2004), mais aussi Rouge majeur et Noirs en blanc (Prix Armorice 2013).
Plongée dans la Syrie des années 1980...
En 1980, Farès l'instituteur alaouite, son doctorat d'histoire ancienne en poche, rentre sur son île, Arwad, et découvre l'effroyable massacre de sa famille. Sa vie se concentre sur la recherche du tueur. Au cours de son enquête, il apprend qu'il est lui-même un enfant adopté et il part à la découverte de ses origines. Sa raison aurait sombré sans le soutien de ses deux amis, Élias, le pêcheur chrétien et Adnan, le cafetier sunnite.
Jusqu'à la nuit terrible où Farès recueille un enfant muet, échoué sur les rochers, qui fait basculer sa vie.
Face à la Syrie à feu et à sang, Arwad est en 2017 une île à la dérive où chacun s'efforce de survivre.
Un récit historique poignant dans une Syrie déchirée par les guerres religieuses.
EXTRAIT
27 juin 1980.
L'île d'Arwad se devine tout au loin, là-bas, tel un point de rupture imperceptible sur la ligne d'horizon. Malgré la pesante lourdeur des nuées ensanglantées par le soleil couchant, l'horizon incertain s'enfuit à mesure que je me rapproche pour essayer de l'atteindre. Dans un ronronnement poussif, la navette qui relie Tartous à Arwad peine à fendre de son étrave émoussée les assauts des vagues inlassables, comme si elle devait se frayer un chemin à contre-courant. Elle est un peu à l'image de ma vie où j'ai toujours la sensation, même pendant les jours heureux, d'être en décalage avec elle, de vivre mon destin à rebours. Pourtant, j'ai intensément réfléchi pour tenter de comprendre qui je suis en réalité et pourquoi je me sens toujours en rupture avec moi-même comme si j'étais mon propre ennemi.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Josette Elayi, née en Ariège, a publié depuis 2009 quatre romans, pour lesquels elle a été invitée à des émissions de radio et télévision.
Professeur de Lettres Classiques, puis chercheur au CNRS, elle est aussi spécialiste de l'histoire ancienne de la Phénicie et du Proche-Orient. Elle a publié plus de 30 livres et de 200 articles spécialisés dans ce domaine. Elle a reçu deux prix à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres en 1993 et 2000, un prix de la Société Française de Numismatique, et elle a été nommée Chevalier de la Légion d'honneur en 2007 par le Ministre François Goulard pour ses travaux de recherche.
Elle a créé et édite la revue spécialisée Transeuphratène (49 volumes parus) et une collection de monographies d'histoire ancienne (21 volumes) aux éditions Gabalda, puis Peeters. Elle s'est engagée dans les débats sur l'avenir de la recherche en histoire ancienne depuis 2004. Elle a publié deux essais et plus de 30 articles dans les quotidiens et a participé à des émissions sur la réforme de la recherche.
Pour briller en société, mettez de l'encaustique. Et lisez ce livre.
- Voulez-vous sourire, vous divertir et même vous esclaffer?? Si oui, ouvrez ce dico énamouré des jeux de mots pour tous les âges et tous les goûts. Ce glossaire pour glousser vous réjouira aussi bien l'été sur la plage que pendant les longues soirées d'hiver. Dans les transports en commun, Alfred Gilder vous transportera d'allégresse à travers les ressources inépuisables du français joyeux. Les mots d'esprit, les calembours, les contrepèteries, les devinettes, les anecdotes, les blagues... agrémenteront votre parcours. Ce bréviaire cocasse plaira aussi à vos amis. Vous pouvez donc le recommander.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Lexicologue reconnu, secrétaire général de l'Association des écrivains combattants, Alfred Gilder a écrit une dizaine d'ouvrages sur les curiosités de la langue française, notamment 500 Mots rigolos, Le Petit Dico franglais-français, 101 Citations qui ont fait l'histoire de France, Les 300 plus belles fautes à ne pas faire.
Patrick Vincelet, auteur et psychanalyste, nous propose une galerie de portraits subtils et délicats des chiens qui ont été témoins de sa vie, de l'enfance à l'âge mûr. L'auteur ravive des souvenirs, tantôt amusants, tantôt bouleversants. Ce petit livre met en lumière la complicité et l'attachement qui se nouent toujours entre le chien et l'humain. «?Le chien est parfois le seul être avec qui l'on se montre vrai.?» (Patrick Vincelet) - L'auteur. Patrick Vincelet a publié de nombreux ouvrages sur la psychologie et la spiritualité?: Regarder autrement et La Pension aux Éditions Glyphe, La Possession aux Éditions du Cerf, Monsieur Georges aux Éditions Bellier. - Préface de Gérard Larcher, docteur vétérinaire, président du Sénat.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrick Vincelet est professeur associé des Universités. Il a mené une activité d'enseignement et de consultant, après une formation littéraire et philosophique, se formant à la psychopathologie et à la psychanalyse. Elève de Deleuze, Tomkiewicz, Bettelheim et Jacques Lacan, bénéficiant de son éducation culturelle auprès de son père médecin-historien et sa mère philosophe, il a mené sa carrière avec la passion de la Transmission et du combat pour reconnaître la différence comme source de richesse entre les hommes. Ses domaines : l'hystérie, l'autisme, la psychose, l'anorexie... et une connaissance de la cécité et un enseignement sur le Regard ; et, depuis 10 ans, un travail en ethnopsychiatrie africaine noire, lui permettent d'écrire avec une palette faite d'expériences diverses et riches. De nombreux étudiants - médecins, psychiatres, psychologues, rééducateurs, éducateurs et public - bénéficient de son enseignement. Il préside le jury international d'arts africains et artisanat de Ouagadougou et l'association des comédiens accidentés de la vie. Familier de l'Afrique il mène régulièrement des actions humanitaires. Outre ''Regarder autrement'', il a publié, au Cerf ''La Vie harmonieuse en communauté religieuse'', chez Béllier ''Monsieur Georges'' qui fait l'objet d'un docu-fiction en cours de tournage.
Le meilleur ami du chat, c'est l'écrivain, on le sait. Evelyne Dress n'échappe pas à la tradition et nous dévoile quelques anecdotes savoureuses sur ses rencontres félines. Ces êtres silencieux, tantôt émouvants et sages, tantôt profonds et rebelles, m'ont aidée à panser mes blessures secrètes. Ils méritaient bien que je leur consacre quelques lignes. - Préface de Laetitia Barlerin.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Évelyne Dress est une actrice incontournable du cinéma français, du théâtre et de la télévision. Elle est aussi écrivaine??: Mes chats est son sixième ouvrage, après Pas d'amour sans amour, adapté du film qu'elle a réalisé, Les Chemins de Garwolin, Les Tournesols de Jérusalem...
1940. Un officier inconnu des Français refuse l'armistice et la soumission de la France à l'ordre nouveau. Il deviendra le chef de toute la Résistance et finira par incarner la République. À la tête du gouvernement de 1944 à 1946, puis en 1958, il jette à deux reprises les bases du redressement de la France. Président de la République de 1959 à 1969, de Gaulle oriente son action dans trois directions : la stabilité politique, la croissance économique et l'indépendance nationale. La nouvelle République se trouve ainsi consolidée. Comment un militaire conservateur, de tradition monarchiste, peut-il à ce point incarner la République, alors que tous les « républicains orthodoxes » le rejettent au nom de la défense des libertés et de la démocratie parlementaire ? Qu'est-ce que le gaullisme ? La réponse ne semble pas aisée, compte tenu de l'absence de modèle similaire. Au fond, de Gaulle n'a-t-il pas réussi la synthèse entre les traditions monarchiste, bonapartiste et républicaine pour devenir le « législateur républicain » que la France attendait ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur agrégé d'histoire, Jean-Louis Rizzo a enseigné au lycée de Montargis et à l'Institut d'études politiques de Paris. Il a publié deux ouvrages sur Pierre Mendès France, ainsi qu'une biographie d'Alexandre Millerand. Il a également publié Les élections présidentielles en France depuis 1848 aux Editions Glyphe. Il a écrit de nombreux articles, notamment sur Pierre Mendès France. Il a participé à plusieurs ouvrages collectifs comme Un siècle de radicalisme, Les grandes figures du radicalisme, Jean Zay et la gauche du radicalisme. Il a occupé des fonctions électives à l'échelon local.
Suivez le parcours périlleux du vaillant Moustache, un chien-soldat qui a suivi et soutenu durant 13 ans les grognards des guerres napoléonniennes.
De 1798 à 1811, Moustache, un solide barbet venu du bocage normand, a accompagné les grognards des guerres napoléoniennes. Il les a suivis dans leurs déplacements épuisants et les a soutenus dans les batailles les plus glorieuses. Aux côtés des maréchaux empanachés, virevoltant d'une victoire à l'autre, Moustache honore le peuple des obscurs et des sans-grade, les soldats, les chevaux et les chiens, ses frères d'armes et de misère, qui parcouraient l'Europe au son du clairon et sous le feu de la mitraille. Moustache est fauché par un boulet espagnol le 11?mars 1811, à la bataille de Badajoz, face à l'ennemi. Il laisse le souvenir d'un vaillant chien-soldat, témoin, sur le terrain, des peines et de l'ardeur inépuisable des grognards. «?Moustache est l'une des plus hautes illustrations de l'espèce et l'une de nos gloires les plus pures.?» Eugène Gayot (1808-1891), vétérinaire et écrivain zoologiste français
Découvrez ou redécouvrez l'histoire fascinante des guerres napoléoniennes avec un récit qui adopte un point de vue inédit, celui d'un chien-soldat qui a marqué les mémoires.
EXTRAIT
La progression, jusque-là périlleuse, se dégrade encore quand la troupe atteint les premières plaques de neige glacée après avoir dépassé Bourg Saint-Pierre. La glace déchire les souliers, fait glisser les canons qu'il faut remonter du ravin. La nuit, Guillaume se blottit contre moi et nos deux chaleurs animales conjuguées renforcent notre résistance au froid. Le jour venu, je suis, pour ma part, aussi apte à marcher en avant, même les pattes nues, qu'à courir à la gamelle.
Nous arrivons à l'entrée du col, et devant l'hospice des moines, une meute de gros chiens blancs, débonnaires et indifférents, nous regarde passer. Ils ignorent, ces braves chiens infirmiers, que je vais terrasser les Autrichiens et conquérir le Nord de l'Italie. Mais certains d'entre eux méritent aussi de la patrie. De jeunes soldats s'étant égarés dans la neige ont été découverts, presque morts de froid, par les chiens des religieux, et transportés à l'hospice où ils ont reçu les soins qui les ramènent à la vie. Les moines apportent un seau de vin pour douze soldats, un quart de fromage de gruyère et une livre de pain. Le Premier consul fera témoigner plus tard sa reconnaissance aux bons pères et à leurs chiens par une dotation.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Pierre Rey, diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris, colonel du Kentucky, est chef d'entreprise. Esprit éclectique, il est passionné par la greffe des pommiers et par la poursuite, en Manche, sur son voilier Ascor IV, de l'orque-épaulard. Il a publié chez Dalloz et chez Dunod plusieurs livres de gestion consacrés au secteur public local. En transcrivant les mémoires de Moustache, il a montré sa capacité exceptionnelle à nous parler de notre Histoire, souvent glorieuse et, quelquefois, honteuse.
Une leçon de macroéconomie aux allures de roman policier...
« Proteus : dieu grec qui vivait dans une île ; il pouvait changer d'apparence et prédire l'avenir. »
Axel Woodstone, jeune professeur d'économie, reçoit une proposition insolite : superviser l'installation d'un matériel expérimental qui va transformer une île méconnue de l'océan Indien en vitrine du futur. C'est le projet Proteus.
Axel devra gérer la mise en place de cet équipement pour qu'il soit accepté sans réticence par les habitants de l'île. Mais les choses seront moins simples que prévu et Axel devra redoubler d'efforts, jusqu'au jour où un étrange incident viendra bouleverser sa mission.
Ce roman d'action, solidement documenté, nous projette avec réalisme dans un futur proche où le progrès technique réduit toujours plus le besoin de main-d'oeuvre, devenue inutile ou trop coûteuse.
Saura-t-on mettre fin à cette « chasse à l'homme », avant qu'il ne soit trop tard ?Proteus a obtenu le Prix de littérature 2015 du Lions Club international IDF EST.
Un thriller à succès parfaitement orchestré, alliant aventures et progrès techniques.
EXTRAIT
Quand le grondement lointain de l'explosion parvint dans sa cellule, Axel tressaillit. Allongé sur sa paillasse, les yeux fixés sur l'ampoule jaunie qui pendait au plafond, il n'avait pas imaginé l'entendre depuis cette pièce étroite percée d'un minuscule soupirail. Mais le calme de la nuit avait porté le bruit funèbre jusqu'à lui.
Que pouvait-il espérer après un tel massacre ? Il en savait trop et il était seul. D'un moment à l'autre, on allait venir le tuer, lui aussi.
Il se redressa avec lenteur, posa les pieds au sol et se mit debout. La sueur perlait à son front. La chaleur étouffante se mêlait à sa peur et au remords de n'avoir pas écouté Audrey avant qu'il ne s'engage dans ce projet. Elle en avait senti d'instinct toute la folie, mais il était resté sourd à ses appréhensions.
Des éclats de voix se firent soudain entendre au travers de la porte rouillée dont il avait éprouvé la résistance quelques heures plus tôt. L'ordre d'en finir avec lui venait déjà d'arriver...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Louis Raffin a choisi la forme de la "science-fiction réaliste" pour traiter de l'un des problèmes les plus lancinants de notre époque : le chômage de masse. [...] Il réussit à présenter méthodiquement, à travers les rebondissements d'un roman passionnant, les hypothèses d'un scénario dont la probabilité est élevée dans de nombreux pays - Marc Mousli, Alternatives Économiques
À PROPOS DE L'AUTEUR Économiste et cadre supérieur dans une prestigieuse institution financière, Louis Raffin aborde l'évolution du monde du travail au travers d'une fable attrayante et originale, qui fait de son récit un divertissement et une réflexion économique.?
Jusqu'où peut-on aller pour survivre ?
Paul, chirurgien, n'a rien d'un tueur. Pourtant... Échappé d'un hôpital islandais, où il avait été placé en quarantaine après une grave épidémie virale, il affronte le froid et la neige, et se cache dans un refuge sur le plateau désertique de l'île. Aux abois, il assassine un ranger et masque son crime en accident. S'il n'obtient pas l'aide du Dr Samueldottir, sa seule connaissance sur l'île, il est condamné. Il contacte sa collègue qui, ignorant le drame, accepte de l'héberger. Il faut faire vite, l'hiver s'installe. Elle tombe sous le charme, Paul joue le jeu, mais ne songe qu'au stratagème qu'il met en place pour quitter l'île : un plan diabolique dessiné avec la précision d'un chirurgien.
Frissons garantis avec la suite de Pandémic, l'aventure dramatique d'un chirurgien !
EXTRAIT
L'homme, concentré, contemple son travail. Il paraît satisfait. La tempête de neige s'est calmée. Son allure est bizarre, il porte une sorte de cape, informe, en plastique noir sur laquelle glissent imperceptiblement les flocons. À quelques centaines de mètres, le refuge, sur le plateau désertique, est à peine visible. Le toit noir a disparu. On ne distingue qu'une masse grise contrastant si peu avec l'environnement blanc, ou gris, c'est selon, mais toujours oppressant. Bizarrement il porte des chaussures incongrues, presque ridicules dans un tel contexte, des mocassins d'été. Son visage est envahi par une barbe rousse qui lui mange les trois-quarts de la face. Ses traits sont tirés.
L'homme est éreinté, à l'évidence. Autre étrangeté il est nu-tête. Pas de couvre-chef dans ce désert arctique ! Pas de gants non plus. Dans la solitude il marmonne des propos incompréhensibles, peut être une prière. De toute façon personne n'est là pour l'entendre. Mon Dieu, qu'ai-je fait !
CE QU'EN DIT LA CRITIQUE
On entre directement dans l'intrigue, haletante, impossible à lâcher avant la fin. - Carinebelot, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Philippe Le Douarec est chirurgien, fellow of the American College of Surgeons.
Il enseigne l'histoire de la médecine et l'anatomie. Il connaît bien l'Islande, qu'il a traversée du nord au sud... en courant.
Un récit qui allie tolérance, amour et spiritualité.
1897 - Ana Oïzerman a vingt ans lorsqu'elle rencontre Lucien Dupuis. Convaincus d'être les deux moitiés d'une même âme, les jeunes gens se marient en dépit de leurs différences sociales et religieuses?: Ana est la fille d'un violoniste juif mondialement connu?; Lucien, le fils d'un riche négociant en vin bordelais, catholique. Commence alors, pour le couple éperdument amoureux, une existence insouciante, pimentée d'une sensuelle connivence. Mais leur bonheur est brutalement remis en question...
Ce roman, qui a reçu le Prix des libraires de Normandie, ne vous laissera pas indifférent !
EXTRAIT
Nous étions si heureux, Lucien et moi, que nous voulions rester unis, unifiés, joints, mêlés, enchevêtrés, sans laisser à personne le pouvoir de nous diviser. Aucun torrent n'aurait pu éteindre notre flamme. Notre union parfaite, tout ensemble charnelle et spirituelle, était si égoïste que nous ne désirions pas nous perpétuer, nous donner un prolongement ; nous n'aspirions pas à avoir un enfant né de notre amour. Nous voulions que notre histoire commence et s'arrête avec nous.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Evelyne Dress est actrice : Et la Tendresse ? Bordel !, réalisatrice : Pas d'Amour sans Amour, écrivain : Pas d'Amour sans Amour, La Maison de Petichet, Les tournesols de Jérusalem, Le Rendez-vous de Rangoon et Les Chemins de Garwolin. C'est sur les planches qu'elle a débuté sa carrière, avant d'enchaîner les rôles au cinéma et de se lancer dans l'écriture et la réalisation. Comme Ana, Evelyne Dress est née un 1er août dans un train. Comme son héroïne, elle a été transportée chez les religieuses dès sa naissance...
La suite tant attendue de Proteus, le thriller économique qui a envoûté les lecteurs numériques
« La création d'une intelligence artificielle pourrait être le plus grand événement de l'histoire de l'humanité, mais elle pourrait aussi être le dernier, si nous n'apprenons pas à en éviter les risques. » Stephen Hawking
Fruit de longues années de recherches, le supercalculateur quantique Proteus II doit engendrer la première conscience artificielle. Les responsables de l'expérience croient d'abord à un échec, quand ils découvrent que cette conscience existe : elle communique avec une enfant de douze ans, qui lui prête son regard pour découvrir le monde.
Transformée par la formidable intelligence de cette machine, la jeune fille va s'aventurer jusqu'au coeur de l'Afrique, dans un pays où la population n'a d'autre choix pour survivre que l'émigration. Face à des adultes médusés, sceptiques ou hostiles, elle se lancera dans une périlleuse entreprise dont les conséquences finiront par lui échapper.
Avec ce deuxième tome, Louis Raffin nous offre le divertissement d'un roman d'anticipation et le sérieux d'une réflexion sur notre monde contemporain.
EXTRAIT
Tom savait qu'un jour ou l'autre il ne serait plus autorisé à conduire cette magnifique voiture que sur circuit fermé et il s'en désolait. Sportif accompli, soucieux de son apparence comme de son hygiène de vie, il se sentait beaucoup plus jeune que ses quarante-cinq ans et il pensait avoir le droit de s'amuser encore un peu, d'autant qu'il en avait largement les moyens. Si les chauffeurs de taxis, les conducteurs de bus, les transporteurs routiers et le personnel des auto-écoles voyaient leurs emplois disparaître, comme tant d'autres, le sien était assuré. En dirigeant le célèbre centre de recherche informatique de Torrey Pines, il était aussi bien payé qu'abrité de la concurrence des robots.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Proteus II, un avertissement à prendre au sérieux et un livre incontournable - Gilles Cordillot, Le Parisien
À PROPOS DE L'AUTEUR
Économiste et cadre supérieur dans une prestigieuse institution financière, Louis Raffin aborde l'évolution du monde du travail au travers d'une fable attrayante et originale, qui fait de son récit un divertissement et une réflexion économique.