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Écosociété
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La voie de la sobriété : la troisième courbe ou la fin de la croissance
Mansoor Khan
- Écosociété
- 5 Mai 2022
- 9782897197629
Si votre entraîneur de course à pied vous disait que vous allez améliorer de 10% vos performances chaque année, vous auriez raison d'émettre quelques doutes: on ne peut pas progresser indéfiniment. C'est pourtant ce que nous font croire gouvernements et économistes quand ils nous parlent de la croissance économique.
Écologiste indien ayant étudié aux États-Unis, Mansoor Khan met à profit ce double ancrage culturel pour offrir une contre-argumentation efficace au discours dominant. Avec des images frappantes et un grand souci de vulgarisation, il explique de façon originale pourquoi notre modèle économique est voué à l'échec. Si notre esprit peut imaginer une croissance infinie et exponentielle - c'est la première courbe, le concept -, notre corps nous rappelle les limites auxquelles nous buterons inévitablement, à l'image des ressources de la planète que nous ne pouvons exploiter à l'infini - c'est la deuxième courbe, la réalité. L'illustration la plus manifeste de cette finitude des ressources est le pic pétrolier autour de 2008, quand le sommet de la courbe a été atteint. C'est sur la base de ce constat que l'auteur développe la troisième courbe, celle de la sobriété énergétique et de l'équilibre économique, à l'intérieur des limites écosystémiques de la planète. C'est seulement en identifiant les relations oubliées entre l'argent et l'énergie, le capital et les ressources, le concept et la réalité, que nous pourrons comprendre les pièges de la croissance perpétuelle et redéfinir un horizon viable. -
L'énergie des esclaves ; le pétrole et la nouvelle servitude
Andrew Nikiforuk
- Écosociété
- 15 Avril 2015
- 9782897191801
S' il a jadis fallu l'énergie des esclaves pour labourer la terre, vêtir les empereurs et construire les villes, celle-ci a été remplacée par les énergies fossiles et le moteur à combustion. Les succès du mouvement abolitionniste au XIXe siècle sont d'ailleurs en partie attribuables à deux formidables alliés invisibles: ces «esclaves inanimés» que sont le charbon et le pétrole.
Mais si naguère il n'y avait que les maîtres qui dépendaient de leurs esclaves, nos sociétés dépendent aujourd'hui plus que jamais de l'or noir. Pour Andrew Nikiforuk, nous sommes en ce sens entrés dans une nouvelle ère de servitude dont il est urgent de se libérer. Nos modes de vie extravagants reposent sur l'accès à une énergie abordable, alors que nos «carburants esclaves» se raréfient et deviennent ainsi de plus en plus dispendieux, sans parler de l'impact écologique qui résulte de leur exploitation intensive. D'une certaine manière, nous agissons comme les propriétaires d'esclaves d'autrefois dans notre manière d'utiliser l'énergie, les ressources. Qu'adviendra-t-il lorsque celles-ci s'épuiseront? Selon l'auteur, nous avons besoin d'un mouvement radical d'émancipation qui sache relever notre défi commun le plus pressant: apprendre à utiliser l'énergie et les ressources dans les limites de la planète et à une échelle véritablement humaine.
Dressant des parallèles avec certaines civilisations qui ont bâti leur puissance sur l'esclavage à travers l'histoire, Nikiforuk appelle à revoir notre rapport à l'énergie. Montrant que nous n'avons toujours pas appris à utiliser intelligemment celle que nous générons - que ce soit par des muscles humains, des turbines actionnées à la vapeur ou des particules d'atomes -, Nikiforuk nous invite à opérer une véritable révolution conceptuelle.