Après Le Sel de la vie, Françoise Héritier poursuit ici son exploration tout en intimité et en sensualité de ce qui fait le goût de l'existence. Elle nous invite à retrouver nos étonnements d'enfance, quand la découverte des mots, à travers leur brillance, leur satiné, leur rugosité, s'apparentait à celle de la nature et des confitures. À travers les mots, c'est le trésor caché s'établissant en nous entre les sons, les couleurs, les saveurs, les touchers, les perceptions et les émotions qu'elle nous convie ici à redécouvrir. À chacun, à son tour, à partir de quelques mots, de trouver la richesse de l'univers intime qu'il porte en soi. Françoise Héritier a été professeur honoraire au Collège de France. Elle a été directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et présidente du Conseil national du sida. Elle est notamment l'auteur du Sel de la vie, qui est un immense succès international.
Contrairement à une idée reçue, À la recherche du temps perdu n'est pas un monument de culture mortifère et d'ennui, réservé aux seuls intellectuels et autres spécialistes. Bien au contraire !
C'est un roman extraordinairement vivant, et l'un des livres les plus drôles et les plus anticonformistes de la littérature française. En témoigne cette savoureuse anthologie, qui donne à saisir l'humour proustien dans ses accents les plus fins. Chacun trouvera parmi ces joyaux d'humour une belle occasion de se divertir.
La story ou la storie ? C'est que cela change tout, le premier mot est anglais, le second est français. Mais lequel s'est manifesté en premier ? Qui a emprunté tel mot ou tel mot à l'autre ? Pourquoi y a-t-il tant de mots en commun ? À dire vrai, les surprises sont nombreuses parce que l'histoire des deux langues est mêlée de manière plus intriquée qu'on ne l'imagine. Pourtant, on a bien affaire à deux langues distinctes, l'une germanique, l'autre romane.
À ces questions et à mille autres, on trouvera réponse dans ce passionnant voyage au coeur de la langue française. Grâce à son érudition époustouflante, Jean Pruvost conte pour notre plus grand bonheur l'histoire de la langue française. Mêlant nombreux exemples et anecdotes savoureuses à des explications parfois surprenantes sur l'origine des mots, Jean Pruvost signe là un ouvrage destiné à tous les amoureux de la langue française.
C'est un peuple légendaire, immense, vif comme s'il avait vécu. Ce sont les personnages d'A la recherche du temps perdu, avec leurs visages, leurs désirs, leurs tics, leurs mots fameux : ils sont une petite centaine, choisis par Mathilde Brézet dans ce dictionnaire libre et passionné.
Chaque nom est un récit - parfois une apparition : récit d'une vie, mais aussi récit d'un parcours de création. Comment est née Albertine ? Et Swann ? Que veut nous dire Proust avec Jupien ? Pourquoi un personnage comme la femme de chambre de la baronne Putbus, capital dans les premières versions de l'oeuvre, a quasiment disparu ? Il y a aussi les personnages sans nom mais pas sans regard, comme le liftier ou les « filles portant le lait ». Mathilde Brézet plonge dans les aléas de l'atelier littéraire et dans les méandres du désir de l'auteur pour ses personnages...
Nourri de nombreux et récents travaux universitaires, ce volume immense ouvre des perspectives en citant abondamment les avant-textes du chef-d'oeuvre, la correspondance de l'auteur, et les témoignages de ses contemporains. Le regard et le ton sont toujours personnels : ce sont ceux d'un lecteur qui parle à d'autres, et qui ne cesse de donner à connaître ou à reprendre. Pour qui n'a pas lu Proust, ce dictionnaire est l'occasion de se familiariser avec ses héros, et de découvrir la richesse inouïe de son univers. Pour les proustiens aguerris, il y a le plaisir des retrouvailles, de la découverte de ses propres sentiments de lecture, mais aussi la surprise d'interprétations nouvelles : tout est gracieux dans ces pages érudites, qui nous font voyager au plus beau des pays.
L'histoire du français illustrée et racontée en 112 dates emblématiques. Un ouvrage complet, fiable et attractif, pour tous les amoureux de notre langue.
Le récit de l'histoire de la langue française
L'ouvrage retrace l'histoire du français, des premières langues parlées sur notre territoire - gaulois et latin - jusqu'au français « moderne » pratiqué aujourd'hui dans 51 pays dans le monde, Il mêle les évolutions de la langue elle-même aux événements politiques, culturels et sociaux qui l'ont façonnée. Au fil du temps, l'accent est mis sur les échanges avec les autres langues et sur la variété des usages du français, qu'il soit oral ou écrit, populaire ou académique.
Une organisation claire, une mise en page rythmée
o Au début de chaque partie, une grande frise chronologique.
o Puis au fil des doubles pages, le récit de chaque événement, en textes et en images.
o À la fin de chaque partie, des dossiers thématiques.
Une anthologie de poésies du moyen-âge au XVIIIème siècle, nouvel objet d'étude du programme de français dans le cadre du bac 2020.
Une anthologie des poésies écrites par les plus grands poètes dont Marot, Villon, Ronsard, Joachim du Bellay, Louise Labé, La Fontaine, André Chénier...
? Un ouvrage de référence pour toute la famille
Pour les enfants de l'école primaire, les collégiens, les lycéens, les étudiants, mais aussi pour les adultes, au bureau ou à la maison
? Tout pour améliorer son expression écrite et orale, et toutes les bases en grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire
? Des outils efficaces pour répondre aux besoins de chacun
- Des leçons claires et accessibles pour tous
- 100 tableaux de conjugaison
- Des schémas pour tout mémoriser en un clin d'oeil
- Des astuces mnémotechniques et des conseils pratiques
- Une rubrique « pièges à éviter » pour remédier aux erreurs les plus courantes
- Des quiz (et leurs corrigés) pour vérifier qu'on a compris et s'entraîner efficacement
+ Un « Petit dico des curiosités de la langue » pour apprendre et découvrir en s'amusant
« Les mots sont mes plus chers compagnons. Tous les jours, je joue avec les mots, je les manie avec délectation, dans une cour de justice, dans l'arène médiatique, dans les jurys de concours d'éloquence. Les mots m'ont révélé, m'ont fait sortir de ma réserve naturelle.
Ce livre, à la fois ludique et érudit, est une déclaration d'amour aux mots d'un défenseur de la langue française, conscient cependant de son évolution nécessaire, et quelque part un portrait décalé. J'aspire à vous (re)donner à aimer des mots incongrus, des mots oubliés, des mots de jargon, des mots qui font rêver et des mots qui font voyager, des mots qui disent et des mots qui évoquent.
Les mots de la loi, les mots de la foi, les mots de la table, les mots de la jeunesse, les mots de la musique. Les mots dits et les mots d'elle, les mots d'amour et les mots de tous les jours. Les mots disent tout de notre rapport au monde. Ce livre est donc un voyage délibérément subjectif dans mon univers lexical.
Bienvenus ! »
Bertrand Périer
Publié pour la première fois en 1995, Les écrivains français racontés par les écrivains qui les ont connus est une passionnante anthologie réalisée et préfacée par Charles Dantzig. Elle rassemble, du XVIe siècle au XXe siècle, des témoignages de première main rarement sinon jamais reproduits jusque-là sur trente-sept des plus grands auteurs de notre littérature.
Voici Claude Binet, ami de Ronsard, évoquant la séduction qu'exerçait l'auteur des Sonnets pour Hélène sur le roi Charles IX. Au XVIIe siècle, c'est Marie de Gournay, la « fille d'alliance » de Montaigne, qui est racontée par le mémorialiste le plus spirituel de son temps, Tallemant des Réaux, et Molière par La Grange, le secrétaire de sa troupe, tandis que Charles Perrault parle avec sagacité et affection de La Fontaine. Au XVIIIe siècle, Rousseau est évoqué de manière inattendue par Bernardin de Saint-Pierre, l'auteur de Paul et Virginie. Un siècle plus tard, Mérimée raconte son ami Stendhal avec sa vivacité habituelle ; Victor Hugo se remémore les derniers jours de Chateaubriand, à qui il avait tant voulu ressembler ; les Goncourt, pourtant si méchants, font de Flaubert un portrait à la fois attendri et admiratif. Au XIXe siècle, c'est au tour de Maurice Sachs de se remémorer Jean Cocteau, sa séduction et son talent. Quant à Serge Doubrovsky, il met en scène sa rencontre avec un Jean-Paul Sartre épuisé et malade, mais à l'intelligence aussi vive que toujours : « Je m'arrête, j'attends. [...] La tremblote a disparu par enchantement. L'oeil terne se rallume, lance des éclairs. » Qui connaît mieux les écrivains que les écrivains ?
Dans une longue préface, Charles dantzig propose une réflexion sur ce qu'est ou peut être la biographie d'un écrivain. Le complément indispensable à son Dictionnaire égoïste de la littérature française.
Ce livre est un exercice d'admiration et de reconnaissance : j'ai eu la chance de rencontrer en Roland Barthes un écrivain totalement habité par le désir d'écrire et qui avait la particularité d'écrire pour faire sentir ce désir, pour en faire partager le romanesque. D'écrire et d'enseigner, car il s'est agi pour moi en ces pages de chercher à faire exister le talent de parole de Barthes, l'étrange sagesse portée par son enseignement (un mélange d'intelligence analytique et de distance zen). Et plus largement, mais d'une façon qui lui est liée, de transmettre un certain nombre de valeurs que chacun de ses livres, du Degré zéro de l'écriture à l'admirable Chambre claire, réaffirme : l'amour de la langue, la différence au lieu du conflit, le goût du présent, le désir. Des valeurs sous le signe de l'harmonie, mais qui recèlent, s'il le faut, une dureté, un pouvoir de résistance absolue à tout ce qui se situe du côté du stéréotype, de la répétition mécanique, de la violence.
Ch. T.
Pour comprendre comment fonctionne la langue et améliorer ses écrits, les notions clés et 500 exercices corrigés.
Une grammaire en 75 doubles-pages associant la révision et l'entraînement
o Sur la page de gauche, l'explication du point de grammaire, illustrée de nombreux exemples dans un français vivant ;
o Sur la page de droite, un entraînement progressif permettant de repérer, d'analyser, puis d'employer le fait de langue.
o À intervalles réguliers, des bilans pour réinvestir les connaissances acquises.
o Tous les corrigés à la fin de l'ouvrage.
Pour quels publics ?
o Enseignement supérieur (lettres, sciences du langage, didactique du français, FLE)
o Préparation aux concours de l'enseignement
o Formation continue
L'oeuvre de Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski hante la conscience européenne et mondiale depuis un siècle et demi (Nietzsche, Proust, Kafka, Nabokov, Berdiaev, Chestov, Soljénitsyne, Sarraute, Sollers, Visconti, Bresson, Kurosawa, Wajda et bien d'autres) et continue à fasciner le marketing hyperconnecté (16 versions en chinois de Crime et Châtiment). Le livre de Julia Kristeva dévoile la surprenante actualité du « grand Russe », génie aussi tourmenté que prophétique.
« Partout et en toutes choses, je vivais jusqu'à l'ultime limite, et j'ai passé ma vie à la franchir », écrit-il à son ami le poète A. Maïkov en 1867. Il l'a fait, porté par sa foi orthodoxe dans le Verbe incarné, en réinventant ce pari sur la puissance de la parole et du récit qu'est le roman polyphonique : pour braver le nihilisme et son double, l'intégrisme, qui gangrènent le monde sans Dieu et avec lui.
Ses personnages extravagants, oscillant entre monstruosité pathétique et insignifiance d' « insectes », pressentaient déjà la matrice carcérale de l'univers totalitaire qui se révéla dans la Shoah et le Goulag, et qui menace aujourd'hui par l'omniprésence de la technique.
Vibrante osmose et vigilance tonique, l'oratorio de Julia Kristeva décrypte un Dostoïevski total et neuf, galvanisé par le langage. L'homme et l'oeuvre s'introduisent dans le troisième millénaire, où, enfin, « tout est permis ». Et les anxiétés des internautes rejoignent les sous-sols des démons dostoïevskiens.
Essayiste, romancière, psychanalyste, Julia Kristeva, docteur honoris causa de nombreuses universités, dont l'oeuvre est traduite dans beaucoup de pays - et intégralement aux Etats-Unis - a reçu en 2004 le prix Holberg, équivalent du Nobel pour les sciences humaines.
En imaginant un va-et-vient entre la trajectoire et l'oeuvre de la comtesse de Ségur, sa propre expérience de psychanalyste et sa vie personnelle, Caroline Eliacheff nous fait redécouvrir une auteure en avance sur son temps. Une femme engagée, qui a sans relâche défendu la cause des enfants et épinglé les parents maltraitants. Une pionnière dans la compréhension des plus jeunes, dont les intuitions se sont trouvées confirmées par les théories psychanalytiques, de Freud à Françoise Dolto. Et bien sûr la romancière à succès qui a formé des générations de lecteurs : des Malheurs de Sophie au Général Dourakine en passant par François le bossu et Un bon petit diable, les écrits de la comtesse hantent notre imaginaire collectif.
La famille, l'éducation, la féminité, l'héritage et la transmission sont au coeur de ces pages délicates.
« Dantesque » : voilà comment, en français, l'usage a résumé le caractère sombre, terrifiant et tout à la fois sublime de l'oeuvre de Dante Alighieri (1265-1321). Encore ce jugement ne s'applique-t-il qu'à la Divine Comédie, car Dante est également l'auteur de la Vie nouvelle, des Rimes, d'un traité De l'éloquence en vulgaire, d'un Banquet et de la Monarchie. Baudelaire le savait : « Un des caractères principaux du grand peintre est l'universalité. - Ainsi le poète épique, Homère ou Dante, sait faire également bien une idylle, un récit, un discours, une description, une ode, etc. » Après avoir retracé la vie de celui que l'on considère comme le « père de la langue italienne », Carlo Ossola passe en revue toutes ces manifestations du génie de Dante, consacrant naturellement une large part de son propos à la Divine Comédie, sommet de la littérature médiévale. Car ce sont bien dans les tercets où Dante, en compagnie de Virgile, nous conduit de l'Enfer au Paradis en passant par le Purgatoire que sont mis en scène les universaux, physiques et métaphysiques, chers à la tradition aristotélicienne, et légués par cette voie (et cette voix) à la pensée et à l'histoire de toute la chrétienté.
Si le français est compliqué, il est aussi savoureux, acidulé, coloré, sucré... comme un bonbon ! Telle est la philosophie de Muriel Gilbert, qui propose deux fois par semaine depuis quatre ans aux auditeurs de RTL, des chroniques drôles, pétillantes et décomplexées sur l'orthographe, la grammaire et toutes les bizarreries de la langue française.
Après le succès de ses trois premiers opus à La Librairie Vuibert, les amis des mots, phobiques de l'orthographe et amateurs de la langue de Molière vont se frotter les mains : la correctrice la plus célèbre de l'Hexagone est de retour avec une compilation de ses meilleures chroniques, illustrée de manière amusante et spirituelle par de petits bonbons nounours aux langues bien pendues !
Pourquoi le Y est-il « grec » ? Peut-on rencontrer un chevau au singulier et des oeils au pluriel ? Quel est le rapport entre Robin des Bois et un robinet ? Que signifie « Tire la chevillette et la bobinette cherra »? Faut-il sabler le champagne... ou le sabrer ? C'est quoi, un odonyme ? Doit-on rougir d'avoir lâché un zeugme ? En 100 textes aussi courts qu'éclairant, voici l'orthographe à portée de tous !
Réconciliez-vous enfin avec la grammaire !
Adjectifs de couleur, règle d'accord du participe passé, pronoms, conjonctions, verbes et compléments, propositions relatives ou conjonctives... dissipez définitivement vos doutes ! Grâce à ce Petit Livre ludique et émaillé d'exemples, vous pourrez identifier n'importe quel type d'erreur, garantir à toutes vos phrases l'équilibre et la clarté, et communiquer de façon efficace et performante...
Ce manuel, conçu pour un usage facile et quotidien, reprend point par point l'essentiel de la grammaire française. Composé comme un dictionnaire, il comporte quatre parties :
o les différentes natures des mots (adjectif, déterminant, pronom, verbe...) ;
o les fonctions des mots (attribut du sujet, complément, épithète...) ;
o une étude générale de la phrase (énonciation, négation, proposition subordonnée...) ;
o un cahier d'exercices pour tester ses connaissances et réviser en s'amusant.
Des règles claires, des explications simples et complètes, de nombreux exemples : un véritable outil pédagogique utile pour tous, à consulter sans modération.
Kessel a marqué son siècle, il reste ce «témoin parmi les hommes» à la renommée indéfectible, mais dont on connaît assez peu les pratiques d'écriture et où l'on confond parfois celles du journaliste et du romancier.
Nous allons le côtoyer ici en explorant le fonds Kessel qui conserve les traces de l'élaboration des oeuvres et révèle sa conception du «métier d'écrivain». Nous déambulerons aux côtés du grand reporter griffonnant ses articles aux confins de la planète, du jeune romancier reclus dans une chambre d'hôtel ou de l'académicien installé au bureau de sa dernière demeure.
On découvrira les «réemplois» qui, d'une même veine ou d'une même aventure, font naître un reportage et un roman à succès, et d'autres « Kessel », dramaturge ou scénariste. L'examen du manuscrit de L'Armée des ombres, oeuvre de combat entre fiction et documentaire, viendra clore cette déambulation kesselienne.
De l'an 1000 à l'an 2000, voici un millénaire de mutations du diable, de ses pompes et de ses oeuvres. Chaque époque a eu son démoniaque et cette enquête sans précédent nous permet de plonger dans les régions les plus reculées de notre inconscient. Flippant. Fascinant. Connaissez-vous vraiment le diable, savez-vous ce qu'il fait et quel est son visage ? Du xvie au xxe siècle, nombreux en France et en Europe ont pris la plume pour lui donner corps : théologiens, romanciers, philosophes, simples quidams accusés d'être des sorciers. Des plumes connues, des témoins anonymes. En une anthologie sulfureuse, voici que l'on dresse ici le portrait évolutif du Malin au cours des siècles. On explorera son parcours et ses interactions avec les hommes et la représentation qu'ils s'en font : avec qui, de quelle manière les fait-il agir ? On montrera comment il est partout, devenant le responsable des petits drames intimes, mais aussi des grands évènements historiques que l'on juge funestes. Car le diable a été, est, et demeure le miroir des peurs et des angoisses de chaque époque.
On notera enfin que l'on peut tout aussi bien se moquer du démon pour conjurer sa peur et le lecteur découvrira l'arsenal des formules usitées pour le maintenir à distance.
Un travail magistral, accessible et passionnant sur la figure la plus effrayante de l'histoire religieuse et culturelle de l'Occident. Pour le coup, un satané ouvrage à dévorer de manière endiablée !
"Nous ne nous sommes, depuis lors, jamais quittés, ce vieux Karl et moi. Plus la vie me faisait pénétrer les arcanes du monde capitaliste, plus Marx m'apparaissait unique, le seul à avoir compris, décrit, encensé, percé à jour un système dans lequel l'économie de marché et les mouvements profonds de la société sont indissolublement liés."
Le drame du libéralisme est qu'il rime souvent avec conservatisme et réaction, alors qu'il devrait en être l'antithèse : encore faudrait-il que ses épigones aient lu Marx... Marx, élu meilleur antidote à la pensée anticapitaliste ? Ce n'est pas le moindre des paradoxes mis en lumière dans cet essai décapant.
Alain Minc nous fait redécouvrir une oeuvre qui incarne une tentative unique de penser le monde, en embrassant la philosophie, l'histoire, l'économie et la sociologie. Relisant le Manifeste communiste, Le Capital ou Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, lui qui se présente, non sans espièglerie, comme le dernier marxiste français livre ses propres hypothèses sur l'économie et la politique contemporaines.
Il donne à voir un Marx qui se révèle éminemment pertinent dans sa description de la dynamique capitaliste, conçue comme une force de progrès. Un homme à l'ambition prométhéenne, dont la construction théorique et la vie ne font qu'un. L'auteur qui, de tous, nous aide le mieux à comprendre le monde d'aujourd'hui, et à agir pour une société plus juste.
Comme le suggère sans doute un titre dont la constance ne doit (presque) rien à la paresse, on trouve ici des pages aussi diverses par leur âge que par leurs thèmes, et dont la mosaïque ne se recommande que par cette diversité.
Leur propos est d'esthétique en général, de poétique en particulier, de musique parfois, de peinture souvent, mais le plus spécifique en apparence y a souvent trait au plus universel, et, comme il va de soi, réciproquement. Leur disposition, quoique nullement aléatoire, n'exige aucun respect de la part du lecteur, qui s'en affranchira même assez pour négliger, s'il veut, telle ou telle étape : sauter des pages est un droit qu'on acquiert avec chaque livre, et qu'on ne saurait exercer avec trop d'ardeur, puisque - l'étymologie nous l'assure - lire, c'est choisir, et donc, bien évidemment, ne pas lire. Quelques-uns de ces objets pourtant - Stendhal, Proust, Venise - insistent, et signent.
Grammaire complète et accessible, le Petit Bon Usage vous fera entrer dans la langue française grâce à ses nombreuses citations tirées d'oeuvres d'écrivains, de poètes et de chanteurs classiques ou contemporains.
Avec :
- les règles principales et les variantes les plus courantes
- des milliers de citations littéraires en exemples
- un index des notions
- un index des auteurs cités
(Re)découvrez la grammaire française grâce à Victor Hugo ou Amélie Nothomb, Albert Camus, Bernard Weber ou Marc Lévy, avec des incursions chez Brassens, Stromae ou Goscinny et bien d'autres...
Les expressions idiomatiques, qui font le sel et l'originalité d'une langue, puisent leur bien dans tous les registres, y compris celui, très fécond, des chiffres et des nombres. Le dévoué « se met en quatre », l'élégant est « tiré à quatre épingles », le sot n'a pas « deux sous de jugeote », le luxurieux « monte jusqu'au septième ciel », le désinvolte « s'en moque comme de l'an quarante », et ainsi de suite, de zéro (qui n'est pas vraiment un chiffre) à mille ou des millions, l'extrême étant les « mille millions de sabords » d'un célèbre et irascible capitaine.
La mythologie (« les Trois Parques », « les Neuf Muses »), la Bible (« les Sept péchés capitaux », « les Dix commandements »), mais aussi la littérature (Les Mille et une nuits, Les Trois Mousquetaires) et même le cinéma (Les Sept mercenaires, Les Quatre cents coups) aiment également à comptabiliser, contribuant à la création d'un large corpus qui mérite d'être expliqué, commenté, élargi. Ce que propose ce livre, où l'érudition se mêle à l'humour, pour un voyage linguistique qui « n'y va pas par quatre chemins ».
Enfin une méthode innovante et efficace pour vous réconcilier avec l'orthographe, et avoir du plaisir à écrire ! En comprenant son fonctionnement, vous pourrez déduire ou mémoriser plus facilement l'orthographe des mots et mieux vous relire.
Unique, la Méthode Apprenance créée par Roxane Joannidès réunit tout ce que la science a découvert en orthographe et s'adresse à tous. Quel que soit votre profil, visuel, auditif ou kinesthésique, grâce à une diversité d'outils pratiques, vous percerez le mystère de la logique orthographique.
Conjuguer, accorder le participe passé, gérer les consonnes doubles ou les adjectifs de couleur... Avec la Méthode Apprenance, vous n'aurez plus à apprendre par coeur sans comprendre.
Maitriser l'orthographe est un pouvoir, reprenez-le !