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Ecoles / Courants / Thèmes
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Twisted tale : Histoire éternelle : Et si la mère de Belle avait maudit la Bête ?
Liz Braswell
- Hachette Heroes
- Twisted Tales
- 15 Mai 2019
- 9782017104933
Belle est une jeune femme vive : intelligente, ingénieuse, impatiente. Curieuse, elle n'aspire qu'à échapper définitivement à son petit village. Elle veut explorer le monde, malgré les réticences de son père à quitter leur chaumière, au cas où la mère de Belle reviendrait - une mère dont elle se souvient à peine.
Mais Belle est surtout la prisonnière d'une bête effrayante et colérique - et c'est son principal souci. Pourtant, quand Belle touche la rose enchantée de la Bête, des images étranges la submergent, des images d'une mère qu'elle pensait ne jamais revoir. Plus étrange encore, elle réalise que sa mère n'est autre que la belle enchanteresse qui, jadis, a maudit la Bête, son château, et tous ses habitants. Sous le choc, Belle et la Bête doivent s'unir pour percer le sombre secret autour de leurs familles - un secret vieux de vingt et un ans.
Ceci n'est pas l'histoire de la Belle et la Bête telle que vous la connaissez. C'est une histoire de famille. De magie. D'amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer. -
Ce rêve bleu (Aladdin) ; et si Aladdin n'avait jamais trouvé la lampe ?
Liz Braswell
- Hachette Heroes
- Twisted Tales
- 15 Mai 2019
- 9782017104926
Aladdin est un vaurien.
Comme les autres habitants d'Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre. La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu'une chose: échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais.
Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultan, Jafar, prend subitement le pouvoir. À l'aide d'une lampe étrange dotée de pouvoirs extraordinaires, l'effrayant personnages tente de briser les lois de la magie, de l'amour, et de la mort. Désormais, Aladdin et la princesse déchue doivent unir le peuple d'Agrabah et mettre au point une rébellion pour faire tomber un dictateur avide de pouvoir, qui menace de déchirer le royaume...
Ceci n'est pas l'histoire d'Aladdin telle que vous la connaissez. C'est une histoire de pouvoir. De révolution. D'amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer. -
Comment le cinéma français est-il structuré ? Comment analyser le regard des différentes catégories de spectateurs ? Comment se fabriquent collectivement les films ? Comment le cinéma parle-t-il du monde social ?
Ce livre s'interroge sur la polarisation du cinéma français entre cinéma commercial et cinéma d'auteur. Il analyse ensuite la consommation des films à travers l'étude de la fréquentation des salles, des pratiques de visionnage et des préférences des publics, sans oublier le rôle des intermédiaires, distributeurs et salles de cinéma. Il montre également les modalités concrètes de fabrication des films, de constitution des équipes et les rapports de force (en termes de statut, de genre, etc.) propres aux différents métiers (techniciens, réalisateurs, producteurs et acteurs, diffuseurs, administrateurs, etc.). Enfin, il s'intéresse aux relations entre cinéma et sociologie : dans quelle mesure peut-on considérer le cinéma comme un mode de connaissance du monde social ? -
économie du cinéma
Philippe Chantepie, Thomas Paris
- La découverte
- Repères
- 11 Mars 2021
- 9782348057946
Un siècle après sa naissance, le cinéma connaît une croissance régulière portée par de nouveaux marchés. Engagé dans une mutation numérique, il combine grande stabilité et profondes transformations. La production, malgré une internationalisation, n'a pas connu de bouleversement majeur. La distribution a composé avec l'arrivée des géants du numérique, les GAFAN, qui a accompagné le développement de nouveaux modèles économiques et de nouveaux modes de consommation (abonnement illimité) qui se superposent aux autres formes de consommation, comme la salle.
Stratégique sur les plans culturel, commercial et diplomatique (
soft power), le cinéma a toujours fait l'objet d'une attention des pouvoirs publics. Sa régulation doit s'adapter à un contexte évolutif et à une concurrence internationale, où l'importance du cinéma américain est confrontée à un monde plus polycentrique.
L'économie de ce secteur majeur et mondial et ses enjeux contemporains sont ici décryptés. -
- 67%
Croatie, Bosnie-Herzégovine, Serbie mises en scènes
Matthieu Dhennin
- Espaces et signes
- Ciné voyage
- 6 Mars 2024
- 9782382060049
L'âme slave, le souffle de l'Orient, l'humour balkanique, la musique tzigane ont, entre autres richesses, contribué à donner au cinéma de ces trois pays issus de l'ex-Yougoslavie une diversité et une densité inimitables. Aleksandar Petrovic (J'ai même rencontré des Tziganes heureux), Danis Tanovic (No Man's Land) et, bien sûr, Emir Kusturica, deux fois Palme d'or au Festival de Cannes, en sont les meilleurs exemples. La Croatie, la Bosnie-Herzégovine et la Serbie ont également attiré de nombreux réalisateurs venus du monde entier : Orson Welles, Terence Young, Jackie Chan, Jean-Luc Godard, Volker Schlndorff, etc.Partir sur les traces de ces cinéastes : c'est ce que propose ce nouveau livre de la collection Ciné voyage, enrichi de nombreuses cartes et de plusieurs index.
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Nanarland ; le livre des mauvais films sympathiques Tome 2
François Cau, Collectif
- Ankama
- Label 619
- 20 Décembre 2016
- 9791033504054
Que leurs auteurs soient d'innocents rêveurs à côté de la plaque ou de flamboyants escrocs au cynisme achevé, les cinquante films retenus pour cette nouvelle anthologie possèdent tous à leur façon une âme à même de les élever au-delà de leurs objectifs de départ. S'ils nous font souvent rire à leurs dépens, leur caractère profondément unique finit par déjouer toute objectivité critique pour les imposer comme des oeuvres d'art brutes malgré elles.
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Dominique Marchais : le temps du regard
Quentin Mével, Stratis Vouyoucas
- Playlist Society
- 16 Novembre 2023
- 9791096098712
Auteur discret d'une oeuvre documentaire conséquente et d'une extrême cohérence, Dominique Marchais creuse sans relâche le même sillon, celui du paysage et de sa possible disparition. L'écologie est chez lui un enjeu esthétique - une question de regard - avant de devenir, par la force des choses, un enjeu politique. Dominique Marchais chemine à travers la géographie et l'histoire, le long des rivières ou des routes, avec une approche à la fois sensible et érudite, élégiaque et mélancolique, dont la douceur devant la beauté fragile du monde visible cache une profonde colère face à son enlaidissement permanent et sa destruction programmée.
Dominique Marchais, le temps du regard, composé d'un essai et d'un long entretien, aborde en détail la méthode de travail d'un cinéaste aux films essentiels pour penser notre relation à l'environnement, éclairer notre perception des bouleversements qui l'affectent et, peut-être, essayer de le protéger. -
Passé la Loire, c'est l'aventure : 50 ans de cinéma
Gilles Grangier, François Guérif
- Éditions Actes Sud
- Beaux Arts
- 27 Octobre 2021
- 9782330159078
Passé la Loire, c'est l'aventure est épuisé depuis longtemps. A l'occasion de la rétrospective de son oeuvre organisée à Lyon par le festival Lumière, et de la restauration de nombreux de ses films, l'Institut Lumière et Actes Sud ont décidé de rééditer un ouvrage qui dit la place du cinéma dans la culture populaire de l'après-guerre.
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L'oeuvre d'Henri-Georges Clouzot, de L'Assassin habite au 21 (1942) à La Prisonnière (1968), est connue et reconnue. Mais qu'en est-il de son oeuvre fantôme, des scénarios originaux qu'il a écrits mais non tournés, l'un notamment avec Jean-Paul Sartre, des adaptations, telle que Chambre obscure d'après Vladimir Nabokov, de L'Enfer arrêté après quelques jours de tournage, ou encore des remakes qu'elle a suscités ?
Claude Gauteur a déjà consacré un essai à l'oeuvre de Clouzot face à la critique, Clouzot critiqué (Séguier, 2013). Il est également l'auteur d'ouvrages sur Jean Renoir et Georges Simenon, Michel Simon et Jean Gabin, Louis Verneuil et Sacha Guitry, Léo Malet enfin.
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Géographie zombie, les ruines du capitalisme
Manouk Borzakian
- Playlist Society
- 14 Mai 2019
- 9791096098262
Depuis la déflagration La Nuit des morts-vivants en 1968, les zombies ont colonisé nos imaginaires et le box-office. On a beaucoup écrit sur ces créatures trahissant les pires angoisses des sociétés post-industrielles, un peu moins sur les personnages leur faisant face. Or les films de zombies mettent en scène des monstres, mais aussi des individus lambda contraints de réinventer, individuellement et collectivement, leur rapport au monde.
De Zombie à World War Z, en passant par The Walking Dead et 28 jours plus tard, les personnages confrontés à la crise zombie perdent pied dans un monde en ruines, instable, liquide. Face à cette incertitude chronique, ils développent des stratégies diverses pour survivre et, si possible, redonner du sens à leur environnement et « refaire monde ». Géographie zombie, les ruines du capitalisme explore via le cinéma les défis géographiques et politiques que doivent relever nos sociétés, de notre rapport à l'Autre à la manière dont nous concevons nos lieux d'habitation.
Manouk Borzakian est géographe. Il travaille notamment sur la manière dont les sociétés font et défont leur environnement au cinéma. Il est le fondateur du blog Géographie et cinéma.
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Depuis les années 1960-1970, la mémoire confuse des camps de concentration et du génocide des Juifs est devenue peu à peu omniprésente, au point d'engendrer un authentique imaginaire des « camps » dont les motifs resurgissent dans des films n'ayant pourtant aucun rapport avec la Seconde Guerre mondiale. Ces images clandestines apparaissent selon trois grandes modalités - l'imagerie, la persistance et la rémanence - qui affectent aussi bien le cinéma de science-fiction hollywoodien (Fleischer, Spielberg), les séries télévisées ou les films de zombies que le cinéma dit « d'auteur » européen (Godard, Bergman, Resnais, Akerman, Duras). Ainsi, quelles images se trament sous les images ? Quel circuit mystérieux empruntent-elles parfois afin de parvenir jusqu'à nous ? Et surtout, de quelles obsessions et de quels discours nos images contemporaines sont-elles les véhicules ?
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Collection d'ouvrages consacrés à la censure au cinéma. Premier volume : gore & violence.
Sommaire
Le cinéma gore, c'est grave ? (Christophe Triollet) 11
NIFFF 2011 : le gore, d'un mode de représentation à son institutionnalisation (Julien Bono) 21
Croquemitaine. Morale puritaine et "gorification" (Lionel Trelis) 31
La violence du slasher film. Une affaire de morale (Florent Christol) 37
L'horreur à la télévision américaine. Quand la peur s'invite dans le salon (Benjamin Campion) 69
Le gore cronenbergien (Fred Bau) 81
Le gore dans les films sur le Moyen Âge. D'un passé à l'écran au passé comme écran (Yohann Chanoir) 113
Fulci, le gore et la censure (Lionel Grenier) 129
De l'influence d'Akira Kurosawa sur le cinéma sanglant (Eric Peretti) 143
L'épopée Sushi Typhoon. Sexe, gore et humour potache (Sébastien Lecocq) 153
Lucifer Valentine. Sympathy for the devil (Sébastien Lecocq) 163
Paul Verhoeven. Goor, vous avez dit goor ? (Fred Bau) 171
Torture, inquisition et sorcellerie au cinéma (Albert Montagne) 193
Gorenographie. Du sang, du foutre et des vampires (Alan Deprez) 205
Snuff movies, légende ou réalité ? (Christophe Triollet) 221
Torture porn, jusqu'au bout de l'horreur (Christophe Triollet) 227
Violence au cinéma (Christophe Triollet) 233
Violence et cinéma (Jean-Baptiste Guégan) 239
Violence et châtiment. La justice par la mort (Lionel Trelis) 249
La violence est parmi nous (Christophe Triollet) 255
Mimétisme et confusion (Lionel Trelis) 259
France-Chine. Violence, cinéma et censure (Jean-Baptiste Guégan) 265
Conflits de génération, suicide et ultra violence. Tabous cinématographiques d'une jeunesse sacrifiée (Sébastien Lecocq) 271
Les films X violence. Une censure méconnue du cinéma français (Albert Montagne) 279
L'affaire du film Martyrs (Christophe Triollet) 289
Les revues interdites (Bernard Joubert) 295
Brèves censoriales (305)
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Montgomery Clift a été une star immense entre la fin des années quarante et le milieu des années soixante. Mais il ne fut pas une étoile comme une autre. Il a traversé le ciel hollywoodien telle une comète : un peu plus de 13 années passées sur les planches, 20 sur les plateaux de cinéma, soit 17 films et une mort prématurée à 45 ans.
Comme James Dean, il a été victime d'un accident de voiture. À la différence du rebelle sans cause qui l'admirait, celui que tout le monde appelait Monty a survécu. Rebelle, il l'a été à sa manière. Moins tonitruante que celle de son cadet. Il a été le premier à imposer ses conditions aux tout-puissants studios, se payant le luxe de réécrire ses dialogues.
Aujourd'hui, le grand public se souvient davantage de Marlon Brando. Il était le concurrent numéro un de Monty. Dans les couloirs des rédactions, il se disait que si l'un n'obtenait pas un rôle, c'était l'autre qui l'aurait. Au-delà de cette rivalité, il y avait un grand respect mutuel. Elle révélait aussi l'envie d'approcher la perfection.
Toute sa vie, Montgomery Clift n'a eu de cesse de donner le meilleur de lui-même, allant chercher profondément en lui, dans sa propre existence, les matériaux utiles à son art. Ses compositions sont le résultat d'un travail acharné. Ses personnages restent gravés dans les mémoires : Matthew Garth, le jeune cow-boy de Red River (La Rivière rouge) en lutte contre l'autorité, Robert E. Lee Prewitt, le soldat idéaliste de From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes), et Perce Howland, le héros blessé de The Misfits (Les Désaxés). Des êtres solitaires et écorchés, à l'image de l'homme qui les incarnait. Si ce livre doit prouver quelque chose, c'est l'étonnante proximité entre ces personnages et l'acteur. Montrer à quel point vie professionnelle et vie privée ont fini par se mêler.
L'Enfer du décor n'est donc pas une biographie, mais un travail de synthèse mêlant éléments biographiques et analyse filmique conférant à cet ouvrage un aspect analytique qu'on ne trouve, à ce jour, dans aucun autre ouvrage consacré au comédien. Mais il a une autre particularité, celle d'être le seul en France à octroyer à cet acteur fabuleux et méconnu la place qu'il mérite, celui d'un créateur sensible, érudit et marginal, qui inspira de nombreux autres et changea le statut de l'acteur en insufflant à la profession un supplément d'âme et de coeur, une authenticité.
Sébastien Monod a suivi des études de cinéma. Il travaille dans le milieu du livre et est, en parallèle, auteur de romans qui ont la particularité de mettre en scène de nombreux personnages. Ses lecteurs apprécient une plume, de leur propre aveu, très cinématographique.
Table des matières // Avant-propos // Une comète dans le ciel d'Hollywood // Une enfance peu ordinaire // Le théâtre (1932-1946) // Red River / La Rivière rouge (1948) // The Search / Les Anges marqués (1948) // The Heiress / L'Héritière (1949) // The Big Lift / La Ville écartelée (1950) // A Place in the Sun / Une place au soleil (1951) // I Confess / La Loi du silence (1953) // Stazione Termini / Station terminus (1953) // From Here to Eternity / Tant qu'il y aura des hommes (1953) // Raintree County / L'Arbre de vie (1957) // The Young Lions / Le Bal des maudits (1958) // Lonelyhearts / Coeurs brisés (1958) // Suddenly, Last Summer / Soudain l'été dernier (1959) // Wild River / Le Fleuve sauvage (1960) // The Misfits / Les Désaxés (1961) // Judgment at Nuremberg / Jugement à Nuremberg (1961) // Freud, the Secret passion / Freud passions secrètes (1962) // Entre Tennessee et Mississippi (1962-1966) // L'Espion / The Defector (1966) // The end // Montgomery Clift, l'héritage // Annexes // Ils parlent de Monty... // Montgomery Clift... // Bibliographie // Index
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Louis de Funès : la grande conscience du rire
Pierre-Paul Bracco
- Editions L'Harmattan
- 11 Janvier 2022
- 9782336950495
De Funès, le méchant, se plaît à charger son personnage, le marquant au fer rouge, le surjouant afin d'augmenter en toute conscience la puissance déflagrante de ce rire qui libère.
À travers les thèmes du racisme, de la mauvaise foi, du mépris ou de la flatterie, en revivant avec l'acteur-créateur ses colères et ses violences, en entrant dans la conscience active de ses mimes et
de ses onomatopées-concepts, Pierre-Paul Bracco a vu en Louis de Funès, à l'égal des grands burlesques, le créateur d'un personnage allant délibérément de l'inconscience à la conscience, voire à une
forme délirante d'hyperconscience. Voilà bien les retrouvailles avec La Grande vadrouille , Les Aventures de Rabbi Jacob, Hibernatus, Le Corniaud, Le Petit baigneur, Oscar... Quoi de mieux en effet que de Funès aux prises avec sa pure logique, le conduisant en crescendo jusqu'à l'absurde, pour opérer la déliaison inespérée des défaillances humaines ? -
Amityville, la maison du diable : mettre en scène concrètement la hantise
Frédéric Zamochnikoff
- LettMotif
- 10 Mai 2023
- 9782367164199
Le film Amityville de Stuart Rosenberg est devenu un classique du cinéma fantastique depuis sa sortie en 1979. Dans cet ouvrage, Frédéric Zamochnikoff propose une analyse minutieuse et approfondie du film, plan par plan, avec plus de 1.200 captures sous forme de vignettes afin de répondre à une question : comment construire la peur au cinéma, comment filmer une hantise.
En étudiant les choix de mise en scéne, les mouvements de caméra, le jeu des acteurs, Zamochnikoff décortique les mécanismes du film et met en lumière les thèmes et les motifs qui le traversent : la famille, la culpabilité, la folie. Il nous plonge ainsi au coeur de l'univers oppressant et inquiétant d'Amityville, où la maison semble être elle-même un personnage à part entière.
L'analyse que propose Frédéric Zamochnikoff n'est pas simplement technique, elle est pratique. Il s'agit de montrer à partir du film tourné, monté, finalisé en quoi Stuart Rosenberg, le réalisateur, a réussi, à partir d'une histoire et ensuite d'un scénario, à rendre crédible et émotionnelle l'expérience des Lutz, plongés pendant 28 jours dans une maison hantée. Est-ce que nous ressentons le côté malsain de cette maison et si oui, pourquoi ?
Que vous soyez fan du film depuis des années ou que vous le voyiez pour la première fois, ce livre vous permettra de redécouvrir cette oeuvre culte sous un nouvel éclairage. Un ouvrage incontournable pour tout cinéphile passionné d'analyse filmique... et de maisons hantées.
Après des études de cinéma et avoir enseigné la littérature, il devient assistant réalisateur puis réalise des documentaires pour le cinéma pour Ciné + (Françoise Dorléac, Charlotte Rampling, Fanny Ardant, Nicole Garcia, etc.). En parallèle, il mène une carrière de scénariste (Cannes 39avec Gilles Taurand pour Arte, Révolution Sida produit par Noodles et Orange Studio) et de script doctor pour des sociétés de production comme Kallouche Cinéma. Il réalise aussi de la fiction. Cette année, Un discours pour les forts, court-métrage produit par Serge Guez (Crescendo Media Films). -
Gena Rowlands et le renouveau des actrices d'âge mûr
Paola Dicelli
- LettMotif
- 30 Octobre 2015
- 9782367160634
Muse de John Cassavetes avec qui elle a tourné pas moins de sept films, Gena Rowlands n'en demeure pas moins une actrice mystérieuse. Cultivant à la fois la force et la fragilité, la séduction et le mal-être, sa personnalité semble avoir plusieurs facettes qu'elle déploie au fil de sa carrière, de ses rôles. Gena Rowlands n'hésite pas à se mettre à nu, créant une frontière floue entre sa réalité d'actrice et celle de ses personnages. Parmi les aspects abordés dans son jeu, se trouve la question de la maturité, indubitablement. Comment rester sous les projecteurs quand des actrices d'un certain âge en sont écartées ? À travers Opening Night etGloria notamment, celle que nous surnommerons "la star accessible" s'insurge contre une dictature hollywoodienne liée à l'âge. À ce titre, ces deux films - sortis respectivement en 1977 et 1980 - tentent de réhabiliter la femme de plus de quarante ans, peu avantagée dans le cinéma classique. Ce projet propose donc d'analyser la persona de Gena Rowlands autour de deux rôles phares. Ces derniers amorceront non seulement une évolution dans sa carrière, mais également un renouveau du stéréotype de l'actrice vieillissante créé dans les années 1950, avec des films comme All About Eve de Joseph Mankiewicz.
Après l'obtention d'un baccalauréat littéraire, Paola Dicelli a effectué une Licence puis un Master de Cinéma à l'Université Paris Ouest de Nanterre. Son mémoire sur Gena Rowlands a obtenu la mention très bien. Elle poursuit un an plus tard ses travaux, en se concentrant davantage sur l'actrice d'âge mûr comme figure transmédiale populaire. Forte de ce bagage universitaire, elle s'oriente vers le journalisme de cinéma et plus largement de la culture, compte tenu de son intérêt pour de nombreux arts (danse, littérature et théâtre). Parallèlement, Paola Dicelli a écrit de nombreuses nouvelles - dont deux ont été publiées dans des magazines littéraires - et réalise des courts-métrages. Elle travaille actuellement sur plusieurs projets d'écriture. -
Quand on pense au cinéma noir américain des années Obama il nous vient tout de suite à l'esprit des titres comme La Couleur des sentiments , Le Majordome , Selma , Django Unchained ou 12 Years a Slave tous sortis entre 2009 et 2016. Beaucoup de films évoquant l'histoire des Afro-Américains en somme (l'esclavage, le racisme, la ségrégation, la lutte pour les droits civiques). Faut-il y voir une simple coïncidence ou une véritable tendance ? Comment en effet ne pas imaginer que l'élection d'un Noir à la tête d'une nation travaillée depuis toujours par la question raciale n'a pas eu un effet sur la production de films ? Ne parle-t-on pas d'ailleurs communément d'un "cinéma reaganien" pour évoquer la production hollywoodienne des années 80 ( Rocky, Rambo, Top Gun... ) - synonyme de blockbusters musclés, manichéens et conservateurs - alors pourquoi ne pas parler d'un "cinéma obamanien" ? En explorant les grandes tendances de la période, ce livre tentera ainsi de comprendre comment le cinéma noir de ces dernières années a été influencé thématiquement, voire idéologiquement, par la présidence de Barack Obama.
Régis Dubois est spécialiste du cinéma afro-américain. Il a notamment publié Images du Noir dans le cinéma américain blanc (L'Harmattan, 1997), Dictionnaire du cinéma afro-américain (Séguier, 2001) et Le Cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation (Le Cerf, 2005). Plus récemment, il a signé Une histoire politique du cinéma(Sulliver, 2007), Hollywood, cinéma et idéologie (Sulliver, 2008) et Les Noirs dans le cinéma français : de Joséphine Baker à Omar Sy (LettMotif, 2015). -
La boxe a toujours fasciné le cinéma car, depuis Thomas Edison, c'est le sport le plus représenté par le septième art. L'objectif de cet ouvrage est donc de faire un bilan de la représentation du noble art à travers les différentes périodes de l'histoire des États-Unis. En effet, le film de boxe s'est appuyé sur plusieurs genres cinématographiques pour décrire à la fois les problèmes économiques, sociaux et politiques des Américains (crise de 1929, lutte pour les droits civiques, guerre froide...) mais aussi en mettant en avant les raisons profondes du succès de ce sport. De fait, le dépassement de soi, la lutte contre « l'Autre » menaçant (et les démons intérieurs du boxeur), l'ascension sociale grâce au sport ou la violence autorisée sur le ring ont amené la boxe à devenir l'une des pratiques sportives les plus populaires de la planète. Et, en plus, d'offrir de nombreuses oeuvres inoubliables aux spectateurs comme The Champion (1915) de Charlie Chaplin, Rocky (1976) de John G. Avildsen avec Sylvester Stallone ou encore le mythique Raging Bull (1980) de Martin Scorsese avec Robert De Niro.
Docteur en études cinématographiques et diplômé de l'Institut français de presse de Paris, David Da Silva est historien du cinéma, enseignant et journaliste. Il est l'auteur de deux livres remarqués sur le cinéma américain : Le Populisme américain au cinéma de D.W. Griffith à Clint Eastwood (2015, éditions LettMotif) et Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière(2016, éditions LettMotif). Il a également collaboré à diverses publications internationales.
Table des matières
Préface (Michel Cieutat) 7
Avant-propos 11
Introduction 13
1. Petite histoire de la boxe anglaise 19
2. Histoire de la boxe au cinéma 25
A. La boxe et la comédie 35
1. Charlie Chaplin 36
2. Buster Keaton 42
3. Harold Lloyd 45
B. La boxe et le drame 49
1. La crise de 1929 49
2. James Cagney 53
3. Requiem for a Heavyweight 56
4. Homeboy 59
C. La boxe et le film noir 65
1. Body and Soul 66
2. The Set-Up 70
3. Champion 73
D. La boxe et le biopic 79
1. Gentleman Jim 80
2. Somebody Up There Likes Me 83
3. Raging Bull 87
4. Ali 91
E. La boxe et le Nouvel Hollywood 101
1. Un nouveau cinéma américain 101
2. Fat City 104
3. Rocky 109
F. La boxe et le film d'action 118
1. Rocky IV 121
2. Les combats clandestins 129
3. La prison 135
G. La boxe et les femmes 139
1. Girlfight 39
2. Million Dollar Baby 144
Conclusion 151
Annexes 155
Creed ou l'indispensable transmission de Sylvester Stallone 157
Entretiens avec des réalisateurs de films et téléfilms sur la boxe 169
Quelques citations de boxeurs 177
Filmographie 179
Liste des meilleurs films de boxe selon le site IMDB 187
Liste des meilleurs films américains sur le sport d'après l'American Film Institute 189
Bibliographie 191
Index 199 -
Le cinquième opus de la collection Darkness, censure et cinéma examine sans doute l'un des sujets les plus controversés au cinéma, l'un des tout derniers tabous à subsister à l'écran : l'homosexualité.
Montrée, évoquée ou simplement suggérée, l'homosexualité à l'écran ne laisse jamais indifférent parce qu'elle exacerbe nos contradictions et ce que nous croyons être. En contournant les postulats, en revendiquant le droit à la différence, elle renvoie à l'idée de liberté totale. Elle fragilise nos certitudes et les préceptes de nos sociétés hétérosexuelles. Alors comment, dans ces conditions, parler d'homosexualité au cinéma sans risquer de provoquer ses pourfendeurs ou d'offenser ses défenseurs ? Quinze auteurs vont tenter de répondre dans cet ouvrage inédit.
L'homosexualité portée à l'écran demeure donc un sujet de discorde parce qu'il effraie la société qui, lorsqu'elle se sent menacée, attaque, ridiculise ou censure. Aux États-Unis, quand le cinéma hésite, la télévision s'amuse des interdits en les contournant par le rire et la dérision à l'instar de l'approche choisie par les concepteurs de la série Modern Family dont nous parle longuement Benjamin Campion. En France, si l'on excepte un cinéma d'auteur prometteur mais encore confidentiel, le cinéma grand public et la télévision qui le finance sombrent facilement dans l'excès en alimentant des clichés destinés à distraire un public familial largement hétérosexuel. Le personnage gay de Will dans la trilogie des Tuche (Olivier Baroux, 2011, 2016, 2018) ou encore le couple lesbien de Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ?(Philippe de Chauveron, 2019) sont les illustrations récentes et caricaturales d'un certain cinéma populaire qui joue avec de gros sabots.
Ce livre a pour ambition de vous faire parcourir les affres de la censure de l'homosexualité au cinéma et la permanence des regards qu'elle inspire. Des origines du genre à la complexité toujours d'actualité pour la représenter, l'homosexualité est un sujet singulier que l'on moque, que l'on promeut ou que l'on utilise mais qui jamais ne demeure sans saveur entre les mains des cinéastes.
Table des matières
Ecce homo. Christophe Triollet
L'amour impur à l'ère du pré-Code. Être homosexuel dans le cinéma hollywoodien des années 1930-1934. Benjamin Campion
Un cinéma travesti. Didier Roth-Bettoni
Obscène follitude. Les intolérables créatures de Jack. Pascal Françaix
Des tiges et des toges ou l'homosexualité dans le péplum. Albert Montagne
L'amour qui n'ose dire son nom. L'homosexualité masculine dans les films sur le Moyen Âge. Yohann Chanoir
Homosexualité, droit et cinéma. Petit panorama historique et d'actualité. Christophe Triollet
120 ans de construction identitaire. Laurent Garreau
Homosexualité et censure. Une petite traversée du cinéma français. Alain Brassart
Le réinvestissement de la censure comme forme cinématographique dans l'oeuvre de Lionel Soukaz. Vivien Sica
Le jour où Pierre Dupuis sauva l'honneur. Bernard Joubert
S'exprimer et mourir ou être inexprimés et immortels. Pasolini face à la censure, le poète aux 33 procès. Sébastien Lecocq
Le cinéma gay israélien. Autocensure, soft power et géopolitique. Thomas Richard
Victor Salva : le sexe et l'effroi. Un réalisateur maudit. Grégory Bouak
Censuré par omission. Boys in the Sand ou la naissance du porno chic. Eric Peretti
Reflets sur du cuir noir. Résonances entre Cruising et Interior. Leather Bar. Alan Deprez
Modern Family : un couple gay dans une sitcom et après ? Benjamin Campion
Brèves censoriales
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Collection Darkness et cinéma. Volume 3. Politique et religion.
Le cinéma est politique (Christophe Triollet) // Le contrôle du cinéma organisé par L'Etat français (Christophe Triollet) // Montrer la censure (Franck Lubet) // Pouvoir de l'image, image du pouvoir (Eric Peretti) // La Première Guerre mondiale sous les feux de la censure cinématographique (Albert Montagne) // Le contrôle politique du cinéma (Christophe Triollet) // Godard et la censure (Anabel Dutrop) // L'après 1962, 10 d évocation de la guerre d'Algérie, du petit au grand écran (Laurent Garreau) // La Vie est un choix, note de lecture (Sébastien Lecocq) // L'Ordre et la morale (Christophe Triollet) // Dieu, les hommes et le cinéma (Christophe Triollet) // La Religieuse de Rivette (Laurent Garreau) // Mises en scène sacrilèges au cinéma et leurs scandales et censures (Albert Montagne) // Mais ne nous délivrez pas du mal, teenage lust (Alan Deprez) // Censures cinématographiques au pays des chats persans (Albert Montagne) // Dictature, économie et cinéma chinois, une censure pas comme les autres (Jean-Baptiste Guégan) // Raspoutine, la princesse et la MGM ou comment Irving Thalberg fit perdre un million de dollars à Louis B. Mayer (Chloé Delaporte) // Pré-code : le miroir aux alouettes. Faux-semblants et idées reçues sur le cinéma hollywoodien des années 1930-1934 (Benjamin Campion) // Censorship in America (Christophe Triollet) // La télévision américaine sous surveillance (Benjamin Campion) // Brèves censoriales, politique et religion
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Au milieu des années 1970, l'apparition des magnétoscopes change radicalement la manière de consommer le cinéma, les spectateurs pouvant désormais louer sans aucun contrôle préalable des films que les salles ne projettent pas. Les éditeurs de cassettes vidéo remplissent alors les catalogues d'oeuvres souvent inédites, parfois pornographiques, violentes ou interdites qui échappent à tout contrôle pour le plus grand plaisir des amateurs de Bis. Au Royaume-Uni, les pouvoirs publics sont alertés par certaines associations familiales qui ne comprennent pas que des enfants puissent voir librement des films honteux et dégradants. Pour contrer la diffusion d'oeuvres jugées particulièrement dangereuses pour la jeunesse, la police anglaise organise et multiplie des saisies médiatisées dans les vidéoclubs en vertu de la loi de 1959 réprimant l'obscénité. À la demande de la principale association des vendeurs et loueurs de vidéos de Grande-Bretagne qui souhaite éviter que ses membres ne fassent l'objet de poursuites judiciaires, les autorités finissent par publier en 1983 une liste infamante de 72 titres stigmatisés sous la dénomination de Video Nasties. [...] (Christophe Triollet)
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Les slashers ou la pureté cinématographique
Jérémy Belando
- Éditions Ocrée
- 10 Octobre 2018
- 9791096382200
Règne des tueurs psychopathes, des demoiselles en danger, des scènes gores jubilatoires, le Slasher est un sous-genre encore méconnu en France. Et pourtant c'est l'un des plus cools de l'histoire du septième art.
Avec des fans comme Quentin Tarantino, Kevin Smith et des réalisateurs vedettes comme John Carpenter, Sean S. Cuningham et Wes Craven, vous allez devenir des experts de ce type de cinéma. Des règles scénaristiques aux styles de mises en scène hallucinants, vous saurez absolument tout sur les « Slashers Movies ». En effet, cet essai transmet la passion absolue d'un véritable fan. Ce regard d'expert est indispensable pour qui veut explorer cet univers parallèle du cinéma. -
Cultural Studies et Hollywood ; le passé remanié
David Da silva
- LettMotif
- 2 Février 2020
- 9782367162980
Auteur : david Da Silva. Préface de Hervé Dumont
Hollywood a toujours accordé une place importante à la production de films historiques. D'Autant en emporte le vent de Victor Fleming à Ben-Hur de William Wyler, ces oeuvres ont marqué durablement l'imaginaire des spectateurs. Toutefois, progressivement, le film historique hollywoodien a pris un nouveau tournant, en même temps que les Cultural Studies s'imposaient dans les universités. Dorénavant, l'ambition de l'oeuvre historique serait de réparer une vision falsifiée du passé car entièrement centrée sur celle du groupe dominant (blanc, masculin, hétérosexuel...). Une proposition intéressante mais ces films historiques du XXIe siècle, estampillés Cultural Studies et dérivés, ne seraient-ils pas au final aussi caricaturaux et faussés que ceux du siècle précédent? Plus grave, ils pourraient très bien symboliser les dérives communautaires qui gangrènent actuellement la société américaine...
L'auteur a effectué de nombreuses interviews de réalisateurs (José Padilha, David Mackenzie, Andrew Dominik, John Sayles), scénaristes (Lee Hall, Jeffrey Caine) et producteur (T.G. Herrington) pour enrichir son travail d'analyse des films historiques hollywoodiens contemporains.
Docteur en études cinématographiques et diplômé de l'Institut français de presse de Paris, David Da Silva est historien du cinéma et enseignant. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le cinéma américain dont Le Populisme américain au cinéma de D.W. Griffith à Clint Eastwood (LettMotif, 2015). Il a également collaboré à diverses publications internationales.
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Mythes & symboles cachés dans nos séries préférées
Christian Doumergue
- Les Éditions de l'Opportun
- 5 Mars 2020
- 9782360759361
Les séries TV pleines de symboles cachés !
- Un décryptage inédit des séries à succès
- Symboles, religions, références mythiques révélées
- Une nouvelle façon d'apprécier vos séries TV préférées
Passionné d'histoire et d'ésotérisme, Christian Doumergue vous dévoile tous les secrets de vos séries TV et films préférés : True Detective, Avatar, Indiana Jones, Ready Player One, Da Vinci Code, Game of Thrones, X files, Walking Dead, Alien, Buffy, Lost... Au fil des pages, on est épatés par les multiples références glissées par les auteurs de ces séries populaires : religieuses, symboliques, mythologiques... les clins d'oeil sont nombreux !
Une lecture passionnante et surprenante.