Les éditions Héliotrope
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L'absente de tous bouquets
Catherine Mavrikakis
- Les éditions héliotrope
- 28 Septembre 2020
- 9782898220210
«Tu n'as jamais cultivé ton jardin.» C'est avec ces mots que s'ouvre l'adresse d'une fille à sa mère disparue. On pourrait croire à un reproche ; il s'agit plutôt d'une invitation à la conversation dans un jardin littéraire où, malgré la peine et la douleur, les roses, les pivoines et les jacinthes continuent d'éclore.
Dans ce récit-hommage, il est question de fleurs, de renaissance, d'appel à des temps meilleurs et du monde qui refleurit. -
Quand elle n'est pas en mission à Londres, Tripoli ou Tel Aviv, Anna aime retourner à Amsterdam, dans l'annexe secrète où la famille d'Anne Frank a tenté d'échapper à l'horreur nazie. Durant un de ses pèlerinages là-bas, l'espionne se rend compte qu'elle est suivie. Promptement, l'organisation se charge de l'exfiltrer dans une maison de protection, dont on lui cache à dessein le lieu. C'est là qu'Anna fait la connaissance de Celestino, un fou de littérature. L'homme fantasque veille sur elle et sur les huit autres membres qui forment l'insolite communauté de cette nouvelle annexe. Entre Anna et lui s'amorce alors un dangereux pas de deux.
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Deuils cannibales et melancoliques
Catherine Mavrikakis
- Les éditions héliotrope
- 2 Octobre 2012
- 9782923511849
(Nouvelle édition)
Le premier roman de Catherine Mavrikakis est un texte sauvage où les morts et les condamnés ont tous le même prénom, Hervé. Bons morts, mauvais morts, sidéens, suicidés, accidentés s'y ramassent à la pelle. Escortés de ses Hervé morts qui ne la quittent pas d'une semelle, Catherine, jeune femme animée d'une indémontable vitalité, traverse les vicissitudes et la médiocrité du monde des bien-portants. -
Une église pour les oiseaux
Maureen Martineau
- Les éditions héliotrope
- HÉLIOTROPE NOIR
- 27 Avril 2015
- 9782923975603
Réfugiés dans le clocher de l'église, des martinets ramoneurs cherchent désespérément à migrer vers l'Amérique centrale. Ham-Sud, petit village de l'Estrie, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes et les êtres humains. Loin de se douter qu'on l'a prise pour cible, la mairesse, dépassée par la catastrophe, mène l'enquête.
Au fond de sa cellule, la jeune escorte Jessica Acteau tente de mettre des mots sur l'horreur des dernières vingt-quatre heures. Quelle part a-t-elle véritablement jouée dans le meurtre sordide dont on l'accuse ? Pourquoi s'être acharnée sur l'un de ses clients avec une telle sauvagerie? En le kidnappant, sait-elle qu'elle l'a empêché de commettre un crime à son tour ? Sa voix frêle se mêle à celle des oiseaux et révèle peu à peu l'immonde vérité. -
« Elle dépose sur la table une boîte de chocolats Laura Secord remplie de photos, elle veut me montrer Émilie dans sa longue robe noire. Une robe de religieuse, que sa grand-mère avait revêtue dès l'âge de trente ans. Elle rit, "L'âge où les femmes devenaient vieilles". Je calcule. Émilie est morte à quatre-vingt-treize ans, elle s'est sentie vieille pendant plus de soixante ans. J'en frémis.
Soudain, comme si elle venait d'avoir une illumination, elle se lève, se dirige à petits pas vers sa chambre. Elle revient aussitôt avec trois albums tout neufs. "J'ai décidé de vous remettre à chacun les photos de votre enfance. Le moment est venu." Le coeur me serre, je comprends bien ce qu'elle veut dire. Elle me tend un album à la couverture multicolore, tout en dégradés. Des teintes claires ou sombres, joyeuses ou sérieuses, audacieuses ou discrètes. Comme elle, ma mère. "C'est pour toi", dit-elle simplement. »
Quelques mois après la mort de sa mère, Louise Dupré entreprend un récit de deuil pour tenter de saisir qui était la femme qu'elle a appelée maman.
Un livre qui se lit passionnément. -
Fait historique méconnu : en mars 1933, Nikita Zynchuck, immigrant et chômeur, est abattu d'une balle dans le dos par un policier.
Le récit de cet événement et des jours qui l'ont suivi nous entraîne dans le Montréal cosmopolite d'alors, marqué par la Crise, la misère, les tensions entre les religions et entre les cultures, sans oublier les poussées insurrectionnelles des communistes.
Roman social, «Le Mammout» tire de l'oubli un quidam qui, en déclenchant malgré lui une émeute, est passé bien près de devenir le porte-étendard d'une révolution autrement moins tranquille que celle que le Québec a connue.
Finaliste, Prix littéraire des collégiens 2021
Finaliste, Grand Prix du livre de Montréal 2020
Prix Jacob Isaac Segal 2020
Finaliste, Prix des Libraires 2020, catégorie «roman québécois»
Dans la présélection du Prix France-Québec 2020 -
Armer la rage : pour une littérature de combat
Marie-Pier Lafontaine
- Les éditions héliotrope
- Série K
- 14 Mars 2022
- 9782898220791
ARMER LA RAGE est une charge contre la culture du viol, la violence familiale et une société qui, plutôt que d'apprendre aux femmes à contre-attaquer en cas d'agression sexuelle, préfère les mettre en garde contre le risque de se défendre.
Cet essai jette un regard à la fois intime et politique sur les traumas sexuels dans leurs différentes modalités (directe, indirecte et insidieuse), sur le droit des femmes à l'autodéfense et sur le pouvoir de l'écriture pour un sujet qui n'a su qu'à l'âge adulte qu'il existe des familles préservées de la terreur. -
Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage
Martine Delvaux
- Les éditions héliotrope
- 23 Janvier 2012
- 9782923511740
Il a laissé une étendue de ruines dans sa vie.
Le coup de foudre et la passion ont dégénéré en conflit, puis en guerre, à la vitesse de l'éclair. Pourtant, elle était certaine d'être en train de vivre une grande histoire, l'histoire de sa vie.
Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage, mais elle a pu écrire ce livre - une ultime missive envoyée du front, le champ de bataille de la rupture.
Pour son troisième roman, Martine Delvaux s'applique à coudre ensemble avec adresse les clichés effilochés de l'amour dans un livre bel¬liqueux, rageur et libérateur. Un livre qui solde pour de bon les comptes du ratage amoureux. -
«Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou
pour continuer d'observer cet objet à la fois banal et étrange qu'est
ma vie. L'observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que
me propose le film Thelma & Louise. Mon film choisi, mon film
aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd'hui
me fait pleurer.
J'ai voulu remonter le cours du temps en m'installant dans
la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que
j'étais en 1991, cette jeune femme qui n'est pas si différente de la
femme que je suis aujourd'hui. J'ai suivi le scénario du film à la
manière de marques topographiques sur le chemin de ma propre
vie : deux femmes, une voiture, un voyage, un viol, un révolver.» -
Miné par les déceptions amoureuses et filiales, un homme décide d'aller se perdre à Las Vegas. Entre les amants, les rencontres anonymes et la consommation de substances diverses, il s'abandonne à la bête qui sommeille en lui. Des mois plus tard, on le retrouve à Berlin, où il tente de comprendre la brutalité qui l'habite et l'engourdissement général qu'il ressent.
Récit de l'intime et de la violence, «Avec un poignard» porte sur les relations factices, la mémoire et le deuil. C'est aussi un roman qui laisse parler la colère. Celle d'un fils envers un père fuyant depuis toujours, absent, ailleurs. -
Béatrice travaille au montage d'un documentaire sur les tueries de masse quand elle reçoit un appel des États-Unis. Son mari, conférencier invité à l'Université de Miami, et leur fils Théo, parti le rejoindre pour profiter de la plage, se trouvent tous deux à l'hôpital entre la vie et la mort. Sous le choc, Béatrice prend le premier vol pour la Floride. C'est à son arrivée seulement qu'elle apprendra la vérité, plus terrible encore que ce qu'elle avait pu imaginer.
Elle s'emploiera dès lors à fouiller le passé familial pour trouver un sens à la tragédie. Mais les doutes se multiplient et les certitudes se font rares. Pour ne pas sombrer, elle devra d'abord admettre sa propre fragilité, ainsi que l'impossibilité pour les parents de toujours sauver leurs enfants. -
Du sang sur ses lèvres
Isabelle Gagnon
- Les éditions héliotrope
- HÉLIOTROPE NOIR
- 26 Octobre 2015
- 9782923975788
Pohénégamook, Témiscouata.
Paul s'y terre. C'est la Fouine qui a permis à Alix de retrouver la trace de son jumeau dans cet endroit perdu, à des milliers de kilomètres de chez eux.
Ces dernières années, la relation entre Alix et Paul s'est un peu dégradé, mais son frère n'avait jamais disparu aussi longtemps. Il prépare quelque chose, elle en est sûre, et il aura besoin d'elle.
Parce que le passé se moque du temps, de la distance et des frontières. -
C'était moins drôle à Valcartier
Gregory Lemay
- Les éditions héliotrope
- 18 Février 2013
- 9782923975092
Redressements assis, courses, lancers de grenade, traversées des rivières et des boisés infestés d'insectes, le fusil à la main ; sous les ordres du caporal-chef Bourgouin et du sergent Lebel, les recrues suent. Il fait chaud cet été-là sur la base militaire de Valcartier. Après l'entraînement, la camaraderie prévaut. Dans ce monde d'hommes, Woost est le plus épatant des soldats en devenir. Blond, grand, carré, on le dirait sorti d'un film de guerre. Tout le contraire du narrateur, qui évite le plus possible ses congénères. Maigre, féminin, harassé par les exercices, étouffé par l'hypervirilité qui règne sur la base, il cherche à survivre à l'interminable été. Le toit de l'abri antinucléaire et l'image de la belle Julie-Nathalie lui servent parfois de refuge, tandis que les permissions de fin de semaine passées à Boucherville sont des bulles d'oxygène dans cette mésaventure initiatique.
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Deux frères ont pour terrain de jeu les marais côtiers et pour jouets les os d'animaux charriés par les vagues. Un jour, ils prendront le large pour retrouver leur chien de père, homme de passage venu de la mer et vite reparti. Une odyssée fra¬ternelle débutera alors, amenant l'aîné à perdre son humanité et à découvrir le goût du sang. Car il faut bien survivre quand la violence du monde risque de vous engloutir.
Roman d'aventures, Frères entraîne le lecteur dans des paysages marécageux peuplés de cor¬beaux, d'enfants-sangsues, d'un pantin de bois, de vieilles chèvres, et sur un océan agité par de furieuses tempêtes. Avec toujours, même au coeur de l'apocalypse, l'envie du bonheur et de l'enfance ancrée au fond des corps. -
Dans le cimetière américain d'une petite ville de Normandie, bien des années après le débarquement allié, une famille venue d'Amérique se rend pour la première fois sur la tombe de deux des siens morts à vingt ans avant même d'avoir foulé le sable d'Omaha Beach.
Ici, les morts ne reposent pas en paix.
À l'heure où les soldats américains et canadiens répondent encore à l'appel de la guerre et meurent au loin, les plages de Normandie continuent à nous hanter.
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On entre dans le plus récent roman de Verena Stefan, comme dans une eau dont le flot nous entraînerait rapidement loin. On entre dans les innombrables strates de la pensée d'une étrangère d'abord désorientée à l'intérieur d'un territoire qu'elle découvre - Montréal et la campagne alentour -, où elle se laisse dériver entre les langues. On vit avec Lou, qui lui raconte les animaux sauvages peuplant le territoire - les couguars, les ours et les loups justement. On traverse l'effroi, le cancer, la chimio qui attaque le vivant. On arpente les rues de la ville, la couleur des gens d'ici et, au bout d'une rue, on retrouve un village suisse de l'enfance. Et de cette épaisseur dense et fascinante du réel monte une sorte de courant chaud, d'hymne à l'amour et à l'appétit de vivre.
Traduction de l'allemand par Louis Bouchard et Marie-Elisabeth Morf, revue par l'auteure
Prix John-Glassco 2010 -
Avec Julia, la femme qu'il aime, Youri est venu s'installer dans la petite agglomération de Bernard-Station. Il connaît un peu la région. Très jeune, Youri y avait habité. Il n'a pas cru bon de retourner voir la maison humide du rang des Épinettes. Elle lui appartient pourtant depuis la mort de son père.
Un soir de neige et de grand vent, il arrête son camion devant le chemin qui y mène. Entre les souvenirs et la lueur que Youri croit percevoir à l'une des fenêtres, une remontée du passé s'amorce.
Même si le futur interstellaire que promettait son enfance n'est jamais advenu, les années n'ont pas réussi à flétrir la passion de Youri pour les étoiles et l'étrangeté des planètes. De la même façon, l'espérance d'un monde nouveau et meilleur n'a pas abandonné celui que les petits voisins du rang appelaient le cosmonaute. -
Le repos éternel est une vaine chimère pour le cadavre de Kowalski. Et pour la conscience qui l'habite toujours, c'est encore plus vrai.
Une petite fille disparaît. Un cadavre sort de terre. Et Kowalski est le dernier à s'en étonner.
Porté par une écriture solide, un premier roman profondément singulier. -
Nan Goldin, guerrière et Gorgone
Martine Delvaux
- Les éditions héliotrope
- Série K
- 23 Avril 2014
- 9782923975337
Ce livre est un hommage aux images à la fois tendres et violentes de la photographe Nan Goldin.
Goldin est une guerrière, une gardienne de la mémoire. Elle lutte pour qu'on n'oublie pas la vie des femmes, des sidéens, des bannis. Depuis la mort brutale de sa soeur aînée adorée, elle se bat pour le souvenir de ceux qu'elle a perdus.
Goldin est une gorgone dont le regard sidère. Elle demande de poser les yeux sur ce qui est étranger, elle exige que les secrets soient dénudés.
Martine Delvaux met ici ses pas dans les pas de Goldin, et avance avec elle dans la colère, la rébellion et l'amour fou.
L'écrivaine trouve chez la photographe une oeuvre-soeur, un écho de sa propre esthétique et de son engagement à dire, coûte que coûte, ce qu'elle sait et ce qu'elle voit. -
Diamanda Galás, guerrière et gorgone
Catherine Mavrikakis
- Les éditions héliotrope
- Série K
- 23 Avril 2014
- 9782923975399
Exercice d'admiration, ce livre pose un regard sur l'oeuvre pétrifiante de Diamanda Galás, la chanteuse aux trois octaves.
Loin de se laisser méduser par Galás et sa voix, Catherine Mavrikakis prend à bras-le-corps l'oeuvre de l'artiste et y donne à lire son propre idéal esthétique.
De la Grèce ancienne aux États-Unis banlieusards, du génocide arménien à l'épidémie du sida des années 80 et 90, Galás renoue partout, sans cesse, avec un tragique trop vite relégué aux oubliettes de l'Histoire.
Qui peut écouter Galás ? Qui sait regarder la Gorgone sans désirer la tuer ? Qui croit encore à la nécessité de la tragédie de nos jours ? Quel culte peut-on porter aux artistes prophètes du contemporain ?
Mavrikakis se lance ici avec affection, ferveur et enthousiasme sur les traces de sa grande soeur Diamanda Galás. -
« Je me souviens que je ne portais même plus attention à Clara et Nicolas... dans les eaux troubles de l'aquarium, des ombres passaient, furtives... l'impression d'être entouré d'énormes bêtes marines dont jamais je n'eusse cru l'existence possible sans les voir de mes propres yeux... monstres fabuleux sortis des profondeurs abyssales... j'étais paralysé... devant moi... des poissons tout tordus, nageant la bouche ouverte, des dents énormes, le regard... pétrifié, ou qui me pétrifia, peut-être m'évanouis-je, je ne sais plus, probablement pas puisque personne ne vint à mon secours.
Je me souviens qu'au point culminant de cette crise... à travers le verre, l'eau, je crus voir les formes brouillées de Clara et Nicolas, crus voir Nicolas toucher subrepticement la main de Clara, lui caresser le bras tandis que passait devant eux un coelacanthe, peut-être se regardèrent-ils tendrement, je ne sais pas, en fait, je ne pourrais jurer de rien, je n'étais alors que l'ombre de moi-même... » -
Elle avait 13 ans en 83, pendant ces vacances en Espagne. Là où tout commence, le long de la spectaculaire promenade qui borde la mer. Et
puis, il y a ces pas de danse aperçus sur l'écran de la télévision, dans un décor ravagé par la guerre. Au cours des années qui suivront, elle trace sa vie comme le ferait un géomètre un peu fou au travers de chemins quasi abandonnés, de
routes dangereuses et de bars bondés, dans un va-et-vient incessant. Tout semble répondre à une logique inéluctable et la concordance obsédante des dates et des noms marque constamment les
rencontres, celle de Sonny en particulier. Avec Sonny et Hadrien, l'enfant qui aime les passages secrets, il lui sera enfin possible de traverser, sans s'y noyer, les eaux glacées du temps. -
Une jeune femme tombe enceinte. Un homme s'enfuit. Et une petite fille reste aux prises avec une énigme.
À la manière du dessin caché qui apparaît dans les cahiers de jeux des enfants quand on relie entre eux les points numérotés, Martine Delvaux s'applique à réunir dans Blanc dehors le peu qu'elle sait de l'inconnu qui a refusé de devenir son père.
Un roman aussi résolu qu'apaisé, où la romancière parvient à rendre lisible à nouveau une histoire pourtant criblée de blancs. -
Au centre d'études pharmacologiques où il accepte d'être enfermé, gavé d'oxycodone et surveillé en échange d'une somme dérisoire, le narrateur de ce roman n'est qu'un numéro : 25. Son meilleur ami, Clown, aurait bien voulu l'accompagner, mais il a été recalé pour cause de maigreur extrême. Il l'attend donc à l'extérieur, espérant que 25 lui trouve parmi les participants une fille fréquentable. Justement, il y a 24, une jolie latina qui en a marre de son amant et s'apprête à le laisser. Elle et Clown, ça pourrait bien marcher... Sauf que 25 aussi, depuis toujours, cherche la femme de sa vie. Il lui parle et lui écrit, il l'attend dans le détour, il sait qu'il ne suffit que de la rencontrer.
Et c'est ainsi que, côte à côte sur leurs chaises de vinyle, une seringue dans le bras et un gobelet ciré dans la main, 25 et 24 assistent à la naissance de leur amour, un amour étrange, fulgurant et certainement un peu fou. Mais qu'adviendra-t-il une fois que les portes du centre d'études s'ouvriront sur la vraie vie ?