Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une profonde altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de manières d'être vivant.
"le climat change ? mais il a toujours changé !"
"le co2 ? ce n'est pas un poison !"
"les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !"
"prévoir le climat ? mais on n'est même pas capable de prévoir
la météo de la semaine prochaine !"
"de toutes façons, l'être humain s'est toujours adapté
et s'adaptera encore !"
Qui n'a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Alors que la réalité du changement climatique devient de plus en plus tangible, alors que pour les climatologues, la responsabilité humaine ne fait plus aucun doute, les climatosceptiques s'engouffrent dans la moindre formulation imprécise ou la moindre contradiction apparente et continuent à faire circuler des informations erronées, relayées jusqu'à plus soif sur les réseaux sociaux.
Acteur majeur de la recherche sur le climat en France, le CNRS considère que lutter contre cette désinformation fait partie de ses missions. Il a choisi de travailler avec le bloggeur BonPote et la graphiste Claire Marc pour offrir au lecteur cette bande dessinée, qui permet d'aborder simplement des concepts qui le sont moins.
Sous l'apparente légèreté du graphisme, cet ouvrage couvre des enjeux fondamentaux, et rend compte de ce que l'on sait vraiment sur le changement climatique, ainsi que de la façon dont ce savoir est construit. C'est ce qui fait la force de cet ouvrage.
La maison brûle ! La crise climatique est là qui menace l'équilibre du monde. Des mouvements sociaux ont déclaré l'état d'urgence social et écologique. Mais pourquoi sommes-nous incapables d'agir en conséquence ? Comment éteindre l'incendie ? Depuis plus de vingt ans, Naomi Klein se fait l'écho incisif de la guerre économique qui prend pour cibles les individus et la planète. Elle propose ici la mise en oeuvre du plan de sauvetage : un New Deal vert.
Non, la sauvegarde de notre planète ne relève pas forcément de l'exercice d'auto-flagellation. Non, la préservation de notre espace naturel ne se réduit pas obligatoirement à une accumulation de sacrifices. Renversons plutôt la tendance et proposons une logique contraire. Oublions une fois pour toute l'impasse que nous promettent - avec une obstination qui confine à l'aveuglement - les partisans de la décroissance. Croire qu'il est possible de motiver les bonnes volontés en amputant d'emblée leur confort, leur mobilité ou leur niveau de vie est un combat perdu d'avance. Mais les solutions pour sortir de cette supposée et inéluctable fatalité existent bel et bien. La Fondation Solar Impulse en propose 1 000 qui toutes fonctionnent. Nous les avons testées et labélisées. Elles prouvent non seulement que la croissance qualitative n'est pas un leurre, mais qu'elle est, au contraire, capable de créer de la richesse et de l'emploi. Remplacer ce qui pollue par ce qui protège l'environnement, c'est ça, le marché de l'avenir. Ne soyons pas pessimistes, pas même optimistes, soyons tout simplement réalistes !
« Juillet 2019, il fait 42,6 c° au parc Montsouris à Paris, dans le Languedoc on enregistre 46°c à l'ombre. C'est une fournaise. Quelques mois plus tard, des tempêtes de feu ravagent l'Australie et on s'émeut de voir la faune et la flore dévorées par les flammes. Ce fameux mois de juillet 2019 aura été le plus chaud enregistré sur terre depuis que les relevés météorologiques existent. Le réchauffement climatique n'est plus une hypothèse, c'est un fait vérifiable par tous : la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en 35 ans, le permafrost, cette bande de gel qui ceinture le grand Nord, recule, et chaque année le niveau des océans montent un peu plus.
Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face la plus visible d'un bouleversement de bien plus grande ampleur qui concerne la vie elle-même. Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l'extinction de la majorité des espèces. Mais l'image d'Épinal qui montre un dinosaure regardant, l'oeil inquiet, une météorite s'écraser sur la terre et provoquer son extinction brutale est un mythe. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Ces trente dernières années, un quart des oiseaux d'Europe ont disparu et pourtant nous n'avons pas marché sur des cadavres d'oiseaux le long des routes et des chemins. Aujourd'hui, tout laisse à penser que nous sommes à l'aube d'une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d'espèces sont en train de décliner et que d'ici quelques décennies elles pourraient s'éteindre. L'homme et sa consommation sans cesse croissante d'espace et d'énergie en est la première cause. Si rien n'est fait, cette nouvelle crise majeure de la biodiversité aura bien lieu, et l'humanité, dont la survie et la prospérité dépendent de l'équilibre de des écosystèmes, pourrait elle aussi disparaître. » Bruno David
Plus qu'un cri d'alarme, A l'aube de la 6e extinction est un plaidoyer pour le vivant sous toutes ses formes et un guide pratique, à hauteur d'homme, pour éviter le naufrage, posant ainsi les jalons d'une éthique pour la planète, sans moralisme ni culpabilisation. Est-il trop tard ou pouvons-nous éviter le pire ? La réponse est entre nos mains.
La rencontre autour de Pierre Rabhi de trois amis aux parcours singuliers et engagés. Un livre testamentaire inédit publié à l'occasion du premier anniversaire de sa mort.
À l'automne 2021,
Pierre Rabhi,
Fabrice Nicolino et
Bernard Chevilliat ont souhaité confronter leurs visions. Pierre Rabhi est décédé avant que cet ouvrage ne soit achevé. Cependant la matière était là, dûment enregistrée.
Pierre Rabhi, essayiste et chantre de l'agroécologie, natif du Sahara, Fabrice Nicolino, journaliste et activiste écologiste, venu du " sous-prolétariat de la banlieue " et ayant survécu à deux attentats, et Bernard Chevilliat, éditeur et biologiste franco-anglais, fondateur de la marque de cosmétique bio Melvita et de la revue
Ultreïa !, ont en effet des parcours de vie singuliers, mais chacun a oeuvré, dans sa propre sphère, à l'émergence d'une société plus écologique et plus humaine.
À bâtons rompus, ils reviennent ici sur leurs trajectoires de vie, évoquent les prémisses philosophiques de leurs démarches résolument hostiles au cours de l'époque, débattent de l'histoire du monde, exposent leurs propositions et récusent vivement les propos polémiques qui ont blessé l'agroécologiste au soir de sa vie.
Un ouvrage testamentaire pour Pierre Rabhi et un livre d'espérance pour ses deux amis.
Ce livre propose de se reconnecter avec la nature, de comprendre son langage. Car la nature a un rôle thérapeutique : le lectorat pourra gagner en bien-être et améliorer son écoute des autres. Il s'agit aussi de fournir des clés pour laisser entrer la nature dans notre quotidien, où que l'on soit, et de développer une forme de sixième sens.
LE LIVRE ANTI-GREENWASHING
pour ne plus être un·e pigeon·ne à la merci du marketing
Ce livre raconte l'histoire de votre prochain Noël en famille. Vous la connaissez déjà : les trajets interminables, les courses pour le repas, le déballage des cadeaux... Mais cette année, votre conscience écologique a franchi un cap, et vous souhaitez faire votre part.
Sauf que vouloir sauver la planète, c'est une chose ; faire des choix au quotidien pour réduire notre impact sur le vivant, c'en est une autre ! Sac plastique ou sac papier ? Steak de boeuf ou pavé végétal ? Wifi ou 4G ? Difficile d'y voir clair dans un monde complexe, surtout à l'heure du greenwashing généralisé.
À travers un voyage en 14 dilemmes, Écolo, mon cul ! décortique les implications environnementales de votre caddie de supermarché, et invite à réfléchir avec les auteurs aux évolutions collectives qui pourraient transformer notre impasse actuelle en un nouveau départ.
Il dit non au massacre des arbres en zone urbaine. Pour protéger ces chefs-d'oeuvre de la nature qu'on abat aujourd'hui sans aucun discernement, Thomas Brail s'accroche à leurs branches et campe à leurs sommets. Grâce à lui, la cause des arbres est devenue populaire et largement médiatisée.
Thomas Brail se bat aujourd'hui avec le Groupe national de surveillance des arbres pour que la loi soit enfin respectée et que cesse le massacre. Face à l'incurie des élus et des groupes d'intérêts, ce manifeste est un appel à tous les citoyens pour sauver ensemble nos arbres.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse. Mais nous manquons d'outils pour penser cette ère de l'Anthropocène. Avec intelligence et humour, Morton nous libère des discours bien-pensants qui servent surtout à soulager les consciences et verdir les programmes électoraux. La Pensée écologique, c'est apprendre à penser différemment : s'affranchir du concept de Nature, voir grand (global plutôt que local), reconnaître les hyperobjets (le plastique ou la biosphère), prendre conscience de l'étrange étrangeté du monde et des liens de tout avec tout. De Darwin à Blade Runner, de Wordsworth à Bjrk ou Levinas, Morton nous offre un texte radical, accessible et totalement nouveau dans le champ de l'écologie. « Peu d'essais de philosophie sont aussi stimulants. » Philosophie Magazine
Manger, c’est ton bulletin de vote, ta meilleure arme. À coups de trois repas par jour, tu peux contribuer à changer le monde en éliminant de ton assiette les ingrédients dont l’empreinte carbone est la plus élevée. Qui que tu sois, à ton échelle, tu détiens un pouvoir.
Sans aller jusqu’à bloquer des pipelines ni devenir un·e expert·e intergouvernemental·e sur l’évolution du climat, tu peux choisir de passer à l’action en décidant par exemple de végétaliser ton assiette.
Ce livre t’aidera à devenir un·e climatarien·ne conscient·e de ses choix, grâce à des arguments en béton et à une multitude d’actions accessibles.
« Je souhaite mettre en avant l’absurdité du système. Notre insensibilisation. La décision de fermer les yeux. Ou du moins de détourner le regard. On peut reprogrammer son cerveau. Son palais. Ses habitudes alimentaires. Si j’y suis parvenue, tout le monde peut le faire. »
« Meuf Green, ce n’est pas la meuf écolo parfaite qui vit en van, mange bio et achète tout zéro déchet. Meuf Green, c’est une meuf curieuse, qui s’interroge et réfléchit aux meilleures façons d’influencer son monde de manière positive, pour redevenir pleinement actrice de sa vie. »
Alors, rassure-toi, l’idée n'est pas de te plomber le moral ni de se focaliser sur le nouveau rouge à lèvres écoresponsable à la mode. On va parler à la fois d’écoféminisme et de sexe green, de mode éthique, d’argent et de zéro déchet. On va comprendre comment consommer mieux, à tous les niveaux, et vivre une green life épanouie et assumée.
Ce livre t’invite à réveiller la consom’actrice qui sommeille en toi, à te poser les bonnes questions pour ton avenir et à mettre en place des écogestes selon tes valeurs, tes envies et tes possibilités. Où que tu en sois de ta transition écologique, prépare-toi à reprendre le pouvoir : mode green badass activé !
« L’écologie n’est ni une lubie ni un combat. C’est du bon sens. Être écolo, c’est revoir notre place dans le monde et accepter de remettre l’environnement au cœur de nos décisions. »
Notre civilisation est si matérialiste qu'elle détruit paradoxalement les bases matérielles de notre vie commune, ceci dans une indifférence quasi générale. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Comment rendre compte de notre capacité de destruction sans égale ?On tente de répondre à partir de l'époque qui nous échoit : celle de l'Anthropocène (qui marque les dommages irréversibles introduits dans l'environnement), celle aussi de l'envolée du numérique et d'un délitement parallèle et conjoint de nos démocraties. Ce parcours permet de dégager les racines spirituelles de la violence que nous nous infligeons à nous-mêmes comme à notre environnement.Or la spiritualité est une donnée fondamentale de toute société, où se rejoignent un dépassement de soi et un certain rapport à la nature. Affirmer ceci, c'est découvrir que la pensée émane du monde, plus que d'un sujet isolé : l'esprit se voit libéré de sa frénésie transformatrice et s'ouvre à une forme de contemplation. Apparaît alors la promesse d'une autre civilisation, d'une nouvelle Terre.
Dominique Bourg est philosophe. Président du conseil scientifique de l'ex-Fondation Hulot, il enseigne à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne. Il a, entre autres, publié : Transcendance et discours (1985) ; L'Homme artifice (1996) ; Vers une démocratie écologique (avec K. Whiteside, 2010) et le Dictionnaire de la pensée écologique (avec A. Papaux, 2015).
Les plantes prennent la parole !
« Ce livre s'efforcera de remédier à notre manque de reconnaissance et d'estime envers les végétaux en les traitant à l'égal d'une nation, c'est-à-dire d'un ensemble d'individus ayant en commun leurs origines, leurs moeurs, leur histoire, leurs organisations et leurs objectifs. Observer la Nation des Plantes aboutit alors à des résultats surprenants : regroupée sous son drapeau vert, blanc et bleu, elle constitue la nation la plus nombreuse, la plus importante et la plus répandue de la Terre, où les arbres sont à eux seuls plus de 3000 milliards ; forte de tous les végétaux du globe, elle tient sous sa dépendance tous les autres organismes vivants. »Après le succès de L'Intelligence des plantes, le neurobiologiste Stefano Mancuso pose les bases d'une véritable constitution sur laquelle bâtir notre avenir pour vivre en harmonie avec le règne végétal.
Le directeur de Greenpeace France lance un ultimatum aux politiques : le prochain quinquennat est la dernière chance d'inverser la courbe du réchauffement climatique
Au rythme actuel, la neutralité carbone n'arrivera pas en France avant 2084 ! Emmanuel Macron a pratiqué la politique du climato-cynisme tout au long de son mandat et les efforts ont été largement insuffisants. Les conséquences du réchauffement climatique sont déjà perceptibles dans notre pays : incendies répétés, vignes brûlées, récoltes perdues en raison de la sécheresse, fonte des glaciers... Si le prochain gouvernement ne lance pas urgemment les transformations nécessaires, nous entrerons en territoire inconnu. Jean-François Julliard dresse un état des lieux précis et donne des propositions concrètes pour notre pays émanant d'acteurs de terrain dans les domaines les plus décisifs : l'agriculture, le transport, le logement, l'industrie et l'énergie. Transformation de notre modèle économique, réinvention de nos modes de vie, changement de notre consommation alimentaire, les mesures à prendre avant 2030 sont urgentes et radicales. La prise de conscience des citoyens est là, il nous manque le courage politique.
En 2003, le célèbre naturaliste Dave Goulson achète dans le Limousin une ferme à l'abandon entourée d'un terrain d'une douzaine d'hectares. Là, au fil des ans, il crée une prairie sauvageonne à partir de plantes vernaculaires, un refuge pour les insectes qu'il se plaît à observer et qui sont, ici comme ailleurs, en voie d'extinction. Déambulation dans ce coeur de France, son livre en ouvre l'horizon à la planète tout entière pour nous conter les extraordinaires histoires des plantes et des bêtes. Il nous rappelle aussi à notre part dans la sauvegarde de la biodiversité : il ne tient qu'à nous de garder cette planète vivante et d'éloigner le spectre d'une terre silencieuse, sans cigales, sans papillons, sans abeilles, sans oiseaux. Sans nous.
Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. François Sarano nous propose ici le récit d'une véritable aventure qui invite les lecteurs à plonger au milieu des cachalots. Écrit de manière très vivante, il fourmille d'anecdotes et permet de mieux comprendre la vie sociale du plus grand carnivore de l'océan en mettant l'accent sur ses formidables capacités physiologiques et cognitives. L'auteur révèle ainsi les secrets d'une société matriarcale à la culture beaucoup plus sophistiquée qu'Herman Melville ne pouvait supposer. Altruisme, langage, culture, réflexion, le cachalot, dont l'intelligence n'a rien à envier à celle des primates, nous interroge sur la relation possible entre l'homme et l'animal.
Le réchauffement climatique a déclenché la sixième extinction de masse, nous sommes dans l'ère de l'Anthropocène. Mais contempler la catastrophe ou chercher le coupable n'aident ni à prendre les bonnes décisions, ni à agir vraiment. Face à une avalanche de faits et de données toujours plus alarmants, n'est-il pas temps de se réaccorder à notre environnement ? En recourant à des outils et des concepts comme l'intuition, l'art, l'empathie, l'interconnectivité, ou notre héritage néandertalien, Timothy Morton nous montre comment se remettre au diapason : à notre échelle, mais aussi à celles des bactéries, de la baleine à bosse, des écosystèmes, ou de la planète. Être écologique, c'est changer de paradigme dans notre relation au monde, se libérer du déni et du désespoir. Une lecture performative aussi sérieuse que captivante. « Être écologique, c'est se reconnecter à la biosphère. » The Financial Times « Un essai idéaliste et inspirant. » The Guardian
Alors que l'enjeu écologique devient de plus en plus pressant, la question de faire ou non des enfants passe du statut de choix intime à celui de question de société. Une enquête scientifique sur les enjeux politiques, écologiques et éthiques de la démographie mondiale.
« Nous n'avons plus le choix. La planète se réchauffe à cause de l'activité humaine. Il y a urgence à se remettre en question pour éviter le pire. Faut-il pour autant renoncer au progrès social et économique ? La décroissance sauvera-t-elle la planète ? Je suis convaincu du contraire. Les dégâts de la mondialisation sont immenses. Mais je crains encore plus les effets de la pauvreté. La prospérité en mode bas carbone est possible. De nombreuses innovations scientifiques nous montrent que l'espoir est permis. La Chine y croit et y consacre des milliards. La France aussi a tout pour réussir cette transition. Elle dispose d'une source d'énergie peu chère et quasiment décarbonée, le nucléaire. C'est aussi une grande puissance agro-sylvicole, alors que la matière issue de la photosynthèse sera celle de demain.Plutôt que de prévoir l'apocalypse et promouvoir le renoncement, je veux montrer que d'autres politiques sont possibles. Apporter des solutions de terrain, de chef d'entreprise qui s'est engagé dans une écologie positive et créatrice d'emploi.Car les entreprises doivent s'engager dans l'écologie ; elles peuvent changer le monde. »Il y a huit ans, Guillaume Poitrinal a quitté le statut envié de plus jeune patron du CAC40 pour créer une start-up qui révolutionne la construction et l'immobilier en remplaçant le béton par du bois massif. Acteur la transition écologique, il livre ses réflexions sur un débat qui peut faire basculer le monde d'un côté ou de l'autre. Un plaidoyer lucide d'un entrepreneur qui a choisi de mener de front écologie et croissance.
Les insectes sont partout. Parmi les espèces animales connues de notre planète, trois sur quatre sont des insectes.
Dans L'apocalypse des insectes, vous découvrirez que ce groupe kaléidoscopique souffre de la plus grande crise existentielle de son histoire. Quelle est la cause de l'effondrement du monde des insectes ? En quoi ce déclin alarmant est-il une menace pour nous ? Et que peut-on faire pour préserver cet empire miniature essentiel à notre vie?
Des forêts tropicales de Porto Rico devenues silencieuses aux grandes plaines de l'Oklahoma désormais sans abeilles, Olivier Milman a enquêté et questionné des chercheurs du monde entier. Il nous montre à quel point ces petites créatures sont essentielles. Elles aident à garder les rivières propres, à maintenir les populations de poissons et d'oiseaux et à disséminer les plantes et les arbres. Même les insectes les plus mal aimés, comme la blatte ou la guêpe, jouent un rôle écologique crucial, et leur disparition façonnerait profondément notre propre histoire.
Dérèglement climatique, pollution, appropriation des ressources naturelles, destruction de la biodiversité et maltraitance animale... Face aux dangers multiples, de plus
en plus de voix s'élèvent pour mieux protéger la planète et permettre à la nature d'être défendue devant la justice.
Ce livre est le récit d'engagements et de mobilisations citoyennes pour l'environnement. Il est aussi un outil à l'usage de celles et ceux qui souhaitent se saisir du droit pour
passer à l'action et interpeller les pouvoirs publics.
La marée noire de l'Erika, la fin tragique de l'ourse Cannelle, la lutte des faucheurs volontaires d'OGM, la mobilisation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et l'Affaire
du siècle avec le contentieux climatique naissant...
Les cinq combats emblématiques contés dans cet ouvrage invitent à utiliser, secouer et réformer le droit pour construire le monde dans lequel nous voulons vivre et que
nous voulons transmettre aux générations futures.
Il est difficile de croire qu'un organisme international officiel mente effrontément. C'est pourtant ce que fait le GIEC, émanation des Nations-Unies censées représenter l'intérêt de l'Humanité. Il l'a fait lorsqu'il a déclaré en 2011, dans un rapport fondateur, que l'humanité pourrait se passer des énergies fossiles en 2050, alors que toutes les projections officielles montrent que les éoliennes et les panneaux photovoltaïques ne pourront répondre au mieux à cette date qu'à 10% des besoins mondiaux et que les énergies fossiles en représenteront toujours près de 80%. Il faut dire que l'auteur de ce rapport était un écologiste allemand, "Coordinateur international de Greenpeace pour les questions climatiques" et rémunéré par l'industrie photovoltaïque. Pourtant, ce rapport a bouleversé l'économie mondiale en faisant croire qu'il serait possible de se passer à court terme du pétrole, du gaz naturel et du charbon alors que les pays pauvres ne cessent de proclamer qu'ils en ont un besoin impératif pour sortir leurs populations de la misère, comme nos pays l'ont fait autrefois. Un discours écologiste faussé empêche donc des centaines de millions de personnes d'accéder au développement. D'autres mensonges, tout aussi grossiers, concernent l'évolution de la température terrestre, la montée supposée des eaux, la survie de la faune et de la flore, etc... Ils sont mis au jour, un par un, dans ce livre. En réalité, les Nations Unies ont été prises en mains depuis trente ans par les grandes ONG écologistes, tout particulièrement par les "Verts" allemands et, malheureusement, les dirigeants français ont cédé devant les absurdités venues d'outre Rhin. Il est temps que le pays de Descartes porte à nouveau la voix de la raison face à un monde qui l'a perdue et qui désespère
Sous l'impulsion du GIEC, suivi par les ONG et les médias, les responsables politiques ont décidé que les pays développés, Europe et France en tête, devaient renoncer aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) d'ici 2050. Il s'agit de ne plus émettre un gramme de dioxyde de carbone (CO ) car ce gaz serait responsable d'un «dérèglement » du climat qui entraînerait un réchauffement catastrophique de la température mondiale. Le coût de ce «great reset » est estimé aux environs de cent mille milliards d'euros, soit l'équivalent d'un triplement de la dette souveraine mondiale. Accrédité par le GIEC comme expert reviewer de ses deux derniers rapports AR5 et AR6, le physicien François Gervais montre dans ce livre que cette « remise à zéro» est scientifiquement infondée, catastrophique pour l'Homme et en particulier pour les plus pauvres, et enfin nocive pour la planète. Désaccords de la Chine et de l'Inde, fragilités des modèles de simulation sur le climat, nécessité démontrée du CO pour nourrir une population qui augmente, il expose les très nombreuses et très graves contradictions que véhicule ce discours alarmiste sur le climat. Pour éviter le retour à la précarité énergétique et la hausse dramatique de la pauvreté, il est temps pour l'Occident de reprendre ses esprits, ceux de l'analyse factuelle et scientifique