Rawa-Ruska, 1942 : les nazis ouvrent, en Pologne, un camp disciplinaire destiné à briser à tout jamais les prisonniers de guerre français récidivistes de l'évasion. Sous-alimentés, sans eau - un seul robinet pour douze mille hommes - dévorés par la vermine, livrés à la cruauté de leurs gardiens, les évadés repris doivent dépierrer des ballasts, raser des cimetières, assister, impuissants, au génocide du peuple juif dans les camps d'extermination voisine. L'enfer - le camp de la goutte d'eau, s'indignera Winston Churchill à la B.B.C. - ne viendra pas à bout des Français. Malgré les exécutions, malgré l'épuisement, malgré les poux et la dysenterie, les prisonniers de Rawa-Ruska ne courbent pas la tête. Ils enterrent dignement leurs morts, honorent avec panache le 14 juillet, affrontent sans peur la menace des mitrailleuses. Mais, surtout, de ce camp d'où nul n'aurait dû sortir, ils continuent à monter les plus spectaculaires évasions de la Seconde Guerre mondiale. Départ rocambolesque au volant d'une voiture officielle allemande ; nettoyage par le vide d'un baraquement entier de détenus - quatre-vingt-treize évasions en une nuit ! ; franchissement des barbelés sous le couvert d'un rideau de fumée ; reptation périlleuse dans des égouts inondés et tunnels creusés avec acharnement, forment la trame de ce livre dense et poignant plein d'humour et d'émotion, qui retrace l'aventure inouïe de ces rois de l'évasion qui, enfermés au coeur de l'Europe en guerre, dans un camp de représailles inhumain, ont choisi de ne pas subir l'atroce loi nazie.
Retrace l'épopée, de 1914 à 1918, des as français, allemands, anglais, russes, américains, italiens, autrichiens et belges. Fait revivre leurs caractères, leurs combats, leur existence quotidienne.
Destiné à un emploi militaire non conventionnel, le Bataillon de choc et les commandos d'Afrique sont créés en A.F.N. au printemps 1943. Constituées de volontaires, ces deux unités s'illustrent rapidement : libération de la Corse, commandos en Italie, conquête de l'île d'Elbe, débarquement de Provence...
Le 11 septembre 1914, la bataille de la Marne était gagnée. Allait-on faire du front français le principal enjeu de la guerre, ou chercher à créer un second front que rendait possible une guerre en passe de devenir planétaire ? Les projets d'opérations
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Le 9 avril 1940, les chasseurs de montagne allemands et autrichiens du général Dietl, embarqués à bord de dix destroyers, débarquent à Narvik, une des villes les plus septentrionales de Norvège, bien au-delà du cercle polaire. La seule victoire française au cours de la terrible année 1940.
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Reynald Secher est connu du grand public, notamment pour son livre sur le génocide franco-français : La Vendée-Vengé, et pour ses bandes dessinées sur l'histoire de la Bretagne. À partir d'une vingtaine de récits, Reynald Secher explique les motivations profondes et les circonstances qui firent que des jeunes de 14 à 35 ans entrèrent dans la Résistance. Étudiants, prêtres, menuisiers, lycéens, facteurs, marins, médecins... ils furent tous animés d'une même foi, poussés par la même force, stimulés par le même désir, celui de résister pour être libre. Actions exceptionnelles, épiques, voire romanesques, toutes furent, cependant, marquées par la peur, l'angoisse, les larmes, l'esprit de sacrifice, et sont inscrites de manière indélébile dans l'histoire de la Bretagne dont elles ont façonné l'identité...
Pour la première fois, le lecteur pourra suivre, heure après heure et des deux côtés, le déroulement, reconstitué à partir de documents inédits, américains et allemands, du débarquement en Normandie du 5 et 6 juin 1944.
L'évènement vu heure par heure, retracé à l'aide de documents et de témoignages inédits.
Par ses victoires, le corps expéditionnaire du général Juin a restauré le prestige national. La France le doit notamment à l'étroite fusion des fantassins, des cavaliers et des artilleurs et à l'efficacité des batteries instruites sous l'autorité du général Chaillet.
Jusqu'en novembre 1942 le maréchal Pétain exerça, sans partage, le pouvoir à Vichy. La France disposait encore d'une Zone libre, d'une armée réduite, et surtout de son Empire et de sa Flotte. Si le Maréchal joua un double jeu, comment expliquer que des centaines de soldats, français et alliés, moururent dans un combat fratricide lors du débarquement en Afrique du Nord, en novembre 1942 ? L'amiral Darlan et les généraux d'Afrique ayant décidé de cesser le feu, et de retourner leurs forces contre les Allemands, le Maréchal les fustigea publiquement. Les approuva-t-il secrètement ? S'il les approuvait, pourquoi envoya-t-il l'amiral Platon à Tunis, pour ordonner la lutte contre les Anglo-Saxons, et pourquoi ne donna-t-il pas, à temps, à l'amiral de Laborde, l'ordre de sortir la Flotte française du piège de Toulon ? De très nombreux ouvrages ont été consacrés au maréchal Pétain. Mais celui-ci, écrit à partir de documents souvent peu connus ou inédits, donne un éclairage original sur le comportement du Maréchal. À lire absolument par tous ceux, jeunes ou moins jeunes, qui cherchent à comprendre cette période particulièrement dramatique de notre Histoire.
De Bruxelles, où ils se constituent, aux collines de Poméranie, où les derniers survivants trouveront la mort, l'épopée de la légion Wallonie et de son chef, Léon Degrelle.
Jacques Andrieux est né le 15 août 1917, dans une ville de Bretagne. Son père, le médecin-commandant de réserve Jacques Andrieux, à qui est pieusement dédié ce livre, est alors chirurgien au front. Homme de qualité exceptionnelle, dont la personnalité va marquer profondément le futur pilote de chasse, le docteur Andrieux, résistant de la première heure, sera arrêté par les Allemands en 1942 et mourra en déportation sans avoir revu son fils.
Jacques Andrieux deviendra-t-il un médecin comme le veut son père ?
L'aventure prend l'adolescent à la gorge... Ses modèles : Guynemer et Fonck, des chasseurs... Puis des héros comme Lindbergh, Costes, Bellonte, Nungesser et Coli.
Le garçon n'hésitera pas, avec l'appui de tous ceux qui l'aiment, à affronter la redoutable volonté paternelle : « Je veux être pilote... » Il le sera...
La défaite de 1940 le remplit de honte et d'amertume. Il quitte la Bretagne le 16 décembre de cette même année, évasion extraordinaire... Il se présente au général de Gaulle, entre dans la R.A.F. Problème capital : pour être pilote et pour se battre, il faut connaître la langue anglaise. Et ce Breton, écolier indocile dans un passé récent, devient un fervent élève, prenant l'anglais à haute dose.
A vingt-trois ans, Jacques Andrieux est membre à part entière de la R.A.F. et prend sa place au combat... Comme tous les pilotes, aimant leur tâche de pilote, Jacques Andrieux a tenu scrupuleusement à jour ses carnets de vol... Ce livre est la traduction exacte des phrases brèves qui ont été écrites au fil des jours...
Jusqu'au 9 mai 1945, jusqu'au moment du « cessez-le-feu », Jacques Andrieux, connu dans la Chasse française et anglaise sous le prénom de « Jaco », ne mollira pas un seul instant.
Ces heures chaudes, ces peines, ces souffrances, ces pages exemplaires, où la mort tient tant de place, il était nécessaire qu'elles fussent connues.
La plus grande opération aéroportée de tous les temps, prélude au débarquement du 6 juin 1944.
Dans le 1er tome, J. Mabire avait raconté les exploits de la 7e brigade du colonel Le Ray. Cette fois, c'est la 5e brigade du colonel de Galbert qui est ainsi mise en scène.
Du débarquement de Provence, en août 1944, à la capitulation de l'Allemagne en mai 1945, l'histoire de cette chevauchée héroïque de l'armée de la revanche aux ordres d'un chef hors du commun, Jean de Lattre de Tassigny.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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De Françoise Claustre à Jacques Abouchar, de Kolwezi à Tripoli, des dizaines de nos compatriotes ont été, pour quelques semaines ou quelques années, les otages du jeu politique international. Cet ouvrage raconte leur histoire.
Cette aventure qui se lit comme un roman, c'est de l'histoire vraie, l'histoire de la campagne de Libye de 1940 à 1942, mais vue sous un aspect très particulier, celui des opérations de camouflage et d'intoxication militaire qui l'ont accompagnée.
Le héros de l'ouvrage a existé. C'était un magicien fort connu de Londres, un certain Jasper Maskelyne, dont le père et le grand-père avaient été de célèbres illusionnistes. Jasper a l'ambition de faire mieux qu'eux, et la guerre va lui fournir l'occasion de montrer ses talents.
Après bien des difficultés, il finit par se faire accepter dans l'armée. Son but est de mettre son imagination et sa technique au service de son pays et - ainsi qu'il le dit - de mobiliser le monde de la magie contre Hitler. Envoyé à l'Ecole de camouflage, il commence par stupéfier Lord Gort, Inspecteur général de l'armée britannique, en lui faisant apparaître en pleine campagne anglaise l'image d'un cuirassé allemand voguant sur la Tamise.
Expédié ensuite en Afrique du Nord, il arrive au Caire en avril 1941, au moment où l'offensive du général Rommel - le Renard du Désert - menace de chasser les Anglais d'Egypte. Afin de tromper l'ennemi sur les mouvements des chars de combat, il est demandé à Maskelyne de les camoufler en camions. Aidé d'une petite équipe pittoresque, la « Bande magique », il s'acquitte si bien de cette tâche que l'armée lui confie la création et la direction d'un complexe industriel où vont être fabriqués en masse et secrètement des chars et des canons en toile et carton, ainsi que des soldats factices, destinés à leurrer l'adversaire.
Tout en montant des spectacles d'illusionnisme pour la distraction des troupes engagées dans cette campagne, Maskelyne accomplit des exploits étonnants. Il crée un faux port d'Alexandrie, que les Allemands vont bombarder à la place du vrai. Il fait disparaître le canal de Suez grâce à des artifices lumineux. Il fabrique de faux navires de guerre, camoufle des vedettes lance-torpilles, protège l'île de Malte contre les raids aériens, et invente une foule de stratagèmes dont le dernier, le plus remarquable, apporte à la Huitième Armée de Montgomery une aide déterminante dans la bataille d'El Alamein qui vit la victoire britannique et mit fin à la « guerre du désert ».
Outre les faits historiques, mais peu connus, qu'il dévoile, l'ouvrage est rempli de notations amusantes, d'études de caractères des chefs d'armée et des combattants, et le tout est assaisonné d'un mélange typiquement anglais de sentimentalisme discret et d'humour incisif.