Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur " la Fille des marais " de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d'édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
" Un roman à la beauté tragique. " The New York Times Book Review
" Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. " Entertainment Weekly
" Un premier roman magnifique. " People
« - On pourrait simplement marcher.C'était une idée ridicule, mais j'avais décidé de la proposer quand même.- Marcher ?- Oui. Simplement marcher. » Raynor et son mari Moth sont cachés sous l'escalier. Des huissiers tambourinent à la porte : ils doivent immédiatement quitter leur maison. La maison qu'ils ont construite pierre après pierre, où ils ont élevé leurs enfants et qui est leur unique source de revenus, va être saisie.
Dans la même semaine, Moth, qui a tout juste cinquante ans, apprend qu'il est atteint d'une maladie dégénérative incurable.
Quand tout semble perdu, faut-il rendre les armes ? Raynor va en décider autrement. Ils n'ont plus d'argent, plus de maison ? Eh bien, ils marcheront.
Sacs bon marché et tente d'occasion sur le dos, 250 euros en poche, voilà le couple de Gallois prêt à parcourir les 1 013 km du célèbre sentier côtier du Sud-Ouest de l'Angleterre, The South West Coast Path. Du Somerset au Dorset, en passant par le Devon et les Cornouailles, Raynor et Moth découvrent le camping sauvage, les longues journées de randonnée, le corps qui fait mal, la faim, le regard des autres. Mais, aussi et surtout, ils apprennent à s'imprégner de la nature, à vivre au gré des marées et du soleil, à marcher vers l'espoir. Et si le chemin de sel était devenu leur nouvelle maison ? Le Chemin de sel est un récit de guérison et de renaissance qui nous entraîne dans un extraordinaire voyage à travers de sublimes paysages. Traduit de l'anglais par Marc Amfreville
« Quand je me suis réveillé à l'hôpital, ils m'ont dit que ma petite amie était morte. Ce n'était pas ma petite amie, mais je ne les ai pas contredits. »
Après un accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s'être enfui de sa maison, l'adolescent en colère qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant.
Son père, si maladroit et incapable de l'aider auparavant, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l'hôpital.
Le Lâche est un premier roman poignant, touchant et plein d'humour sur les retrouvailles impossibles, les reconstructions d'un corps, d'une relation, d'une vie, et sur la possibilité de redécouvrir le bonheur quand tout semble perdu.
Ce livre décapant, qui explore avec puissance le pardon et le regard d'autrui sur la différence, signe la naissance d'un grand auteur capable de faire cohabiter la brutalité avec la lumière, le rire et la tendresse avec les souvenirs explosifs, le café filtre et les donuts avec la seule promesse que les États-Unis aient tenue, celle de la grande route.
« Ce lumineux roman donne de la légéreté à la profondeur, et de la profondeur à la légéreté. Une histoire qui vous fait passer des rires aux larmes. Une magnifique réussite ! » - Gérard Collard
« Le lâche est drôle jusqu'à faire mal, il est beau et vrai, vrai, vrai, jusqu'au centre de son coeur tellement humain. » - A. L. Kennedy
« Tendre, brillant et sauvagement drôle » - The Guardian
« Un premier roman remarquable et touchant » - Literary Review
Voici une fiction hors du commun qui se déploie sur trois siècles, de 1893 à 2093. Dans chacun des trois livres qui composent le roman, l'auteure évoque une Amérique différente pour imaginer ce que son pays aurait pu être, ce qu'il a été, et ce qu'il pourrait devenir. Des points communs entre ces sociétés subsistent, bien entendu : certains personnages détiennent le pouvoir, d'autres le subissent, et tous doivent décider ce qu'ils sont prêts à sacrifier pour leur liberté ou au contraire leur sécurité.
L'Amérique de 1893 dépeinte par Yanagihara n'est pas celle des livres d'Histoire. Ici, une scission définitive au sein des États-Unis a donné naissance aux États Libres au nord et aux Colonies dans le sud. Dans ce nouvel état du nord, le mariage entre personnes du même sexe a été promu, mais pas l'émancipation des esclaves. C'est dans cette société que le jeune héritier David Bingham, propriétaire d'une luxueuse demeure sur Washington Square, doit trancher entre un mariage arrangé avec Charles ou une passion à l'avenir incertain avec Edward.
Un siècle plus tard, d'autres personnages homonymes et vivant dans les mêmes lieux doivent faire des choix eux aussi. Pour le descendant de l'ancienne famille royale de l'archipel d'Hawaï, la sécurité et le confort d'une vie conventionnelle dans les beaux quartiers de New York peuvent-ils faire oublier le rêve de son père, celui d'une identité hawaïenne pure et originelle ?
La ville de New York ne sera plus la même au siècle suivant, en 2093, divisée en secteurs, quadrillée et surveillée par un régime devenu autoritaire après toute une série de pandémies qui a frappé le pays. Un homme portant lui aussi le nom de David Bingham a participé en tant que scientifique à l'élaboration de cette société répressive, dans le but de protéger la population de la maladie et la mort, mais ses derniers efforts seront consacrés à permettre à sa petite-fille Charlie de choisir la liberté...
La romancière américaine Hanya Yanagihara, auteure du livre culte Une vie comme les autres, parvient à embarquer le lecteur dans un voyage dans le temps qui impressionne par son originalité et son audace. Réécrire le passé et imaginer le futur, questionner nos ambiguïtés et nos obsessions, Yanagihara fait tout cela sans jamais oublier qu'elle est avant tout une formidable conteuse. Des personnages immédiatement attachants qui incarnent les besoins contradictoires de sécurité et de liberté traversent le roman de la première à la dernière page, suscitant notre empathie, nous tenant en haleine.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
« Un Docteur Jivago iranien. » Margaret Atwood
« Je vais t'appeler Aria, à cause de toutes les douleurs et de tous les amours du monde. »
Téhéran, 1953. Par une nuit enneigée, Behrouz, humble chauffeur de l'armée, entend des pleurs monter d'une ruelle. Au pied d'un mûrier, il découvre une petite fille aux yeux bleus, âgée de quelques jours. Malgré la croyance populaire qui veut que les yeux clairs soient le signe du diable, il décide de la ramener chez lui, modifiant à jamais son destin et celui de l'enfant, qu'il nomme Aria.
Alors que l'Iran, pays puissant et prospère, sombre peu à peu dans les divisions sociales et religieuses, trois figures maternelles vont croiser la route d'Aria et l'accompagner dans les différentes étapes de sa vie : la cruelle Zahra - femme de Behrouz -, qui la rejette et la maltraite, la riche veuve Fereshteh qui l'adopte et lui offre un avenir, et la mystérieuse Mehri, qui détient les clefs de son passé.
À l'heure où le vent du changement commence à souffler sur l'Iran, Aria, désormais étudiante, tombe amoureuse de Hamlet, un jeune Arménien. Mais, lorsque la Révolution éclate, les espoirs des Iraniens sont rapidement balayés par l'arrivée au pouvoir de l'Ayatollah Khomeini et la vie d'Aria, comme celle du pays tout entier, s'en trouve à jamais bouleversée.
Traduit de l'anglais (Canada) par Marc Amfreville
Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen commence sa vie professionnelle à l'âge de seize ans en rédigeant des gags pour des journaux de Broadway, avant d’écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l'écrivain pour devenir humoriste dans des night-clubs, puis le célèbre réalisateur que l’on sait.
Woody Allen revient ici sur soixante ans de carrière cinématographique, auréolée de nombreuses récompenses, et sur ses relations amicales et amoureuses.
Sur un ton souvent désopilant et d'une honnêteté absolue, voici le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander...
Jean-Luc Kayser est la voix française officielle de Woody Allen depuis près de 30 ans. Écoutez-le : en un instant, il fait surgir Woody Allen devant vous, son ton désabusé, sa gouaille new-yorkaise, son humour en demi-teinte, tout y est !
Durée : 13H50
© 2020 by Woody Allen. © Skyhorse Publishing, Inc. 2020. © 2020, Éditions Stock © et (P) Audiolib, 2020
Texas, 1895. Un propriétaire terrien voit la seule femme qu'il a jamais aimée mourir en mettant au monde leur quatrième fils, Karel. Vaincu par la douleur, l'homme entraîne ses enfants dans une vie austère et brutale. Pour lui, seuls comptent désormais ses chevaux de course montés par Karel, et les paris qu'il lance contre ses voisins pour gagner toujours plus de terres. Mais l'enjeu est tout autre lorsqu'un propriétaire espagnol lui propose un pari insolite qui engage l'avenir des quatre frères. Karel s'élance alors dans une course décisive, avec pour adversaire une jeune fille qui déjà l'obsède.
Premier roman éblouissant, Le Sillage de l'oubli a valu à son auteur d'être comparé à William Faulkner ou Cormac McCarthy.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu'ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.
Mais derrière cette façade de rêve se cache une réalité de plus en plus rude : Russell peine à faire vivre sa maison d'édition indépendante. Alors qu'il se lance à corps perdu dans la publication d'un roman dont il veut faire un succès, Corrine, elle, retrouve Luke, l'homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre. Une fois de plus, leur couple est mis à rude épreuve...
Les héros iconiques de Jay McInerney ont vieilli. Ils sont bien loin, la folle énergie des années 1990 et le cynisme des années 2000. Le New York des années Obama se réveille avec la gueule de bois et une bonne dose de nostalgie. Dans le plus "salterien " de ses romans, Jay McInerney dépeint l'époque avec férocité, légèreté et toujours autant d'humour.
" Des millions de gens vont mourir à cause du réchauffement climatique. Des centaines de millions de gens vont devenir des réfugiés climatiques. Ces chiffres comptent, parce que ce ne sont pas seulement des chiffres – il s'agit d'individus, avec chacun une famille, des habitudes, des phobies, des allergies, des aliments préférés, des rêves récurrents, une chanson qui lui est restée dans la tête, des empreintes uniques et un rire particulier. [...] Il est difficile de prendre en charge des millions de vies. Mais il est impossible de ne pas prendre soin d'une seule. Cependant, peut-être n'avons-nous pas besoin de nous soucier de ces millions de gens. Il nous suffit de les sauver. "
Après l'immense succès de Faut-il manger les animaux ?, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l'élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L'extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l'auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu'il n'est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l'avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Septembre 1957.
Henry et Effie passent leur lune de miel à Cape May, dans le New Jersey. Hors saison, la petite station balnéaire n'offre guère de distractions - si ce n'est la découverte du plaisir -, et le jeune couple ne tarde pas à s'ennuyer. Leur rencontre avec un groupe de New-Yorkais riches et délurés va leur ouvrir les portes d'un monde insoupçonné. Cape May devient alors leur terrain de jeu : ils s'invitent dans des maisons vides, font de la voile, se saoulent au gin et marchent nus sous les étoiles... jusqu'à cette nuit où tout bascule.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Nous sommes en 1937, et tout va mal pour Francis Scott Fitzgerald. Il est ruiné, miné par l'alcool, en panne d'inspiration, et Zelda, l'amour de sa vie, est internée dans un asile. Elle est loin l'époque où leur couple défrayait la chronique. L'Âge du Jazz est terminé, avec ses fêtes, son glamour, ses extravagances. Répondant à une proposition de la Metro Goldwyn Mayer, Fitzgerald joue sa dernière carte et débarque à Hollywood comme scénariste. Ses collègues se nomment Dorothy Parker, Ernest Hemingway, Humphrey Bogart. Dans une soirée, il croise la ravissante Sheilah Graham, une journaliste mondaine dont il tombe follement amoureux. Il se remet à écrire, s'efforce de ne plus boire, rend visite à Zelda avec sa fille Scottie.
Mais comment continuer à vivre quand le monde semble s'effriter autour de soi ? " Toute vie est un processus de démolition ", avait-il écrit dans La Fêlure (1936). Quelques années plus tard, cette phrase sonne comme un avertissement du destin.
Avec grâce et subtilité, Stewart O'Nan trace le portrait romanesque du plus attachant – parce que le plus fragile – des écrivains de la " Génération perdue " inventée jadis par Gertrude Stein.
Après la mort de ses parents, Yunus Turabi est devenu chauffeur de bus à Téhéran où il mène une vie solitaire. Il aime la routine de son métier, ces longs trajets dans une ville tentaculaire, chaotique et embouteillée, mais il demeure à bonne distance de tous les débats politiques qui agitent ses collègues. Quand le syndicat des conducteurs déclenche une grève dure, il se retrouve pris malgré lui dans un engrenage de violence et de répression policière. Arrêté et emprisonné, il subit les incessants interrogatoires de Haij Saeed.
Ce dernier, qui s'occupe exclusivement de Yunus, va devenir son seul repère dans un univers étrangement silencieux, régi par des règles immuables que le jeune chauffeur de bus subit sans comprendre. Le prisonnier et son geôlier entament alors un jeu dangereux où chacun essaie de prendre l'ascendant sur l'autre. Mais Haij Saeed dispose d'un outil redoutable pour briser la résistance de Yunus : l'isolement. Petit à petit, Yunus devra apprendre à se battre contre lui-même plutôt que contre son bourreau, afin de préserver son fragile équilibre mental ...
Et la baleine l'engloutit est le récit de la descente aux enfers d'un innocent broyé par un régime autoritaire. Dans une langue implacable de précision, le romancier d'origine iranienne décrit non seulement les mécanismes à l'oeuvre dans une société marquée par la tentation totalitaire et le mensonge, mais parvient également à nous faire vivre de l'intérieur le combat d'un homme pour sa survie et sa dignité.
Un premier roman fascinant et puissant.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
Gretchen et Steve ont été mariés longtemps. Ils ont deux enfants, des métiers prenants. En bref, des vies bien remplies. Tout allait bien, jusqu'au moment où ils se sont séparés.
Pour trouver une issue au conflit qui les déchire, ils ont décidé d'aller consulter un conseiller conjugal. Entre les murs du cabinet, ces deux personnages vont parler, tenter de tout se dire : vexations, rancœurs, ambiguïté des sentiments, tout y passe. Ce couple en crise essaye de surmonter la fracture, mais un tel projet peut-il aboutir? Se parler, est-ce suffisant pour créer la voix d'un couple?
Un mariage sur écoute est un huis-clos d'un genre un peu spécial : il n'est jamais question d'un crime, mais de la mort d'un amour. Dans ce roman presque entièrement dialogué qui rappelle le dispositif narratif de la série In Treatment (En analyse), John Jay Osborn explore le mariage avec tendresse, férocité, et un sens redoutable de la mise en scène.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
En 1931, à Park Ridge (Illinois), un certain Cornelius O. Pierson assassina une jeune veuve, Asta Eicher, et ses trois enfants. En enquêtant sur leur disparition, la police découvrit que Pierson n'était autre que Harry Powers, un serial killer qui recrutait ses victimes par le biais d'annonces matrimoniales. Cette affaire qui bouleversa l'Amérique inspira à Charles Laughton son admirable film, La Nuit du chasseur.
Tous les vivants est le " roman vrai " de cette histoire. Jayne Anne Phillips reconstitue avec minutie le déroulement de la tragédie, la traque du meurtrier et son arrestation. Mais c'est d'abord son extraordinaire imagination romanesque qui frappe à la lecture de ce livre. La voix de la petite Annabel, assassinée par Powers, se mêle à celle des vivants, qu'ils soient réels ou inventés de toutes pièces, comme Emily Thornhill, la journaliste qui mène les investigations.
Porté par un souffle puissant, Tous les vivants explore un territoire où se mêlent le réel et le surnaturel, l'innocence et la perversité, la beauté et l'horreur. C'est aussi une radiographie de l'Amérique profonde des années 30, de ses peurs et de ses espoirs, au lendemain de la " Grande Dépression " qui l'a dévastée.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
« Le type qui travaillait de neuf à cinq sous un masque de poulet, c'était moi, même si j'avais fait d'assez longues études en gestion commerciale, même si je présentais plutôt bien et si je ne parlais pas trop mal, même si je venais de ce qu'on appelle une bonne famille. »
Ils peuplent les fast-foods, les agences d'évènementiel ou le monde de la finance. De l'extérieur, tout va bien pour les héros de Démonologie. En réalité chacun lutte pour garder l'équilibre. Et la chute n'est jamais loin.
La mort d'une soeur, l'aliénation, un amour impossible, une addiction : comme un vernis qui se craquelle, le quotidien laisse affleurer à sa surface les failles les plus intimes.
Nul endroit aux États-Unis n'a autant résisté à l'avancée de la civilisation que la partie des montagnes Rocheuses qui s'étend du plateau du Colorado au Nord du Mexique. Baroudeur mélancolique, Rob Schultheis nous entraîne dans cette terra incognita entrecoupée de canyons et de terres indiennes sacrées, et nous convie à un voyage initiatique dans des régions magiques aux caprices tumultueux. Véritable conteur né, il parcourt les paysages rares et mystérieux de l'Ouest avec le regard d'un poète à l'humour féroce.
Sortilèges de l'Ouest est l'un des plus beaux textes sur les grands espaces américains, un récit mémorable qui nous fait découvrir ces territoires familiers aux lecteurs d'Edward Abbey et où ne passe aucun touriste. Ce classique inédit en français est une ultime célébration de la "Frontière" américaine et de sa démesure.
« L'homme souterrain invite à une véritable expérience temporelle, tour de force rare en littérature. Au fil des pages, le temps acquiert une qualité, une texture particulière, un goût unique. Il s'amenuise certes, mais il se densifie, comme si la vieillesse offrait une qualité supplémentaire à la vie, une capacité de se réjouir dans un présent dilaté. » (Julien Burri, 24 Heures)
« Librement inspirées des nombreuses légendes qui courent sur le cinquième Duc de Portland, ces tranches de vie dessinent un portrait à la fois comique et angoissantes, les hilarantes marottes scientifiques et psychologisantes du Duc formant la face visible d'un processus d'autodestruction que Jackson dévoile avec un art consommé de l'horreur, dans un style admirable de précision et d'élégance. Filant la métaphore du tunnel (sous la terre et vers l'inconscient), il fait de cette fausse auto-analyse artisanale truffée de clins d'oeil aux cauchemars romantiques un petit chefd'oeuvre d'humour et de noirceur. » (Laurent Barbiéri, Chronic'art)
À l'approche de la soixantaine, au sommet d'une brillante carrière, Anders Hill s'attend à récolter les lauriers de son dur labeur. Mais contre toute attente, c'est le sentiment d'un grand vide existentiel qui l'envahit. Rongé par l'insatisfaction, il divorce de sa femme, abandonne le confort de leur énorme maison du Connecticut et prend sa retraite anticipée d'une grande banque de New York.
Alors que les festivités de Noël se préparent, Anders commence pourtant à réaliser que tout envoyer valser n'était peut-être pas la meilleure option. Un an à peine après avoir pris sa décision, il doit déjà envisager la possibilité que le monde qu'il a rejeté soit en fait le seul qui lui convienne.
Ted Thompson passe avec une habileté remarquable de l'ironie réjouissante au tragique absolu. Analysant quarante ans de mariage, il réussit à cerner les sentiments contradictoires d'un homme d'âge mûr, les attentes d'une femme qui a consacré sa vie à s'occuper des autres, et le désarroi adolescent qui parfois se prolonge à l'âge adulte.