En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs...
Récompensé par le prix Hugo de la "meilleure série de science-fiction de tous les temps", Le cycle de Fondation est l'oeuvre socle de la S-F moderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour.
Professeur d'art et alpiniste de renommée internationale, Jonathan Hemlock est surtout un tueur spécialisé dans les sanctions : l'assassinat d'agents ennemis pour le compte de l'organisation secrète CII. En représailles du meurtre d'un agent du CII, Jonathan doit infliger une nouvelle sanction. Sa cible fait partie d'une équipe qui va tenter l'ascension d'une des plus dangereuses montagnes des Alpes, l'Eiger par la face Nord. Hemlock se joint à cette expédition en vue d'exécuter sa mission. Seul problème : il ignore lequel de ses trois compagnons de cordée est l'homme à abattre.
Livre brillant à l'humour corrosif, La Sanction est à la fois un authentique chef-d'oeuvre de la littérature américaine et un roman au suspense haletant.
Maria, actrice hollywoodienne de 36 ans, essaie de se reconstruire après une dépression nerveuse aiguë. Mauvais joueurs, en 84 courts chapitres, nous raconte son histoire, et celle de son milieu, de ses amis et de son ex-mari, réalisateur de films d'avant-garde.
Après une enfance difficile dans le Nevada, entre un père joueur compulsif et une mère peu aimante, Maria déménage à New York et débute une carrière de mannequin. Sa mère se tue dans un accident de voiture, peut-être un suicide déguisé. Maria est fragile, se fait manipuler par les hommes, puis rencontre Carter Lang qu'elle suit à Hollywood. Ensemble, ils vont tourner deux films et avoir une petite fille, Kate. Cette dernière souffre de troubles mentaux et doit être placée dans un institut pour enfants handicapés. Maria navigue alors entre une carrière qui s'étiole déjà, sa tendance autodestructrice et son besoin d'être aimée, sans trouver d'issue. L'alcool et les psychotropes, ainsi que de longues errances en voiture et des aventures sans lendemain constituent son quotidien. Son seul espoir reste de retrouver un jour sa fille et de la guérir.
Écrit dans une langue très visuelle, Mauvais joueurs propose le portrait poignant d'une jeune femme à la dérive et celui de tout un milieu, entre glamour cinématographique et misère intime.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Rosenthal
Jonathan Hemlock, génial alpiniste et collectionneur d'art, trouve les moyens d'assouvir ses passions en exécutant des assassinats pour le compte d'une mystérieuse organisation secrète. De passage en Angleterre, Hemlock se voit assigner une mission qui vient de coûter la vie à un agent des services secrets britanniques assassiné de manière atroce. Lancé sur la piste de films compromettant de hauts dignitaires du Royaume, il devra exécuter une nouvelle et ultime sanction. Sa cible : l'élite des criminels londoniens pervertie par la débauche.
Après La Sanction, nous retrouvons dans ce second volet des aventures de Jonathan Hemlock le brio, l'intelligence et l'humour qui font de Trevanian un auteur incontournable.
Une nouvelle édition de la trilogie best-seller du plus anglais des auteurs provençaux !Récemment installé avec sa femme dans un mas provençal, l'écrivain anglais Peter Mayle nous fait visiter avec un oeil neuf cette région pittoresque. Bouillabaisse, accent chantant, aïoli, chasse, soleil... En douze chapitres, tous les clichés associés à cette terre traversée par le mistral sont étudiés et commentés par l'auteur avec un humour décapant.
Publiée en 1989 et bientôt suivie de deux autres volumes, cette chronique malicieuse est devenue un best-seller international.
Fuyant les États-Unis où il risque la prison, Chester Mac Farland s'est enfui en Grèce avec sa femme. Tous deux tâchent d'avoir l'air de paisibles touristes... Jusqu'au jour où Chester tue sans le vouloir un policier trop curieux. Peu de temps après, Rydal Keener, un jeune Américain désoeuvré et désargenté, lui propose son aide. Chester s'attend à un chantage, mais Rydal paraît surtout intéressé par la ravissante Mrs Mac Farland... Bientôt, les trois personnages vont se retrouver prisonniers les uns des autres, dans une de ces intrigues à l'impeccable rigueur où excelle Patricia Highsmith.
Un immense classique du roman noir.
Tous les romans de Patricia Highsmith enfin disponibles en numérique !
Une nouvelle édition de la trilogie best-seller du plus anglais des auteurs provençaux !À Ménerbes, petit village du Luberon, la vie se poursuit sans beaucoup de changements pour Peter Mayle. Les us et coutumes des Provençaux sont encore obscurs et étonnants pour notre ancien publicitaire anglais. À la terrasse du Café du Progrès, au milieu des vignes ou sur les marchés aux truffes, des personnages réjouissants nous entraînent à la découverte des subtilités de leur région.
Touchant parfois au conte, cette chronique est une succession de tableaux qui nous ramènent avec plaisir dans l'atmosphère d'
Une année en Provence.
Une nouvelle édition de la trilogie best-seller du plus anglais des auteurs provençaux !Après avoir essayé de vivre ailleurs, Peter Mayle retrouve sa Provence bien-aimée. Il célèbre ce retour au pays en nous faisant participer à ses découvertes et en partageant avec nous sa science locale : un petit guide à l'usage de ceux qui ne connaissent pas Marseille, les caractéristiques du tire-bouchon idéal, les huit façons de passer un après-midi d'été... Grâce à lui, la Provence n'aura plus de secret pour ses lecteurs, même anglais !
Avec ce dernier tome de sa trilogie provençale, Peter Mayle nous fait encore une fois rire et voyager sous le soleil de Ménerbes.
France, 1944. Betty a vingt-neuf ans, elle est officier de l'armée anglaise, l'une des meilleures expertes en matière de sabotage. À l'approche du débarquement allié, elle a pour mission d'anéantir le système de communication allemand en France. Après une première tentative catastrophique et coûteuse en vies humaines, Betty va jouer le tout pour le tout en recrutant une brigade unique en son genre. Le Réseau Corneille: une équipe de choc, six femmes à la personnalité hors du commun. L'aristocrate, la taularde, l'ingénue, la travestie..., chacune va apporter sa touche très personnelle au grand sabotage.
Depuis sa plus tendre enfance, Mack McAsh passe ses heures de veille au fond du puits de la mine de charbon des Jamisson, en Écosse. Il brûle du désir de s'évader de cet enfer sur terre. Il trouve un appui inespéré en la personne de Lizzie Hallim, une jeune aristocrate aussi belle qu'impulsive, qui ne sait comment échapper au poids des traditions et du mariage de convention auquel elle a dû consentir. Animé par une inaltérable soif de justice, Mack entre en conflit avec son propriétaire, puis avec le gouvernement britannique et se voit condamné à la déportation en Amérique. Le destin remet alors Mack et Lizzie l'un en face de l'autre, sur une terre de liberté à la mesure de leur passion.
" Onze histoires de solitude est un des dix meilleurs recueils de nouvelles écrites par un Américain. " Kurt Vonnegut
Dans ce recueil de nouvelles écrites entre 1951 et 1961, Richard Yates, l'auteur de La Fenêtre panoramique, nous offre onze variations finement aiguisées sur le thème d'un mal intemporel et tristement universel : la solitude. Solitude d'un enfant à l'école (" Le docteur Jeu de Quilles "), d'un soldat (" Quand Jimmy reverra sa brune "), d'un couple (" Tout le bonheur du monde "), de vieillards malades (" Fini l'an 'ieux, 'ive l'an neuf ")...À travers tous ces personnages se dessine également le portrait d'une époque particulière de l'histoire des États-Unis : celle où le rêve américain, qui semble à la portée du plus grand nombre, s'évanouit pourtant déjà pour certains." Ceux qui réussissent ne m'intéressent pas ", disait Yates. Même si l'auteur, d'une certaine façon, s'est efforcé de ressembler à ses anti-héros, il n'en a pas moins été salué par ses pairs comme un maître.
Gare de Washington, le 29 janvier 1958, cinq heures du matin. Affolé, Luke se réveille, habillé comme un clochard... Que fait-il là ? Il ne se souvient plus de rien. Bientôt, il se rend compte que deux hommes le filent. Pourquoi ? Luke est persuadé que son amnésie n'a rien d'accidentel. Mais ses poursuivants sont prêts à tout pour l'empêcher de reconstituer son passé... Traqué, désemparé, il découvre qu'il travaillait sur la base de Cap Canaveral, au lancement d'Explorer I. Le décollage de la fusée américaine est prévu pour le lendemain soir... Il a quarante-huit heures pour retrouver son identité, empêcher le sabotage d'Explorer I et sauver sa peau... En pleine guerre froide, le lancement de la fusée a été mystérieusement ajourné. Ken Follett a imaginé le déroulement de ces événements qui furent classés top secret par les autorités américaines. Heure après heure, minute après minute, un compte à rebours d'une efficacité redoutable.
Comment deux vrais jumeaux, dotés du même code ADN, peuvent-ils être nés de parents différents, à des dates différentes ? C’est pourtant ce qui arrive à Steve, brillant étudiant en droit, et à Dennis qui purge une peine de prison à vie. Pour s’être intéressée de trop près à cette impossibilité biologique, Jeannie Ferrami, jeune généticienne de Baltimore, va déchaîner contre elle l’Université et la presse, cependant que Steve, dont elle s’est éprise, est accusé de viol, sa victime l’ayant formellement reconnu…
Une seule hypothèse : l’existence d’un troisième jumeau.
En s’orientant vers cette piste étrange, Jeannie ne se doute pas qu’elle touche à de formidables secrets, qui impliquent l’Amérique au plus haut niveau.
Avec son prodigieux sens de l’intrigue, Ken Follett nous plonge au cœur de manipulations génétiques inavouables.
(C) et (P) Audiolib, 2019
© Ken Follett, 1996 © Éditions Robert Laffont S.A., Paris, 1997
Durée : 16h33
Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi. Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions... Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ? Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d'éclaircir l'affaire dans les plus brefs délais. Harald, jeune Danois de dix-huit ans décidé à se battre contre l'occupant germanique, a trouvé une installation allemande ultrasecrète qui semble prévoir l'arrivée des bombardiers anglais. Sa découverte pourrait inverser le cours de la guerre. Mais à qui la révéler ? À qui peut-il faire confiance ? Harald en sait trop, il risque la mort. À bord du Frelon, son biplan de fortune, il va jouer sa vie pour transmettre sa découverte.
De 1930 à 1935, tous les événements qui se sont passés dans la petite ville allemande de Thalburg en Basse-Saxe sont analysés dans leurs moindres détails. Pour la première fois, la stupé-fi ante montée de l'hitlérisme en Allemagne est décrite et expliquée au quotidien.
Interrogeant des centaines de témoins, dépouillant les journaux locaux et les archives de la ville, William S. Allen a démonté les rouages du mécanisme implacable qui a conduit à la transformation du Reich, au dépéris-sement de la démocratie et au triomphe de la dictature.Cette étude, profondément originale, dépeint la facilité avec laquelle quelques hommes sans scrupule peuvent imposer leur loi à une nation entière, et montre comment, lentement, insidieusement mais sûrement, on devient nazi.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Renée Rosenthal.
Préface d'Alfred Grosser.
" Ses meilleures histoires sont toujours plus belles que les chefs-d'oeuvre de n'importe quel autre écrivain. " Roald Dahl.
Les héros de H. H. Munro, alias Saki, possèdent tous cet humour glacé qui semble être un don purement anglo-saxon ; ils vont dans la vie avec un mordant qui force la sympathie tout en semant les vexations ou la panique autour d'eux, allant parfois jusqu'au meurtre. Et leurs victimes sont assez sottes pour n'éveiller aucune pitié.On trouvera dans ces nouvelles choisies et présentées par Graham Greene, qui tenait Saki pour le plus grand humoriste de langue anglaise de son siècle, toute une galerie de personnages pittoresques, raffinés et cyniques. Et l'on pourra voir combien Saki reste moderne ; rien d'étonnant à cela puisque, au fond, il était en avance sur son temps.
« Avec beaucoup de douceur, Spartacus le presse : "Je dirai un mot et puis tu diras un mot. Nous sommes des êtres humains. Nous ne sommes pas seuls. Avons-nous fait des choses terribles pour qu'on nous amène ici ? Il ne faut pas que nous ayons honte et que nous nous haïssions l'un l'autre. Tout homme possède un peu de force, un peu d'espoir, un peu d'amour. Ce sont comme des graines plantées dans le coeur de tous les hommes. Mais celui qui les garde pour soi, il les voit se dessécher et mourir très vite. Si, par contre, il donne sa force, son espoir et son amour à d'autres, alors il en retrouve des réserves inépuisables. Il n'en manquera plus jamais et sa vie vaudra la peine d'être vécue. Et crois-moi, gladiateur, la vie est la meilleure chose qui existe au monde. Nous le savons. Nous sommes des esclaves. Nous n'avons rien d'autre que la vie, nous savons donc ce qu'elle vaut. Les Romains possèdent tant d'autres choses que la vie pour eux n'a pas grand sens. Ils jouent avec elle. Mais nous, nous prenons la vie au sérieux, et c'est pourquoi nous devons nous efforcer de ne pas être seuls. Tu es trop seul, gladiateur. Parle-moi un peu." »
Dans une Rome ravagée par la corruption et l'arbitraire, où les puissants s'engraissent sur le dos des esclaves qui meurent dans les champs et les mines, un fils et petit-fils d'esclaves, Spartacus, se met dans l'esprit de changer le monde. À la tête d'une troupe d'opprimés galvanisés par la légitimité de leur révolte et surpris par leur propre force, il fera trembler Rome au cours d'une véritable guerre qui durera deux ans. Ni naïf, ni dogmatique, Spartacus rappelle avec vigueur et lucidité que rien ne justifie d'accepter indéfiniment l'injustice. Et qu'un soulèvement est si vite arrivé...
Auteur de plus de quatre-vingt titres, parmi lesquels La Dernière Frontière, La Route de la liberté, Le Citoyen Tom Paine ou Spartacus (Agone, 2016), et de polars signés sous le pseudonyme E.V. Cunningham, dont Sylvia, Fast (1914-2003) brosse le portrait d'une période tourmentée de l'histoire américaine à travers son parcours personnel, qu'il retrace dans sa biographie Mémoires d'un rouge (Agone, 2018).
" Il y a dans l'écriture dramatique une certaine agressivité ; en revanche, il existe une forme d'art aimable et familière, c'est la nouvelle. " Arthur Miller.
" Je ne sais pas très bien comment m'y prendre, mais j'ai terriblement envie de vivre différemment " : tel est le constat, sinon le voeu pieux, que pourraient faire tous les personnages mis en scène par le grand dramaturge américain Arthur Miller dans les nouvelles ici rassemblées, écrites entre 1951 et 1967. Un comédien qui lève le rideau sur ses années perdues, deux amis sillonnant l'Italie pleins de leur mal-être, trois " misfits " tâchant de fuir leur existence sous le soleil brûlant du désert californien (texte qui donnera naissance au film Les Misfits) : tous attendent une délivrance qui ne vient pas. Mais le lecteur, lui, ne regrettera pas de les avoir croisés dans ces pages, et refermera le livre enchanté de les avoir connus.
Nommé en 1949 attaché de presse à l'ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Tandis que la Yougoslavie tremble de peur sous la main de fer du maréchal Tito, les gaffes s'accumulent autour du narrateur : les coquilles foisonnent dans le Central Balkan Herald - un quotidien qui n'est jamais parvenu à rattraper un retard de vingt-quatre heures sur l'actualité -, le train des délégations étrangères se mue en convoi de la mort, la fête champêtre finit en naufrage, les repas cuisinés à l'ail virent à l'incident diplomatique... Dans ce bouquet de chroniques, il n'y a que du tordant, du loufoque et de l'impertinent. Et quand elle est britannique, l'impertinence est sans limites. " Ce livre est au sens propre désopilant, il est le parfait, le plus sûr antidote aux pluviosités, ventosités, mucosités et morosités des longs hivers, diplomatiques ou non. " Jacques Lacarrière
Le château du village de Bellingford, au coeur de la campagne anglaise, vient d'être vendu. Ses mystérieux acquéreurs sont deux messieurs de la ville, sans lien de parenté... De quoi exciter la curiosité des habitants de cette bourgade sans histoires. Soudain un vent de folie souffle sur le village jusqu'alors tranquille, et les malentendus, quiproquos et situations absurdes se succèdent à une allure vertigineuse. C'est avec un humour joyeux que William Corlett choisit de raconter la confrontation entre deux univers que tout oppose. Mais les différences s'estompent peu à peu et parfois même, les masques tombent... " Avec une fausse Doris Day, la rescapée d'une secte, des ruptures en pagaille et des situations divinement absurdes, le Britannique William Corlett réussit un grand vaudeville, mais également un beau roman sur la différence et la tolérance. " Télérama.
En attendant la visite de ses amis Sam Levitt et Elena Morales, le milliardaire français Francis Reboul profite de sa terrasse ensoleillée face à la mer lorsqu'un yacht gigantesque apparaît derrière un cap de l'archipel du Frioul. S'il est habitué à ce que nombre de touristes en bateau observent son magnifique palais, rien ne l'a préparé à la curiosité outrageuse des passagers du yacht, qui n'hésitent pas à venir survoler le domaine en hélicoptère. Grâce à ses relations dans la police marseillaise, Reboul découvre l'identité du propriétaire du yacht, le redoutable Oleg Vronsky, magnat des affaires russe dont les associés tendent à connaître une mort prématurée.
Bientôt, il reçoit la lettre d'un agent immobilier qui lui propose de vendre sa propriété au même Vronsky. Il refuse mais sait que ce dernier ne reculera devant rien pour obtenir ce qu'il veut. Les méthodes du Russe se font d'ailleurs de plus en plus musclées, surtout lorsque la mafia corse vient lui prêter main-forte...
Américains ou Russes, personne ne peut résister au charme de la Provence - sa gastronomie, son rosé, ses petits bistrots... -, pas plus que le lecteur ne saura résister au généreux savoir-faire de Peter Mayle, le plus méridional des romanciers anglais.
" Une provision de bonne humeur, avec cette chronique au jour le jour d'une pension de famille. Elle serait évidemment pittoresque en elle-même, étant donné la diversité et l'originalité des pensionnaires. S'y ajoutent l'humour, l'excentricité de Margaret, son amour pour les non-conformistes. " Le Figaro
En 1947, Margaret Durrell doit faire face à un divorce, avec deux enfants à élever, et à la menace d'un désastre financier. Sur les conseils de sa tante Patience, une redoutable vieille fille, et malgré les sarcasmes de ses frères Lawrence et Gerald, elle ouvre alors une pension de famille prétendument BCBG à Bornemouth, ville respectable du bord de mer britannique. Un peintre et son modèle, une schizophrène, des infirmières, deux musiciens de jazz... Sous le regard narquois des voisins, la pension de Margo tourne à la ménagerie humaine. S'ajoutent à ce joyeux désordre les visites de Gerald, qui ramène une troupe de singes et un énorme python. Margo ne se laisse pas démonter pour si peu et s'embarque même dans une histoire d'amour clandestine avec un joueur de trombone. À travers ces excentriques personnages de l'Angleterre d'après-guerre se découvre le talent de Margaret Durrell, qui complète ainsi le trio familial d'écrivains.
Quand le milliardaire français Francis Reboul vient chercher Sam Levitt jusqu'à Los Angeles pour lui demander de servir de prête-nom dans une société immobilière à Marseille, Sam est à la fois tenté et un peu réticent : pourquoi cet homme, à qui il a volé pour plusieurs millions de grands crus lors de son dernier séjour en France, veut-il lui confier cette délicate besogne ? Mais, emporté par l'enthousiasme de sa petite amie séduite à l'idée de prendre des vacances dans le midi de la France, Sam accepte. Il va devoir déjouer les manoeuvres et intrigues de deux autres candidats en lice dans ce projet architectural qui suscite polémiques et rivalités : une Parisienne, qui veut bétonner la magnifique anse des Pêcheurs, et un lord anglais, déjà acoquiné avec le président du comité de sélection, un Corse mafieux... Le personnage principal de cette histoire très enjouée de corruption et de magouilles est bien sûr la Provence, et particulièrement Marseille avec sa gastronomie, son Vieux Port, ses petits bistrots et sa douceur de vivre.
New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras... Lorsqu'il fut publié, en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d'horizons différents employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Il y a la brillante Caroline, dont l'ambition est de quitter la salle des dactylos pour occuper un poste éditorial. Mary Agnes, une collègue obnubilée par les préparatifs de son mariage. La naïve April, jeune provinciale du Colorado venue à New York pour faire carrière dans la chanson. Si la ville semble leur offrir d'infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d'hommes.