Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
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Les Théâtres d'Audiberti
Gérard-Denis Farcy
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 9 Novembre 2018
- 9782130663225
Observée sur toutes les coutures, la dramaturgie d'Audiberti révèle ses cohérences et sa théâtralité jubilante et fonctionnelle. « Copyright Electre »
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Les Fabliaux : contes à rire du Moyen Âge
Philippe Ménard
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 8 Novembre 2018
- 9782130660309
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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«Hamlet» ou la Tentation du possible
Omesco
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 9 Novembre 2018
- 9782130678939
Hamlet... ce prince obèse, ténébreux et souple, de dix-huit ans et parfois de trente, fragile comme une porcelaine et fort comme un Viking, qui ne retarde jamais ses actes et les diffère toujours, Jésus coiffé du casque de César Borgia, le meilleur et le pire des mortels, le Vengeur, l'Excentrique, le beau Démon, le Fou, l'Ange-poète, l'Allemagne, le Gentleman, l'Esthète, le Personnage - la Cantatrice chauve. Muni d'un considérable appareil critique, Ion Omesco tourne autour de cet illustre caméléon, caméra au poing, et le traque à travers le temps. Comment est-il, Hamlet, finalement, lorsqu'on lui met la main dessus ? Comme il vous plaira. « Hamlet » ou la tentation du possible est un essai sur l'ambiguité.
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Mythes de l'Éros baroque
Mathieu-Castellani G
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 8 Novembre 2018
- 9782130657385
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Images littéraires de la femme à la Renaissance
Madeleine Lazard
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 11 Septembre 2015
- 9782130661351
Les problèmes de la condition féminine figurent aujourd'hui parmi les questions d'actualité et les sujets à la mode. C'était déjà le cas au XVIe siècle. La prodigieuse abondance des débats qu'ils suscitent dans la poésie, le roman, la nouvelle, les traités de médecine et de morale domestique, prouve leur importance dans la conscience contemporaine. Bien des écrits polémiques, qui exaltent ou rabaissent la femme, relèvent du jeu intellectuel, et le décalage est inévitable entre le réel et les représentations qu'en donne la littérature. Celles-ci n'en restent pas moins révélatrices de la mentalité d'une époque. L'esprit novateur du premier siècle moderne, qui vit tant de remises en cause, a-t-il entraîné une mutation dans la conception et dans la condition de la femme ? Les figures les plus significatives qu'en propose l'imaginaire poétique, romanesque ou didactique répondront d'elles-mêmes. L'égalité des sexes, à la Renaissance, demeure un paradoxe. Les voix masculines ont été longtemps les seules à se faire entendre en littérature. Celles des femmes, au XVIe siècle, commencent à s'élever en contrepoint à celles des hommes. Nous les écouterons alternativement.
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L'Épopée
Daniel Madelenat
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 8 Novembre 2018
- 9782130661870
Dans les recherches contemporaines sur les littératures l'épopée reste vivante. « Copyright Electre »
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Philippe Jaccottet : le pari de l'inactuel
Herve Ferrage
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 9 Novembre 2018
- 9782130685227
Utilisant les formes d'écriture les plus diverses (proses, poèmes, notes fragmentaires), l'oeuvre poétique de Jaccottet témoigne d'une fidélité intransigeante à quelques intuitions de départ, qu'elles soient d'ordre éthique ou esthétique, mais elle tradui
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Le Roman épistolaire
Laurent Versini
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 25 Septembre 2015
- 9782130682837
Pourquoi une étude sur un genre désuet en 1998 ? Pour l'époque du téléphone et de la télévision, le roman épistolaire peut-il éveiller autre chose qu'un intérêt archéologique ? Une nostalgie peut-être. La nouvelle critique y cherche en tout cas des exemples privilégiés de performances formelles et, dans ces dernières années, des romanciers plus nombreux qu'on ne le croirait le ressuscitent en le réinterprétant. On verra le genre naître de la courtoisie romane - le premier roman à faire une grande place aux lettres est italien et écrit en latin, le premier roman épistolaire véritable est espagnol -, puis, devenir l'une des expressions favorites de l'honnêteté française, sans jamais renier ses origines : Werther en Allemagne, Jacopo Ortis en Italie, le Gustave de Mme de Krüdener seront comme les épistoliers du Moyen Âge des prisonniers d'amour. Jalonnée par des chefs-d'oeuvre comme les Lettres portugaises de Guilleragues, La Nouvelle Héloïse, Les Liaisons dangereuses, cette histoire aboutit aux recherches formelles d'un Chklovski, d'un Gripari ou de Michel Melot en 1993. Par-delà les ruptures d'une écriture, dont l'esthétique est celle du discontinu, on relèvera les permanences d'une vocation à la fois sentimentale et didactique, et de structures qui sont celles de la séparation et de l'exil.
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La Biographie
Daniel Madelenat
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 8 Novembre 2018
- 9782130660545
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Qu'est-ce que le symbolisme ?
Henri Peyre
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Sup - Littératures modernes
- 22 Décembre 2017
- 9782130775614
Aucun des mouvements ou des groupements littéraires français depuis deux siècles n'a eu dans le monde un rayonnement égal à celui du Symbolisme. Avec Baudelaire, puis Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Laforgue, la poésie française est devenue la plus originale de l'Europe. Sa poétique, reprenant quelques paradoxes lancés par Edgar Poe, a révolutionné les idées littéraires de plusieurs pays. Ce livre s'est proposé de jeter quelque clarté sur le mot et la notion de symbole et de réévaluer l'apport et l'oeuvre des poètes les plus considérables de la France entre les précurseurs et les grands héritiers du Symbolisme : Claudel, Valéry, Apollinaire. Les rapports entre la poésie et l'impressionnisme pictural et musical y sont précisés. Enfin le fécond héritage du Symbolisme français hors de France est retracé dans le dernier chapitre. L'auteur a ainsi tenté une mise au point de nos connaissances et de nos opinions sur cette révolution de la sensibilité littéraire que fut le Symbolisme.
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Le naturalisme
Yves Chevrel
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 11 Mars 2019
- 9782705909666
Y a-t-il une spécificité du naturalisme ? Peut-on - enfin ? - apprécier sa valeur et son apport à la littérature ? Longtemps déprécié, puis méconnu, ce mouvement littéraire touche toutes les littératures occidentales au moment du tournant du siècle, où s'ébauche une nouvelle modernité. Suscitant une nouvelle communauté de lecteurs et de spectateurs, il requiert aujourd'hui toute notre attention. Pour tenter de cerner l'originalité d'une entreprise littéraire qui contribue, entre autres choses, à remettre en cause le statut de la littérature, il faut interroger les textes, signés de quelques grands noms : Ibsen, Zola, Strindberg, Hauptmann, Tchékhov, Verga, et de quelques autres, peut-être dédaignés à tort, comme Arno Holz. L'accent est donc mis sur la poétique du naturalisme : rhétorique du désordre, analyse cruelle, turbulences de l'écriture, appel de l'Histoire..., autant de marques du texte naturaliste. Ces repères visent ainsi à proposer une vue synthétique du phénomène naturaliste, une des composantes de notre modernité.
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Mythe et littérature
Jean Perrot
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Sup - Littératures modernes
- 13 Décembre 2017
- 9782130776406
Si le spectacle du changement est d'abord insupportable à l'homme qui « fait l'histoire » et oblige cette dernière à se « voiler de mythe », comme cela a été suggéré, on comprend que la production littéraire s'instaure dans la dénonciation d'un automatisme de répétition. L'analyse structurale qui n'a aucune raison de se refuser le plaisir d'une certaine « traversée » du texte, est donc à la recherche des effets du sens dans « l'après-coup » qu'elle assigne à l'évolution des formes et des différences. C'est bien la nécessité de fonder cet après-coup qui justifie le choix et oblige à trancher le problème de l'indécidabilité des codes dont parle Roland Barthes dans le sens d'une restriction voulue mais provisoire. Le sujet critique y assume néanmoins un rôle exceptionnel, inscrivant, grâce à la rencontre de l'imaginaire et du général de l'idéologie, les conditions de l'apparition de son objet. D'où l'importance des jumeaux comme fondateurs mythiques des cosmogonies, polarisant la logique binaire de cette pensée primitive de l'identification qui devient le moteur effectif de l'histoire. Une pensée de « poète » évidemment : celle qui, par exemple, dans la surdétermination d'une lettre (en trop) pousse le cadet Edgar Poe(t) à retourner le modèle historique de son double shakespearien. D'où encore, la Ménippée qui fonde secrètement l'empire des lettres elles-mêmes. Le mythe est ici le lieu stratégique d'une interrogation visant à établir, à travers la grille qui structure le texte littéraire, les rapports du symbolique et du social. Du théâtre de Plaute aux contes de Perrault d'une part, de Platon à Shakespeare et à Poe de l'autre, l'étude s'efforce d'explorer quelques fantasmes du monde culturel occidental.
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La nouvelle française
René Godenne
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Sup - Littératures modernes
- 13 Décembre 2017
- 9782130775829
Pour la plupart, la nouvelle ne serait qu'un vide-poche, où l'auteur déverse des histoires qui n'ont pu être exploitées dans un roman. Il ne saurait, estime-t-on, y avoir autant d'art dans un récit court que dans un roman, car tout, événements, situations, analyse des personnages, paraît demeurer à l'état d'ébauche. D'où la plus grande indifférence de la critique à l'égard de la nouvelle. On demeure stupéfait devant les lacunes qui existent dans le domaine des études françaises à propos de la nouvelle tant sur le plan de l'information (aucune histoire de la forme par exemple aux dix-neuvième et vingtième siècles) que sur le plan de son esthétique (aucune étude notamment qui approfondisse les rapports entre la nouvelle et le roman). L'auteur de ce livre se propose dès lors : d'une part, de préciser des cadres historiques encore peu connus ; d'autre part, de cerner la spécificité des conceptions successives de la nouvelle, grâce à leur confrontation et à une comparaison avec le roman et le conte. Le livre ne prétend pas épuiser tous les problèmes soulevés par la nouvelle ; c'est avant tout un ouvrage de synthèse, qui voudrait faire découvrir une forme d'expression si injustement négligée.
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Le réalisme selon Zola
Alain De Lattre
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Sup - Littératures modernes
- 11 Janvier 2018
- 9782130775782
Il y a deux façons au moins de se prêter au jeu des influences et des affinités. La première est de les mentionner dès le départ et de ne plus s'en inquiéter après : on se sent quitte et l'on parle du reste. La seconde est d'une autre facture, elle fait voir un souci différent. Considérant que, si affinité il y a, influence peut-être, celles-ci doivent poursuivre leurs effets sur tout le long d'une carrière, elle s'efforce d'en toucher les conséquences et de marquer les points où les rencontres se précisent et peuvent s'éclairer. Zola a lu Darwin ; il a éprouvé pour Claude Bernard bien plus que de l'admiration. Qu'attendre cependant de ces rapprochements ? D'abord ce qu'une familiarité d'idées peut rendre par elle-même : un climat, des mouvements d'inspiration ; une capacité suggestive des images et des mots. Cet univers commun qui fait que des deux bords opposés de la science et de l'art, on voit le monde sous un même jour, dans un même regard. Mais il y a plus précis : une complicité dans les idées. Quelque chose qui se fait dans le silence de l'intelligence. Un espace muet, solide, fort, d'idées et de notions où se compose une façon de percevoir, unique, singulière, qui n'est ni de Darwin, ni de Claude Bernard ; qui est toute de Zola. Et qu'il faut essayer de restituer : une archéologie de l'intelligence créatrice.
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Le théâtre en France au XVIe siècle
Madeleine Lazard
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 18 Mars 2019
- 9782705907471
L'activité dramatique en France au seizième siècle n'est pas encore assez connue. Sa richesse et sa diversité sont pourtant étonnantes. Le siècle qui voit naître les grands genres du théâtre classique est aussi celui où s'épanouissent encore, en pleine Renaissance, les formes dramatiques médiévales, toujours en faveur. Mystères, miracles et moralités ne s'étiolent qu'à partir des années 50 et la vogue de la farce ne faiblira pas. Les nouveaux genres, tragédie et comédie, s'adressent à une élite lettrée. Leur création reste un événement marginal. Mais le fossé se creuse entre le public populaire et le public cultivé. A la fin du siècle naissent des genres hybrides : la pastorale, divertissement de cour, et la tragi-comédie, plus largement goûtée, répondent à la sensibilité du temps. Victime de nombreux préjugés, le théâtre français du seizième siècle a souffert injustement de la comparaison avec les chefs-d'oeuvre classiques, alors que ses fins étaient toutes différentes. Quelques excellents ouvrages, des recherches érudites ont rétabli la juste perspective et rendu possible la présente tentative d'en donner pour la première fois un tableau d'ensemble. L'anarchie dramatique d'un siècle en fermentation ne saurait dissimuler sa richesse et son importance dans l'histoire du théâtre français.
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Saint-John Perse et la découverte de l'être
Dan-Ion Nasta
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 11 Mars 2019
- 9782705907495
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La tragi-comédie
Roger Guichemerre
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 4 Février 2020
- 9782705907488
Cet ouvrage est la première étude d'ensemble consacrée à un genre dramatique un peu oublié, mais qui connut un grand succès vers 1630, au point d'éclipser les autres formes théâtrales. La tragi-comédie, longtemps réfractaire aux « règles », fertile en péripéties dramatiques et en situations pathétiques s'achevant par un dénouement heureux, mêlant parfois le comique à l'héroïsme, préférant le spectacle et le mouvement à l'analyse psychologique, a été illustrée par les plus grands dramaturges du temps - un Rotrou, un Corneille, un Scudéry, un Mairet -, et a produit quelques oeuvres remarquables - le Cid n'est que la plus connue -, qui soutiennent la comparaison avec les chefs-d'oeuvre du théâtre élisabéthain et de la comédie espagnole. L'auteur esquisse ici l'évolution du genre, puis étudie successivement la morphologie, les structures dramatiques, les thèmes récurrents, la part du spectacle et la rhétorique expressionniste de ce théâtre particulièrement représentatif de l'esthétique et de la sensibilité baroques.
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Littératures d'Afrique noire de langue française
Robert Cornevin
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Sup - Littératures modernes
- 4 Février 2020
- 9782705907501
Parmi les littératures du monde francophone, celles d'Afrique noire revêtent une importance exceptionnelle, tant par la diversité des inspirations, que par le foisonnement des genres et des auteurs. La littérature orale, source essentielle d'inspiration, est en général méconnue et les précurseurs du XIXe sont ignorés. Au XXe siècle, une littérature, surtout sénégalaise et dahoméenne, débouche sur le mouvement de la négritude, qui s'affirme sur le plan littéraire et politique (Senghor...), et à travers une revendication sociale et nationale. Les années 1947-1949 marquent un tournant dans une évolution dont les années 1950-1955 (l'essor) et 1955-1960 (l'épanouissement) marquent les étapes vers l'indépendance. Aujourd'hui, dix-sept républiques africaines ont choisi, comme langue officielle ou nationale, le français et un grand prix littéraire de l'Afrique noire témoigne, depuis 1960, chaque année, de la vitalité des lettres africaines. Aussi convient-il de faire le point sur les recherches en cours et d'offrir un panorama des littératures de chaque pays, où des dizaines d'écrivains donnent aux lettres françaises une dimension nouvelle.
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Le Langage dramatique de «La Reine morte»
Romain Lancrey-Javal
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 5 Novembre 2015
- 9782130672777
Les biographes de Montherlant ont révélé la falsification de la date de naissance d'un auteur, né en 1895 et non en 1896. Dans l'esprit du grand public, le recul dans le temps est encore plus grand et l'auteur de La reine morte paraît plus que centenaire. La consécration précoce d'une oeuvre trop vite institutionnalisée s'est retournée contre elle ; les révélations sur la vie privée de l'homme ont fait le reste. On reproche désormais à Montherlant d'avoir manqué son existence et son oeuvre, d'avoir mis en particulier trop de théâtre dans sa vie, et trop peu de vie dans son théâtre. À la faveur d'un timide retour en grâce dans les commémorations et les programmes d'enseignement, s'amorce peut-être néanmoins une possible réhabilitation, non d'un idéologue, que Montherlant n'a jamais voulu être, mais d'un grand écrivain, injustement décrié aujourd'hui. S'attachant à la pièce célèbre, qui a fait la réputation du dramaturge, La reine morte, pièce inaugurale (ponctuellement comparée à la pièce finale en pourpoint qu'est Le cardinal d'Espagne), cet ouvrage se propose de montrer, à travers l'examen d'une série de questions théâtrales, qu'il y a là, sans doute, un répertoire à redécouvrir. Refusant d'écrire l'acte final de ses pièces, Montherlant a laissé entendre qu'il n'avait peut-être pas dit son dernier mot.
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Les Chefs-d'oeuvre de la littérature fantastique
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 5 Novembre 2015
- 9782130657019
Ce livre n'est ni l'histoire de la littérature fantastique qui nous manque encore, ni l'un de ces essais riches d'assurance et pauvres de savoir comme nous en avons trop, mais l'étude de quelques grandes oeuvres. En matière de critique, les généralités sont viande creuse, et les études attentives fruits savoureux. Des oeuvres, toujours étudiées dans le texte original, l'auteur a voulu dégager le sens littéral, qui lui paraît le plus important et le plus difficile à saisir. Une grande figure sombre domine la littérature fantastique : ce n'est pas la chair, mais la mort. S'il distingue de manière assez lâche un fantastique traditionnel, intérieur ou poétique, suivant que l'intérêt porte sur l'aventure, le héros ou l'atmosphère, l'auteur s'attache avant tout aux oeuvres des maîtres : Goethe, Coleridge, Hoffmann, Poe, Mérimée, Storm, Maupassant, Kipling, H. James, M.R. James, L.P. Hartley. Il a réservé une place de choix à Walter de La Mare, qui a porté le conte fantastique à la perfection.
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Pour une dramaturgie du Moyen Âge
Henri Rey-Flaud
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 31 Décembre 2015
- 9782130677482
Le théâtre a été, trop souvent, confondu avec un genre littéraire. Pour prépondérant que soit le texte, il convient de ne pas oublier que le théâtre est avant tout la scène où se jouent toutes les relations imaginaires de l'homme. Chaque société a inventé son théâtre. Ce système régi par ses lois, cohérent et clos, c'est la dramaturgie, au sens propre l'élaboration du drame. Mais aucun système ne se réduit à un autre. C'était donc s'engager dans une impasse que de chercher dans la dramaturgie médiévale la survivance du drame antique ou l'ébauche du théâtre moderne. En fait, cette dramaturgie élaborée et épanouie sur près de cinq siècles, est une des pièces maîtresses d'une civilisation et d'une littérature dont on commence à peine à reconnaître la cohérence et l'importance. La présente étude, centrée sur oeuvre maîtresse du théâtre médiéval, se propose d'esquisser cette dramaturgie qui, du douzième au seizième siècle, a mis en scène à travers toute l'Europe l'aventure humaine, jouant les désirs et les peurs, les affres et les rêves d'une société, pour nous tout à la fois présente et perdue. Dramaturgie exceptionnelle, traitant l'espace et le temps sur un mode inouï de l'homme moderne, abolissant las frontières raisonnables du comique et du tragique, où la grâce, envers christique de la fatalité, joue sa partie dans le sublime et la dérision. Ivre de liberté, le théâtre du Moyen Âge, dans le champ clos d'une aire fermée par le cercle des spectateurs, s'offre comme la scène exemplaire où se jouent l'aventure d'une société et la condition humaine. Voilà pourquoi, au Moyen Âge, le maître mot pour désigner le théâtre est celui de jeu, exemplairement illustré par le Jeu de saint Nicolas.
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La tragédie classique en France
Jacques Truchet
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 4 Février 2020
- 9782705917814
La tragédie classique française - au sens large : de Jodelle à Marie-Joseph Chénier - présente une impressionnante unité. Elle la doit, en grande partie, aux règles, mais celles-ci ne suffisent pas à rendre compte de sa physionomie. Théâtre d'intrigue, d'acteurs, d'amour, théâtre politique, tel est son vrai visage. Sur le plan diachronique, on note moins une évolution linéaire qu'une série de compromissions du genre avec d'autres réalités littéraires, poésie, roman, opéra, philosophie des Lumières. Existe-t-il, dans ces conditions, une époque où la tragédie, réalisant une sorte de pureté, ait mérité d'être appelée plus particulièrement « classique » ?, c'est un point à débattre. À débattre aussi le problème des causes - et du moment - de sa disparition. Et de nos jours ? L'exégèse du théâtre tragique reste marquée par deux faits : sa prise en charge par la métaphysique, vers les années quarante, et les luttes autour de la « nouvelle critique », dans la décennie 1955-1965. À la scène, la tragédie, tenue parfois pour injouable, a donné lieu à des expériences qui conduisent l'observateur à se poser trois questions : chant ou discours ? texte ou spectacle ? représentation ou démonstration ?
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Le Conte populaire
Michèle Simonsen
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 17 Décembre 2015
- 9782130660989
Qui dit conté populaire pense aussitôt aux contes de Perrault. Mais les vrais contes populaires, ceux qui, naguère encore, vivaient dans la tradition orale et qui ont été recueillis de la bouche des paysans, des marins, des artisans, etc., par les folkloristes au dix-neuvième siècle et dans la première moitié du vingtième siècle, sont très nombreux et bien différents de la dizaine de récits adaptés par Perrault pour les dames de la cour de Louis XIV. Ils ont aussi une tout autre saveur que les récits édulcorés des albums pour enfants. Le conte populaire n'est pas seulement une forme de littérature orale. C'est une pratique sociale ; il ne se comprend pleinement que dans une perspective ethnologique. Cet ouvrage cherche à permettre au lecteur de faire connaissance avec les richesses de la tradition orale et avec les recherches menées dans l'étude des contes populaires. La première partie est une introduction à l'étude du conte. Après avoir distingué le conte populaire des genres voisins souvent confondus avec lui, on donne un aperçu rapide des rapports complexes entre tradition orale et littérature ; des modes de collecte des contes ; de la pratique du contage (circonstances du contage, personnalité des conteurs, art de conter) ; des diverses théories concernant l'origine, la diffusion, la structure et le sens des contes. La deuxième partie est une anthologie du conte populaire français de la tradition orale. Elle comprend plusieurs versions des principaux contes types, afin de faciliter les études comparatives.
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Le Roman médiéval
Jean-Charles Huchet
- Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
- Littératures modernes
- 16 Juin 2016
- 9782130715849
Par « roman », le Moyen Âge entend d'abord « mise en roman », translation en langue romane des grandes épopées grecques et latines. Les « romans antiques » ne suivent pas à la lettre leurs modèles, mais les adaptent à l'esprit de leur temps, les abrègent ou les amplifient, les glosent... Autant d'infidélités, à lire comme les signes de la naissance du genre romanesque. Parmi ces oeuvres, qui ne découvrent l'Antiquité que pour penser le Moyen Âge, « l'Enéas » brille d'un éclat tout particulier. Par-delà l'Enéide de Virgile, qu'il adapte, ce roman reconnaît, dans la fonction paternelle, le « signifiant-maître » de l'avènement de la féodalité. En s'engageant dans la voie du Père, le roman va ainsi pouvoir contourner les impasses du désir et de la jouissance, inventer l'amour, faire de la femme l'horizon de la littérature. Tel Narcisse, l'Enéas s'attarde à contempler son image dans le miroir qu'il se fabrique ; il double la fiction héritée du modèle d'une théorie du roman subtilement incluse dans le récit. En ce sens, il représente « le roman médiéval », au sens de « premier roman », dont s'inspireront les maîtres à venir du roman courtois. « Fiction théorique », l'Enéas met en perspective les lois de l'écriture médiévale dans le temps où il les transgresse. D'un même mouvement, il excède et interroge les savoirs de la Modernité qui prétendent s'y appliquer. Ainsi vient-il faire image à cette « entropie critique », que le Moyen Âge incarne dans le concert théorique contemporain.