Gothic art finds its roots in the powerful architecture of the cathedrals of northern France. It is a medieval art movement that evolved throughout Europe over more than 200 years.
Leaving curved Roman forms behind, the architects started using flying buttresses and pointed arches to open up cathedrals to daylight. A period of great economic and social change, the Gothic era also saw the development of a new iconography celebrating the Holy Mary - in drastic contrast to the fearful themes of dark Roman times. Full of rich changes in all of the various art forms (architecture, sculpture, painting, etc.), Gothic art paved the way for the Italian Renaissance and International Gothic movement.
Entre courbes et contre-courbes, Mucha créa, à la fin du XIXe siècle, une égérie nouvelle qui devait hanter les rues de Paris. Au fil des représentations de Sarah Bernhard, cette muse voluptueuse devint un véritable emblème de l'Art nouveau et offrit à l'affichiste succès et renommée.
Néanmoins, le talent de l'artiste ne se limita jamais à la lithographie. Nourri par cette passion d'exalter, au mieux, la sensualité du monde qui l'entourait, l'art de Mucha, s'exprima indifféremment tant sur les monumentaux panneaux décoratifs des salles à manger que sur les petites pièces délicates de porcelaine. C'est toute la richesse et la variété de cet artiste fin-de-siècle que nous fait redécouvrir ici l'auteur.
Vincent van Gogh (Groot-Zundert, Brabant, 1853 - Auvers-sur-Oise, 1890)
La vie et l'oeuvre de Vincent van Gogh sont si étroitement liées qu'il est quasiment impossible de voir ses toiles sans y lire le récit de sa vie : van Gogh est en effet devenu l'incarnation du martyr souffrant et incompris de l'art moderne, l'emblème de l'artiste marginal. Le premier article, publié en 1890, donnait des détails sur la maladie de van Gogh. L'auteur de l'article voyait le peintre comme un «génie terrible et dément, souvent sublime, parfois grotesque, toujours à la limite du cas pathologique ». On sait très peu de choses sur l'enfance de Vincent. Á l'âge de 11 ans, il dut quitter le «nid humain », comme il le nommait lui-même, pour poursuivre sa scolarité dans divers internats. Le premier portrait nous montre van Gogh comme un jeune homme sérieux de dix-neuf ans. A cette époque, il avait déjà travaillé trois ans à La Haye et ensuite à Londres, dans la galerie Goupil & Co. En 1874, son amour pour Ursula Loyer s'acheva dans un désastre et un an plus tard, il fut transféré à Paris, contre son gré. A l'issue d'une discussion particulièrement violente au moment des fêtes de Noël 1881, son père, pasteur, ordonna à Vincent de partir. Avec cette ultime rupture, il abandonna son nom de famille, signant ses toiles d'un simple «Vincent ». Il se rendit à Paris et ne retourna jamais en Hollande. Á Paris il fit la connaissance de Paul Gauguin, dont il admirait énormément les peintures. L'autoportrait fut le principal sujet de Vincent de 1886 à 1888. En février 1888, Vincent quitta Paris pour Arles, et essaya de persuader Gauguin de le rejoindre. Les mois passés à attendre Gauguin furent les plus productifs de la vie de van Gogh. Il voulait montrer à son ami autant de toiles que possible et décorer la Maison jaune. Mais Gauguin ne partageait pas sa vision de l'art et rentra finalement à Paris.
Le 7 janvier 1889, quatorze jours après son automutilation, Vincent quitta l'hôpital. Ignorant sa propre folie, il espérait se rétablir et oublier, mais en réalité, il y retourna deux fois cette année là. Au cours de son ultime séjour à l'hôpital, Vincent peignit des paysages dans lesquels il recréait le monde de son enfance. On dit que Vincent van Gogh se tira une balle dans la tempe dans un champ, mais décida de rentrer à l'hôtel et de se coucher. Le propriétaire informa le Dr Gachet et son frère, Theo ; ce dernier décrivit les derniers instants de sa vie qui prit fin le 29 juillet 1890 : «Je voulais mourir. Mais j'étais assis à son chevet, lui promettant que nous allions le guérir. [...] », il répondit : «La tristesse durera toujours. »
Tout à la fois influencé par les maîtres de l'Antiquité, le génie de Michel-Ange et la sculpture baroque, Auguste Rodin est l'un des artistes les plus reconnus de l'histoire. Bien qu'il soit considéré comme l'un des fondateurs de la sculpture moderne, Rodin n'a jamais critiqué la tradition classique. Nombre de ses sculptures furent critiquées et controversées en raison de leur sensualité ou de leur réalité crue. Ses oeuvres les plus originales se détachaient des traditionnels thèmes mythologiques ou allégoriques pour étreindre le corps humain, célébrer l'individualisme et la matérialité. Ce livre dévoile la vie et la carrière de cet artiste en explorant ses oeuvres majeures telles que La Porte de l'Enfer, Le Penseur et le fameux Baiser.
Inspired by Monet's work at a young age, Paul Signac (1863-1935) was a friend and disciple of Georges Seurat who combined the scientific precision of pointillism with the vivid colors and emotional expressivity of Impressionism. A close personal friend of Vincent van Gogh, who was a great admirer of his techniques, Signac traveled the world in search of inspiration for his monumental canvases. This book examines the intricacies of Signac's celebrated technique, as well as showcasing the details of some of his most celebrated works.
An emblematic figure of the early 20th century, Paul Klee participated in the expansive Avant-Garde movements in Germany and Switzerland. From the vibrant Blaue Reiter movement to Surrealism at the end of the 1930s and throughout his teaching years at the Bauhaus, he attempted to capture the organic and harmonic nature of painting by alluding to other artistic mediums such as poetry, literature, and, above all, music. While he collaborated with artists like August Macke and Alexej von Jawlensky, his most famous partnership was with the abstract expressionist, Wassily Kandinsky.
Vassily Kandinsky (1866-1944) était un peintre russe qui fut l'un des premiers à réellement s'aventurer dans l'art abstrait. Il s'évertua à représenter son monde intérieur d'abstraction malgré les critiques négatives de ses pairs. Il s'éloigna de la peinture potentiellement figurative dans le but d'exprimer ses émotions, le conduisant à un usage inédit de la forme et de la couleur. Bien que ses oeuvres aient été fortement censurées à son époque, elles eurent énormément d'influences quelques années plus tard.
Incarnation du mythe de l'artiste maudit, Vincent van Gogh (1853-1890) est devenu une référence de l'art contemporain. Expressionniste pendant le courant postimpressioniste, son art fut incompris tout au long de sa vie. Vincent van Gogh réalisa plus de 2000 oeuvres mais n'en vendra qu'une seule tout au long de sa vie. Peintre autodidacte, sa peinture est reconnue pour sa beauté à la fois sensible et âpre. Il est aujourd'hui l'un des artistes les plus en vogue sur le marché de l'art
Harmensz van Rijn Rembrandt
(Leyde, 1606 - Amsterdam, 1669)
Tout chez Rembrandt est un mystère complet, son esprit, son caractère, sa vie, son oeuvre et sa méthode de peinture. Mais ce que nous pouvons deviner de sa nature profonde à travers sa peinture et les incidents triviaux ou tragiques de sa vie malheureuse (son penchant pour le faste le poussa à la faillite), dont les infortunes ne s'expliquent pas complètement, révèle une effervescence de ses idées et de ses sentiments, des impulsions contradictoires émergeant des profondeurs de son être comme la lumière et l'ombre de ses toiles. Malgré cela, rien dans l'histoire de l'art ne nous donne une plus profonde impression d'unité que ses peintures, bien que composées d'éléments très hétéroclites aux significations les plus complexes.
On a le sentiment que son esprit, génial, brillant et libre, audacieux et ignorant toute servitude, qui le mena aux plus nobles considérations et aux plus sublimes rêveries, jaillissait de la même source que ses émotions. C'est de là que provient cette composante tragique qu'il imprima à tout ce qu'il peignait, quel que fût le sujet. Son oeuvre était donc inégale, car le sublime, qui était le propre d'un homme tel que lui, n'est pas une chose quotidienne.
C'est comme si cette personnalité singulière, étrange, attirante et presque énigmatique à la fois avait été lente à se développer, ou du moins à connaître sa pleine dimension. Que Rembrandt ait possédé un talent précoce et une vision originale du monde, ses dessins de jeunesse et ses premiers autoportraits des années 1630 le prouvent assez. En peinture, cependant, il ne trouva pas immédiatement la méthode pour exprimer les choses encore incompréhensibles qu'il avait à dire, la technique audacieuse, globale et personnelle que nous admirons dans ses chefs-d'oeuvre de la maturité et de la vieillesse, mais qui, en dépit de sa subtilité, fut jugée brutale et contribua certainement à l'éloigner de son public. Il adopta d'abord un style sophistiqué très similaire à la manière des «Petits Maîtres » de son pays.
Toutefois, à ses débuts et au temps de ses premiers succès, l'éclairage joua un rôle majeur dans sa conception de la peinture et il en fit le principal instrument d'investigation des arcanes de sa vie intérieure. Il lui révéla la poésie de la physionomie humaine lorsqu'il peignit le Philosophe en méditation, ou La Sainte Famille, si délicieusement absorbée dans sa modeste intimité, ou l'ange Raphaël quittant Tobias. Mais bientôt il exigea plus, et La Ronde de nuit marqua immédiatement l'apothéose de sa réputation. Peu à peu, il évolua en s'éloignant du naturalisme des premières heures et des clairs-obscurs abrupts, arrondissant les angles et se tournant vers un monde plus coloré. Il songea aux grands vénitiens et emprunta leurs sujets pour produire une forme d'art né d'une vie intérieure et d'une émotion profonde. Les sujets mythologiques et religieux étaient traités comme ses portraits. Car tout ce qu'il puisait dans la réalité et même dans les oeuvres des autres, il le transmutait immédiatement en sa propre substance.
Rembrandt van Rijn (1606-1669) a longtemps été considéré comme l'un des plus grands artistes européens. Ses peintures suscitèrent de nombreuses imitations et hommages, dont des romans à succès, des séries télévisées récentes ainsi que quelques films populaires. Pour la première fois, le texte d'Émile Michel va de pair avec une sélection soigneuse du répertoire d'oeuvres de Rembrandt qui illustrent le travail de ce célèbre maître de la lumière.
Auguste Rodin (1840-1917) intensiviertseine zeichnerische Tätigkeit als etwa 10-Jähriger und besucht ab 1854 in der Zeichen- und Mathematikschule La Petite ÉcoleKurse von Henri Lecoq de Boisbaudran (1802-1897) und des MalersJean-Hilaire Belloc (1786-1866). Dort entdeckt er für sich die Bildhauerei. Er verlässt 1857diese Schule und versucht, an der berühmten École nationale supérieure des beaux-artsaufgenommen zu werden, scheitert aber dreimal.Ab 1864 beginnt eineachtjährige Zusammenarbeit mit dem Bildhauer Albert-Ernest Cartier-Belleuse (1824-1887), der sich eine 1873 Kooperation mit dem belgischen Bildhauer Antoine-Joseph van Rasbourgh (1831-1902) anschließt.
Zu seinen ersten großen Werken zählen u. a. Der Mann mit der gebrochenen Nase(1864), die später vom franzsischen Staat angekauftelebensgroße Figur Das eherne Zeitalter(1875/1876), der auch für das zukünftige Museum der dekorativen Künsteein nie fertiggestelltes Portalbestellte. Diesen Arbeiten folgten im Lauf der Jahreu. a. Der Kuss (1886),die Bürger von Calais(1889) und Der Schreitende(1877-1880 und 1900). Seine Hauptarbeit ist wohl Das Hllentor(1880-1817), an dem er 37 Jahre lang und bis kurz vor seinem Tod arbeitete und aus dem seine bekannteste andere Figur, Der Denker, stammt, dessen Kopie über dem Grab der ebenfalls 1917 gestorbenen, spät geheirateten Rose Beuret steht.
Les bouleversements au cours du XXe siècle dans l'histoire mondiale vont provoquer une incroyable métamorphose de l'art occidental. Une création artistique foisonnante et révolutionnaire va se répandre dans un monde dorénavant sans frontières. Elle laisse libre cours à une extraordinaire prolifération des courants artistiques, du fauvisme au Pop Art. Cet ouvrage présente des illustrations des exemples les plus marquants de cette période, accompagnées d'essais rédigés par des critiques et des historiens de l'art. En tant que fenêtre ouvrant sur la psychologie des grands artistes modernes, L'Art du XXe siècle est le livre indispensable à tout amateur d'art contemporain.
Das vorliegende Werk zeichnet Velázquez' Leben sowohl anhand seiner Werke als auch anhand seiner Reisen nach und berücksichtigt dabei neben der künstlerischen auch die knigliche Szenerie im Spanien des 17. Jahrhunderts. Von seinen Anfängen bei Pacheco bis zu den letzten Jahren als Hofmaler porträtiert der mit einer unglaublichen Energie und Hingabe ausgestattete Maler die einflussreichsten Persnlichkeiten seiner Zeit und amtiert gleichzeitig als Reformer der prächtigen spanischen Paläste. So wie Velázquez durch sein Leben und seine erstaunliche Technik unvergessen bleibt, ist es ebenso eindrucksvoll, wie viele Porträts er hinterlassen hat. Mit dem Anspruch, seinen Text von den sonst üblichen Monographien abzugrenzen, behandelt Professor Carl Justi die Werke Velázquez' in einem historischen Kontext, der das Goldene Zeitalter der Spanischen Malerei beschreibt. Durch die Fülle und Vielseitigkeit der Illustrationen ist Velázquez und sein Jahrhundert auf dem besten Wege, das Standardwerk auf seinem Gebiet zu werden.
Du Moyen Âge à l'Époque contemporaine, l'art décoratif peut être défini par les matériaux, le design et les objets artistiques utilisés à la fois en architecture urbaine et en architecture d'intérieur. Comme beaucoup d'autres formes d'art, l'art décoratif continue à se développer, ajoutant à l'utilité de simples pièces comme des chaises une dimension esthétique pour s'orienter vers des objets purement ornementaux.
Les Art décoratifs, en valorisant tous les supports d'expression de l'art décoratif à travers les siècles, aspire à faire l'éloge de ces édifices et objets souvent sous-estimés. À l'origine non considérés comme des arts appliqués, leur potentiel artistique ne fut reconnu qu'au XXe siècle lorsque la production industrielle remplaça la création artisanale.
L'ancienneté, l'authenticité et surtout la singularité de ces précieux travaux sont aujourd'hui les nouveaux standards de qualité et de beauté de l'art décoratif.
Rejoignez-nous pour la découverte de l'évolution de l'art décoratif à travers cet aperçu des principaux chefs d'oeuvre à travers le temps.
Dalí, Salvador (Figueras, 1904 - Torre-Galatea, 1989)
Peintre, artiste, créateur d'objets, écrivain et cinéaste, il est connu du public comme un des représentants majeur du surréalisme. Buñuel, Lorca, Picasso, Breton... : ces rencontres constituent autant d'étapes dans la carrière de Dalí. Réalisé avec Buñuel, le film Un chien andalou marque son entrée officielle dans le groupe des surréalistes parisiens où il rencontre Gala, la femme d'Éluard, qui deviendra sa compagne et son inspiratrice. Entre cet artiste éclectique et provocateur et les surréalistes parisiens, les relations se tendront progressivement à partir de 1934 jusqu'à la rupture avec Breton, cinq ans plus tard. Pourtant, l'art de Dalí relève bien de l'esthétique surréaliste dont il a conservé le goût pour le dépaysement, l'humour et l'imagination.
Pierre-Auguste Renoir (Limoges, 1841 - Cagnes-Sur-Mer, 1919)
Pierre-Auguste Renoir naquit le 25 février 1841 à Limoges. En 1854, ses parents retirèrent l'enfant de l'école et le placèrent dans l'atelier des frères Lévy afin qu'il apprenne la peinture sur porcelaine. Son frère cadet, Edmond Renoir,racontait : «De ce qu'il usait des bouts de charbon sur les murs, on en conclut qu'il aurait du goût pour une profession artistique. Nos parents le placèrent donc chez un peintre en porcelaine. » Un des ouvriers de Lévy, Emile Laporte, pratiquait la peinture à l'huile pour son plaisir. Il proposa à Renoir d'utiliser ses toiles et ses couleurs. Et c'est récisément ainsi que naquit le premier tableau du futur impressionniste, qui fut montré très solennellement à Laporte dans la maison des Renoir. En 1862, Auguste Renoir réussit son examen d'entrée à l'École des Beaux-Arts. Il fréquente en même temps un atelier libre où enseigne le professeur Charles Gleyre. Le deuxième événement important de cette période de la vie de Renoir fut la rencontre, dans l'atelier Gleyre, de ceux qui devinrent ses meilleurs amis tout au long de sa vie et ses compagnons dans l'art. À un âge plus avancé, l'artiste déjà mûr eut la possibilité de voir des Rembrandt en Hollande, des Velàzquez, Goya et le Greco en Espagne, et des Raphaël en Italie. À l'époque où les amis se retrouvaient à la Closerie des Lilas, Renoir continuait de puiser son inspiration au Louvre : «Et pour moi, au moment de Gleyre, le Louvre c'était Delacroix. » La première exposition des impressionnistes devint, pour Renoir, le moment d'assertion de sa propre vision du peintre. Dans la vie de l'artiste, cette période fut marquée encore par un événement significatif : en 1873, il emménagea à Montmartre au numéro 35 de la rue Saint-Georges, où il vécut jusqu'en 1884. Il resta fidèle à Montmartre jusqu'à la fin de sa vie. Là, il trouva ses motifs de plein air, ses modèles et même sa famille. C'est justement dans les années 1870 que Renoir se fit des amis qui l'accompagnèrent jusqu'à la fin de ses jours. Le marchand Durand-Ruel devint l'un d'eux. Il commença à lui acheter des tableaux en 1872. L'été, comme toujours, Renoir peignait beaucoup, avec Monet, en plein air. Il venait à Argenteuil où Monet louait une maison pour sa famille. Avec eux travaillait parfois Edouard Manet. En 1877, à la troisième exposition des impressionnistes, Renoir présenta plus de vingt peintures. C'étaient des paysages exécutés à Paris, sur la Seine, en dehors de la ville et dans le jardin de Claude Monet ; des études de visages de femmes et des bouquets de fleurs ; les portraits de Sisley, de l'actrice Jeanne Samary, de l'écrivain Alphonse Daudet et de l'homme politique Spuller ; il y avait aussi La Balançoire et le Bal au Moulin de la Galette. Dans les années 1880, Renoir connut enfin le véritable succès. Il travaillait sur des commandes de riches financiers, de la propriétaire des Grands Magasins du Louvre, du sénateur Goujon. Ses peintures furent exposées à Londres, à Bruxelles, à
la septième exposition internationale chez Georges Petit (1886).
Dans sa lettre adressée à Durand-Ruel, à New York, il écrit : «L'exposition de Petit est ouverte et elle a pas mal de succès, diton.
Car c'est difficile de savoir soi-même ce qui se passe. Je crois avoir fait un pas dans l'estime publique, petit pas. Mais c'est toujours ça ».
Paul Cézanne (Aix-en-Provence, 1839 - 1906)
Depuis sa mort il y a deux siècles, Cézanne est devenu le peintre le plus célèbre du XIXe siècle. Il naquit à Aix-en-Provence en 1839, et la plus belle période de sa vie fut sa prime jeunesse en Provence, qu'il passa en compagnie de Zola, également d'origine italienne. Suivant l'exemple de ce dernier, Cézanne partit pour Paris à l'âge de 21 ans. Il fut déserteur pendant la guerre franco-prussienne, partageant son temps entre la peinture en plein air et son atelier. Il déclara à Vollard, un marchand d'art : «Je ne suis qu'un peintre. L'humour parisien me donne du mal. Peindre des nus sur les rives de l'Arc [une rivière près d'Aix] c'est tout ce que je demande ». Encouragé par Renoir, l'un des premiers à l'apprécier, il exposa avec les impressionnistes en 1874 et en 1877. Il fut reçu avec une dérision qui le blessa. L'ambition de Cézanne, selon ses propres paroles, était «de faire de l'impressionnisme quelque chose d'aussi solide et de durable que les peintures des musées ». Son but était d'atteindre au monumental par un langage moderne de tons incandescents et vibrants. Cézanne voulait reproduire la couleur naturelle d'un objet et l'harmoniser avec les variations de lumière et d'ombre qui tendent habituellement à le détruire ; il désirait élaborer une échelle de tons capables d'exprimer la masse et le caractère de la forme. Cézanne aimait peindre des fruits, parce que c'étaient des modèles dociles et qu'il travaillait lentement. Il ne cherchait pas à reproduire la pomme. Il gardait la couleur dominante et le caractère du fruit, mais amplifiait l'attrait émotionnel de sa forme par un agencement de tons riches et harmonieux. C'était un maître de la nature morte. Ses compositions de fruits et légumes sont véritablement impressionnantes : elles ont le poids, la noblesse, le style des formes immortelles. Aucun autre peintre n'a jamais accordé à une pomme de conviction aussi ardente, de sympathie aussi authentique, ni d'intérêt aussi prolongé. Aucun autre peintre de ce talent n'a jamais réservé dans ses natures mortes ses impulsions les plus fortes à la création de choses nouvelles et vivantes. Cézanne rendit à la peinture la prééminence du savoir - de la connaissance des choses - une qualité essentielle à tout effort créatif. A la mort de son père, en 1886, il devint riche, mais ne changea rien à son train de vie frugal. Peu après, Cézanne se retira définitivement dans sa propriété en Provence. Il fut sans doute le peintre le plus solitaire de son temps. Parfois, il était saisi d'une curieuse mélancolie, d'un noir désespoir. Avec le temps, il devint plus sauvage et exigeant, détruisant des toiles, les jetant dans les arbres par la fenêtre de son atelier, les abandonnant dans les champs, les donnant à son fils pour qu'il en fasse des puzzles, ou aux gens d'Aix. Au début du XXe siècle, quand Vollard débarqua en Provence avec l'intention de spéculer en achetant tous les Cézanne qu'il pouvait emporter, les paysans des environs, apprenant qu'un guignol de Paris cherchait à gagner de l'argent avec des vieilles toiles, se mirent à produire dans leurs granges tout un tas de natures mortes et de paysages. Le vieux Maître d'Aix fut submergé par la joie. Mais la reconnaissance vint trop tard. En 1906, il succomba à une fièvre contractée alors qu'il peignait sous une pluie diluvienne.
Les anges, symboles mystiques de la religion et du mythe, sont une source d'inspiration artistique depuis des siècles. Ce livre contient des anges dessinés par les plus grands artistes, classiques comme contemporains, des Cupidons délicats aux représentations majestueuses de l'archange Michel.
Berceau de l'art de l'Extrême-Orient, la Chine a toujours fasciné l'Occident, ses penseurs, ses savants autant que ses artistes. Raffinée et mystérieuse, elle ne cesse depuis 10 000 ans de développer ses arts avec un talent inégalé qui assura très tôt sa suprématie artistique.
Admirées et copiées par tous, ses peintures et ses porcelaines sont aujourd'hui les marques intemporelles d'un passé somptueux qui continue à éblouir les voyageurs du monde entier. Abordant l'architecture, la sculpture, la peinture, mais aussi la céramique et le bronze, cet ouvrage offre un panorama complet de l'art chinois, de ses origines jusqu'à la chute de l'Empire en 1911.
Odilon Redon, né le 20 avril 1840 à Bordeaux, et mort le 6 juillet 1916 à Paris est un peintre et graveur symboliste de la fin du XIXe siècle. Son art explore les aspects de la pensée, l'aspect sombre et ésotérique de l'âme humaine, empreinte des mécanismes du rêve. Odilon Redon fut un passionné de musique et en particulier de Mozart, Beethoven et Schumann.
Raphael was the artist who most closely resembled Pheidias. The Greeks said that the latter invented nothing; rather, he carried every kind of art invented by his forerunners to such a pitch of perfection that he achieved pure and perfect harmony. Those words, "pure and perfect harmony," express, in fact, better than any others what Raphael brought to Italian art. From Perugino, he gathered all the weak grace and gentility of the Umbrian School, he acquired strength and certainty in Florence, and he created a style based on the fusion of Leonardo's and Michelangelo's lessons under the light of his own noble spirit. His compositions on the traditional theme of the Virgin and Child seemed intensely novel to his contemporaries, and only their time-honoured glory prevents us now from perceiving their originality. He has an even more magnificent claim in the composition and realisation of those frescos with which, from 1509, he adorned the Stanze and the Loggia at the Vatican. The sublime, which Michelangelo attained by his ardour and passion, Raphael attained by the sovereign balance of intelligence and sensibility. One of his masterpieces, The School of Athens, was created by genius: the multiple detail, the portrait heads, the suppleness of gesture, the ease of composition, the life circulating everywhere within the light are his most admirable and identifiable traits.
Non seulement Léonard de Vinci était un peintre hors du commun, mais il était également un scientifique, un anatomiste, un sculpteur, un architecte, un musicien, un ingénieur, un inventeur et beaucoup plus encore. La question serait plutôt de savoir ce qu'il n'était pas ? Durant la Renaissance italienne, Léonard de Vinci réalisa de grands chefs-d'oeuvre pour les Médicis et pour le roi François Ier. Il suscita l'admiration de ses contemporains qui le décrivirent comme un génie universel, curieux et vertueux. Aujourd'hui encore, l'intérêt pour Léonard de Vinci et son oeuvre ne faiblit pas : ses travaux et ses écrits sont toujours soigneusement étudiés par les plus grands experts dans l'espoir de percer un jour l'un des nombreux secrets de cet artiste visionnaire. À propos de l'auteur : Eugène Müntz (1845-1902) était membre de l'Académie française et conservateur de l'École nationale des beaux-arts de Paris. Il fut l'un des plus grands spécialistes de la Renaissance italienne en particulier des peintres florentins comme Léonard de Vinci et Raphaël. Auteur de nombreux ouvrages sur les grands maîtres de cette époque, il est considéré comme l'un des pionniers de la nouvelle histoire de l'art italienne.
Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti) (Caprese, 1475 - Rome, 1564)
Michel-Ange, comme Léonard de Vinci, avait plusieurs cordes à son arc et était à la fois sculpteur, architecte, peintre et poète. Il porta à leur apothéose le mouvement musculaire et l'effort, équivalents plastiques de la passion, à ses yeux. Il façonna son dessin, le poussant jusqu'aux limites extrêmes des possibilités de son âme tourmentée. Il n'y a aucun paysage dans la peinture de Michel-Ange. Toutes les émotions, toutes les passions, toutes les pensées de l'humanité furent personnifiées dans les corps nus des hommes et des femmes. Il ne les conçut presque jamais dans l'immobilité ou le repos.
Michel-Ange devint peintre pour exprimer à travers un matériau plus malléable ce qui animait sa nature titanesque, ce que son imagination de sculpteur voyait, mais que la sculpture lui refusait. Ainsi cet admirable sculpteur devint le réateur des décorations les plus lyriques et les plus épiques jamais vues dans l'histoire de la peinture : les fresques de la chapelle Sixtine au Vatican. La profusion des inventions disséminées sur cette vaste surface est merveilleuse. Ce sont en tout 343 personnages principaux qui sont représentés avec une variété d'expressions prodigieuse, plusieurs de taille colossale, à côté de figures plus secondaires introduites pour leur effet décoratif. Le créateur de ce vaste plan n'avait que trente-quatre ans lorsqu'il s'attela au projet.
Michel-Ange nous oblige à élargir notre conception du beau. Pour les Grecs, le critère était la beauté physique, mais Michel-Ange, sauf dans quelques exceptions, comme sa peinture d'Adam sur le plafond de la chapelle Sixtine, et ses sculptures de la Pietà, ne prêtait que peu d'attention à la beauté. Bien que maîtrisant parfaitement l'anatomie et les lois de la composition, il osait les ignorer toutes deux, si nécessaire, afin de suivre son idée : exagérer les muscles de ses personnages, et même les placer dans des positions inappropriées au corps humain. Dans son ultime fresque, celle du Jugement dernier sur le mur de l'autel de la chapelle, il laissa se déverser le torrent de son âme. Qu'étaient les règles en comparaison d'une souffrance intérieure qui devait s'épancher ? C'est à juste titre que les Italiens de son temps parlaient de la terribilità de son style. Michel-Ange fut le premier à donner à la forme humaine la possibilité d'exprimer toute une variété d'émotions psychiques. Dans ses mains, elle devint un instrument duquel il jouait, comme un musicien sur son orgue, en tirant des thèmes et des harmonies d'une diversité infinie. Ses personnages transportent notre imagination bien au-delà de la signification personnelle des noms qui leur sont attachés.
Nicolas Poussin (1594-1665) était un peintre du classicisme français qui prônait clarté et logique dans ses tableaux. Il peignait souvent de larges scènes mythologiques ou bibliques, mais il était également au premier rang de la peinture de paysage. Il fut premier peintre du roi Louis XIII, mais passa la majeure partie de sa vie à Rome. Sa manière devint le style officiel enseigné à l'Académie durant le reste du XVIIe siècle. Par la suite, il influença aussi de grands peintres comme Jacques-Louis David.