Traduire de la poésie amazighe est un exercice périlleux car il faut penser en plusieurs langues et sonder diverses cultures en même temps. C'est aussi une mission à haut risque car il s'agit d'aller aux confins d'une tradition poétique orale qui ignore la fixité de l'écriture. Cet ouvrage vise à jeter les bases d'une traduction poétique susceptible d'éclairer les rapports interculturels de la langue et de la culture amazighes. Il offre une réflexion traductologique sur la manière d'aborder le sens et l'essence des textes publiés dans les langues minorées.
La plupart des langues de France ne s'arrêtent pas aux frontières nationales, mais sont partagées avec des pays voisins. Quelles conséquences, positives ou problématiques, résultent de ce caractère transfrontalier ? Comment cette réalité touche-t-elle les locuteurs, comme citoyens et comme acteurs culturels ? Comment interfère-t-elle avec les processus sociolinguistiques ? Comment s'y confrontent les travaux de standardisation éventuels ? Au total, comment les politiques linguistiques en tiennent-elles compte ?
Qu'on le veuille ou non, les habitants de la planète sont désormais appelés à y côtoyer des personnes qui ne parlent pas, qui ne pensent pas et qui ne vivent pas comme eux. Cet ouvrage interroge, à partir de points de vue linguistiques et culturels, les conditions actuelles du communiquer et du vivre avec les autres, les nouvelles modalités d'être soi, et il analyse pour ce faire aussi bien l'actualité que l'histoire, la réalité que les mythes, de Babel à Frankenstein, dont l'époque contemporaine est en train de célébrer le retour.
Tout contact de langues est potentiellement générateur de conflits linguistiques. Le français et l'anglais sont en contact au Cameroun dans le cadre d'un bilinguisme officiel ayant résulté de la double colonisation, française et britannique (1919-1960). L'objectif de cet ouvrage est l'examen des conflits linguistiques sous le prisme de la théorie sociolinguistique de l'insécurité linguistique dans un contexte de bilinguisme officiel français/anglais, auprès des communautés linguistiques francophone et anglophone du Cameroun.
La régulation et la gestion politique de la diversité culturelle sont un enjeu capital dans les sociétés plurales où se pose indéfiniment et perpétuellement le problème de l'intégration politique des composantes ethno-communautaires. Il est vital pour une société hétéroclite de négocier au mieux une politique d'intégration nationale susceptible de contribuer à la régulation optimale de sa diversité ethno-linguistique et culturelle. L'auteur propose une analyse alternative de l'histoire de la régulation de la diversité ethno-linguistique au Cameroun.
À destination des linguistes, cet ouvrage fait le point sur les méthodes et les outils indispensables à l'exploitation de corpus numériques.
Avec le virage numérique, les pratiques du linguiste ont sensiblement évolué. Décrire des discours et des usages ou mettre en évidence des phénomènes linguistiques particuliers passe de plus en plus par l'exploitation de corpus numériques pour mettre à l'épreuve ses hypothèses.
Cette pratique fait appel à de nombreux procédés, pour lesquels des repères méthodologiques s'avèrent indispensables : quelle méthode choisir pour quel objectif de recherche ? Pourquoi annoter un corpus ? Comment mettre au jour sa structure, ou dégager ses spécificités ? Quels sont les outils mobilisables ?
L'originalité de cet ouvrage est de proposer à l'analyste, de manière pratique et située, un ensemble de repères méthodologiques en lien avec les usages et les outils d'exploration de corpus les plus mobilisés dans le champ linguistique français. Il s'appuie sur un contexte institutionnel et des réflexions collectives menées dans le cadre d'un groupe de travail sur l'exploration de corpus et balise les méthodes présentées d'exemples concrets de recherches et d'outils exploitables.
Durant plusieurs décennies, Th. Perrenot a étudié les toponymes que l'on pensait d'origine burgonde (la langue burgonde (apparentée au gothique) sur la Franche-Comté et sur la zone qu'ils occupèrent, vers la fin du Ve siècle, lors des grandes invasions qui ont marqué la fin de l'Empire romain. Une intéressante étude qui représente la somme d'un travail ardu de plus de quarente ans qui méritait d'être enfin remise à disposition du public.
Théophile Perrenot (1859-1941), né à Vandoncourt (Doubs), professeur d'allemand et linguiste. Son oeuvre majeure, bien que posthume, «oeuvre de toute une vie», est cette Toponymie burgonde, initialement parue en 1942, avec une préface d'Albert Dauzat.
Néerlandais ? hollandais ? flamand ? dialecte allemand ? Mais de quelle langue parlons-nous ? Où se parle le néerlandais ? De quel type de langue s'agit-il ? Comment cette langue s'est-elle développée ? Quels rapports le néerlandais entretient-il avec son grand frère l'allemand ? Quel néerlandais parle-t-on en Belgique ? Quelles sont les caractéristiques majeures de cette langue ? Le néerlandais a-t-il un avenir dans la nouvelle Europe ? Il s'agit de lever les nombreux malentendus sur cette langue encore trop peu connue en France. Le néerlandais, la troisième langue germanique après l'anglais et l'allemand, réserve dans cet ouvrage de bonnes surprises au lecteur francophone.
Le Ramat de la typographie est destiné à toutes les personnes qui doivent rédiger un texte en français. Il concerne les règles d'écriture de la ponctuation, des abréviations, des majuscules, des nombres, des adresses, des dates et de l'orthographe. On y trouve également une liste d'anglicismes avec leurs équivalents français, de même qu'un chapitre consacré aux règles typographiques en informatique et un autre à l'emploi de l'italique. Le livre comprend, à la fin, des exercices accompagnés de leur corrigé.