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SATANE DIEU
Jean-Louis Fournier
- Stock
- Hors collection littérature française
- 2 Mars 2005
- 9782234067806
Dieu a fini le monde. Il a ses 150 trimestres, il peut prendre sa retraite. Il choisit de loger avec Saint Pierre au dernier étage d'une tour, au-dessus des hommes. Parfois, il joue au « domino » avec Saint Pierre, mais souvent il s'ennuie. Il entend les voisins du dessous s'amuser. Il est jaloux, leur bonheur lui fait mal. Il va alors mettre au point les petites et les grosses vacheries qui vont gâcher la vie quotidienne des hommes : les moustiques, la famine, la rouille, les arêtes, le lundi, l'acné, le pétrole, les guêpes, TF1, la peste, la surpopulation, l'enfant qui pleure, le cholestérol... Chaque nuit, Dieu et Saint Pierre s'amusent maintenant comme des petits diables. Après avoir créé le paradis sur terre, Dieu était en train d'inventer l'enfer.
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On m'a demandé de vous calmer
Stéphane Guillon
- Stock
- Essais - Documents
- 28 Octobre 2009
- 9782234065871
Il est fort probable, et même souhaitable, que Stéphane Guillon ne se calme jamais. Une preuve flagrante à verser au dossier : cette sélection de chroniques écrites pour France Inter de septembre 2008 à juin 2009, qui ont valu à son auteur, au début du printemps dernier, une convocation dans le bureau du président de Radio France. Ce dernier a donc prononcé cette phrase étonnante en s'adressant au chroniqueur préféré, en tout cas le plus écouté, de la radio publique : « On m'a demandé de vous calmer. »
Ce livre ne démasquera pas, ce n'est pas son but, l'identité de celui ou de ceux qui ont espéré le silence, du moins le calme du chroniqueur. Il aura l'allure d'un journal de bord, un journal un peu noir qui balaiera toute l'actualité d'une longue saison scolaire pendant laquelle Stéphane Guillon n'aura favorisé aucun des éléments de la classe politique, ni de droite, ni du centre, ni de gauche.
On mesurera, en découvrant ou redécouvrant ce florilège de billets d'incorrection quotidienne, la qualité de chacun de ces textes, l'écriture acérée et implacable de l'auteur, aussi bon à l'écrit qu'à l'oral semblerait-il, à la manière d'un Pierre Desproges de notre temps auquel, à tort ou à raison, Stéphane Guillon est souvent comparé. L'un comme l'autre auront su en tout cas donner du talent à une époque qui en est bien dépourvue. -
« Le professeur Rollin déteste les pitchs, parce qu'il se méfie et des anglicismes et des raccourcis. Sa dernière conférence ne peut donc être pitchée, sous peine de poursuites. C'est pourquoi. »
Il y a dix ans, François Rollin écrit et joue un one-man-show, Colères. On y voit surgir par intrusion, en lieu et place du « comique professionnel » que les spectateurs sont venus applaudir, un personnage terrifiant et attachant
à la fois, un paranoïaque ordinaire hermétique à toute espèce d'humour, un anonyme hors de lui mais finalement plus pathétique que redoutable. Ancré tant bien que mal dans notre vie quotidienne, Jacques Martineau - c'est son nom - est le râleur obsessionnel que nous sommes tous, avec les excès déments que nous rêvons d'éviter.
Voilà que dix ans après il remet ça avec un autre spectacle, donné au début de l'année 2015, Le professeur Rollin se rebiffe, où il reprend sa mission sacrée, celle de répondre aux questions qu'on lui pose : les thèmes sont en accords avec les préoccupations d'aujourd'hui, comme par exemple la mondialisation, la question de l'identité, la fin du romantisme, les flux migratoires, la bien-pensance ou les logiques de profit. Ces questions lourdes éclipseront-elles le débat de fond sur le goût - ou l'absence de goût - du paprika ? -
Comment se raconter en racontant les autres ?
Comment choisir les meilleurs moments de sa vie, les plus doux et les plus durs, les plus joyeux et les plus graves ?
Comment se découvrir ? Comment livrer des secrets toujours enfouis ?
Le défi était à la hauteur du personnage : Guy Bedos.L'homme nous surprendra toujours, l'auteur qui s'affirme de livre en livre depuis Mémoires d'outre-mère prouve ici, en traçant le portrait de vingt-cinq personnes attendues ou inattendues, que ses choix ne sont pas dus au hasard, qu'en réunissant la distribution idéale, il nous révèle non seulement qui sont ses amis et ses ennemis, ses amours et ses colères mais surtout qui il est, lui, inclassable et irrésistiblement drôle, comme il l'a toujours été.D'Aragon à Signoret, de Sagan à Coluche, d'Isabelle Adjani à Michel Rocard, de Jean-Loup Dabadie à sa chère Sophie Daumier, on se dit en refermant ce portrait de groupe que seuls les absents ont vraiment tort de ne pas y figurer. -
On m'a demandé de vous virer
Stéphane Guillon
- Stock
- Essais - Documents
- 3 Novembre 2010
- 9782234069213
2009. « On m'a demandé de vous calmer », lâche lors d'une entrevue à Stéphane Guillon Jean-Paul Cluzel, prédécesseur de Jean-Luc Hees à la présidence de Radio France. La fin de la récré semble avoir sonné pour l'humoriste. Pourtant, n'épargnant ni le ouvernement ni l'opposition, le trublion des ondes ne se calme pas et continue, du lundi au mercredi, à 7h55, de captiver 2 millions d'auditeurs.
23 juin 2010. Aux alentours de 8 heures, il y a ces mots qui résonnent aux 4 millions d'oreilles des fidèles de la matinale de France Inter : « Merci à tous, du fond du coeur, vous allez me manquer. » Suivis d'une salve d'applaudissements en studio. « France Inter. Fini de rire », titre en une dès le lendemain le quotidien Libération : Stéphane Guillon et Didier Porte, deux des animateurs phare de la station, ont été remerciés. D'abord par l'élégante voix de la presse, puis par un recommandé signé de la main de Philippe Val.« France Inter : une radio de gauche qui licencie comme la pire des entreprises de droite », lance Guillon.
Comment expliquer, si ce n'est en invoquant le spectre gouvernemental, l'éviction d'un homme qui, à lui seul, a fédéré deux ans durant plus de 2 millions d'auditeurs chaque jour ? La France est outrée et ses acteurs politiques (François Bayrou et Martine Aubry, pour ne citer qu'eux) s'insurgent et dénoncent une volonté de briser le débat démocratique, une atteinte violente à la liberté d'expression.
Dans ce second volume réunissant les chroniques de Stéphane Guillon diffusées entre septembre 2009 et juin 2010, on retrouve l'écriture affûtée et ce brillant sens de la formule par lesquels Stéphane Guillon s'est fait connaître, haïr et célébrer. Sur le ton de l'animateur de supermarché, il criera à la cantonade, en prélude à son ultime chronique, « Tout doit disparaître ! », « Liquidation totale des humoristes ! ». On sait pourtant à quel point, plus que jamais, l'époque et la nation ne se passeront plus du génie doublé d'humour qu'il incarne. -
Dits et Inédits
Bernard Haller
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Rire
- 23 Octobre 2015
- 9782234109643
Voici, réunis dans ce livre, une quarantaine de textes de Bernard Haller. Certains ont déjà connu le feu de la rampe. D'autres sont encore inédits. Mais tous témoignent d'un exceptionnel talent, qui fait de Bernard Haller un des tout premiers humoristes de l'époque.
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Les Contes de grand-père Schlomo
Lionel Rocheman
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- Rire
- 9 Octobre 2015
- 9782234109346
Jadis, les histoires juives faisaient l'objet de recueils pour commis-voyageurs. Lionel Rocheman prend une revanche sur ces vilenies où les juifs sont avares, pouilleux, malins... et riches. Les juifs de Grand-Père Schlomo ont, comme tout le monde, leurs grandes qualités et leurs petits travers. Et ils sont pauvres... comme dans le schteytl, le village juif d'il y a cent ans. Mais Grand-Père Schlomo est aussi, au-delà du simple rire, une oeuvre totalement originale, aussi cohérente qu'un roman où l'on sent la présence collective de tout un peuple.
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On peut être fada sans le savoir. Audouard a mis trente ans à découvrir qu'il en était un, et des plus authentiques. Depuis qu'il a connu cette bienheureuse illuminatïon, il trouve la planète plus vivable, et la créature humaine bien plus agréable à fréquenter. Contrairement, toutefois, à ce que certains pensent innocemment, le fada n'est pas un idiot de village, un débile profond ou léger. C'est quelqu'un qui, tout modestement, est habité par les fées et qui, dans la plupart des cas, l'ignore. L'auteur a le sentiment d'incarner en lui-même, de façon assez exemplaire, le fada de type provençal, celui qui figure dans la crèche sous le nom de ravi parce qu'il est perpétuellement arraché à lui-même et qu'il est toujours disponible pour accueillir les bontés du hasard, ses clins d'oeil et ses sourires. Il y a, heureusement, des fadas dans toutes les provinces et tous les pays. Il est même possible de l'être à Paris. En fait, tout le monde peut le devenir. Cela ne demande ni technique ni application. Mais ce livre, qui n'a d'égards que pour la simplicité, vous aidera à ressusciter ce qu'il y a de meilleur en vous : le fada qui sommeille. Votre vie peut en être transfigurée...
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Et si je disais tout...
Philippe Bouvard
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782234109087
Et si je disais tout ? est la suite du Vinaigre sur les huiles, qui constituait déjà un prolongement d'Un oursin dans le caviar. C'est dire que ce piquant animal, devenu l'an dernier plus virulent au contact du vinaigre, est toujours présent dans le dernier livre de Philippe Bouvard. Et cette fois, il se propose de tout dire... Quel programme ! Oui, dans ce journal de bord de l'année 76-77, Philippe Bouvard raconte, ou avoue, tout ce qu'il n'a pu ou voulu dévoiler dans la presse écrite, à la radio, ou à la télévision, au cours de ses émissions : Dix de der et L'huile sur le feu. Et voici, traités à la sauce Bouvard, les pressions que le pouvoir exerce sur l'information, la manière dont on monte une pièce de théâtre à Paris, les états d'âme d'un contrôlé fiscal, les surprises des transports aériens, les mystères de la Bourse, la vie inconnue de l'Hôtel Claridge, les dessous de l'Assemblée Nationale, ceux du Casino d'Enghien, sans oublier les ressources du massage thaïlandais. Avec, bien entendu, un supplément au Dictionnaire des contemporains (Du vinaigre sur les huiles) qui réunit cette fois Isabelle Adjani, Jean Anouilh, Jean-Christophe Averty, Henri-Georges Clouzot, Marcel Dassault, Louis de Funès, Paul Getty, Valéry Giscard d'Estaing, Johnny Halliday, Marcel Jullian, Fernand Legros, André Malraux, Jean Marais, François Marcantoni, Georges Marchais, Jacques Médecin, Yves Mourousi, Antoine Pinay, Roger Nicolas, Alice Sapritch, Elisabeth Taylor, Tennessee Williams, et bien d'autres...
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Impair et passe : un oursin sur les tapis verts
Philippe Bouvard
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782234111257
Après Un oursin dans le caviar, souvenirs de vingt ans de journalisme, et La cuisse de Jupiter, biographie à peine romancée d'un magnat de la presse, Philippe Bouvard poursuit sa peinture indiscrète de la société française contemporaine. Son nouveau héros, Charles de Saint-Miel, est joueur. Comme lui, et comme tant d'autres, artistes célèbres, cinéastes et avocats en vue, producteurs apparemment comblés, publicitaires de haut vol, mais tous menacés par leur vice de perdre, en une heure, le fruit du labeur d'une année. Son héros meurt à 45 ans, ruiné, rongé, désespéré, tandis qu'autour de lui s'agite la ronde folle et cruelle des partenaires (provisoirement) heureux. À travers cette reconstitution minutieuse et cette étude clinique d'une déchéance ludique, Philippe Bouvard a voulu montrer les ravages d'un fléau dont on parle moins que l'alcool ou que la drogue, mais qui porte, finalement, la responsabilité de nombreuses misères morales, matérielles et physiologiques. Mais avant de parvenir au fond du gouffre, que de rêves insensés, que d'espoirs fous ! Pour tromper ceux qu'il veut perdre, le jeu sait se parer de toutes les séductions. L'auteur qui a sollicité - et toujours en vain - toutes les formes de hasard, en est arrivé à cette conclusion ultime que la seule façon de gagner consistait à publier un livre sur le jeu.
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Le Nouvel Album de la Comtesse
Cedric Comtesse
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782234109735
La contrepèterie est, traditionnellement, une arme secrète contre le puritanisme. Mais, à notre époque permissive, n'a-t-elle pas perdu une bonne part de son effet de choc et, par conséquent, de son intérêt ? À quoi bon exprimer de façon contournée et énigmatique ce qu'on peut maintenant dire ou écrire impunément en clair ? Mais tout autant que le puritanisme, les hommes bien nés refusent ce qui en est, pour ainsi dire, la face cachée : la pornographie grossière, bête, et facile. Ils remplacent par un jeu ingénieux, et parfois subtil, la description crue, affreusement monotone, des quelques gestes, toujours les mêmes, qui constituent les apparences de l'amour... une fois qu'on a enlevé l'essentiel. Ils repoussent ces caricatures et leur opposent le pudique para-vent du contre-pet. C'est seulement lorsqu'il n'y aura plus d'hypocrites pour simuler cyniquement la vertu, ni de majestueux imbéciles pour se prendre exagérément au sérieux, que la contrepèterie, cette école d'irrespect, n'aura plus aucun rôle utile à jouer. Et, comme on dit, ce n'est pas demain la veille ! On trouvera dans ce Nouvel Album de la Comtesse : bref, un livre qui permettra à ses lecteurs d'exercer leur imagination, qui entretiendra leur bonne humeur et - chose rare - provoquera leur rire.
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À la manière d'un
Jean-Michel Royer
- Stock (réédition numérique FeniXX)
- 21 Octobre 2016
- 9782234109360
Ceci est la chronique de presque sept années de la vie d'un homme, et cet homme est le Français numéro 1 : le président de la République. Il était donc logique d'intituler À la manière d'un ce livre composé d'une centaine d'à la manière de - c'est-à-dire de textes, pastichés ou malicieusement retouchés, de nos plus grands écrivains. D'autant plus logique que, très souvent, c'est le Président lui-même qui est censé tenir ici la plume, et la tremper dans l'encrier de ses auteurs favoris. Le récit des fameux dîners chez les Français moyens ? La version élyséenne de l'Affaire des diamants ? Du Maupassant, bien sûr... Sur les autres personnages de la comédie du pouvoir et des tragi-comédies de l'opposition, on a porté le même regard de plaisante, salubre - et parfois féroce - ironie. On ne s'étonnera donc pas de rencontrer François Mitterrand costumé en duchesse, Michel Rocard en archevêque, Raymond Barre en père Grandet, Jacques Chirac en Pichrocole, ni de scruter Georges Marchais à travers la lorgnette de Marcel Proust : telle est la facétieuse logique de ce jeu de société en forme de manuel de littérature, où le pastiche révèle une autre manière d'écrire l'Histoire...
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Nourri au breuvage fort de café-théâtre et à l'Hara-Kiri bête et méchant, le rire de l'après 68 a fait des éclats. Le Luron, Coluche, Reiser, Desproges - par ordre d'entrée en gloire - ont ri au nez des grands : de celui du Premier ministre - Le Luron a commencé avec Chaban - à celui du Président, dont Coluche a disputé la place. Ils ont claironné que l'autorité paternelle était celle d'un poivrot sadique - Mon Papa de Reiser -, ils ont ridiculisé l'institution du mariage par des épousailles travesties - Le Luron et Coluche. Ni maîtres ni Dieu, dont l'infini bonté s'arrête dès qu'on lui chipe une pomme disait Desproges. Sur le terrain ainsi déblayé, ils ont fait résonner le rire des copines et des femmes, le rire des potes et des banlieues. Puis, leur rire s'est éteint, précocement, Peut-être parce que se paye de rire de tous et de tout. Vingt ans après Mai 68, le dernier des quatre était mort. L'utopie avec. Un trait d'égalité se tirait entre les idéologies, toutes totalitaires, le consensus mou s'installait. Le rire se recentrait sur les petits tracas quotidiens. Pourtant, de 68 à 88, Reiser, Le Luron, Coluche, Desproges avaient donné la preuve par quatre de l'arme du rire sous le rire aux larmes.
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L'auteur crée des mots-valises, des mots-tiroirs pour enrichir la langue française. « Copyright Electre »