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Coédition NENA/CODESRIA
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« Urban processes and change in Africa »
Abdoumaliq Simone
- Coédition NENA/CODESRIA
- 12 Octobre 2020
- 9782869789906
In this light, the designation « urban processes and change » acts to concentrate observations on aspects of social economy and the generation of urban cultures that seek to reopen questions about the aspirations and practices which configure specific instances of African urbanity. These considerations also entail the everyday life processes through which urban residents, associated through various networks and institutions, mediate different dimensions of power. The question is how they produce livelihoods which embody their own constructed meanings and understandings and adhere to the prevailing images and impositions of what urban life should be.
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Manufacturing African studies and crises
Paul Tiyambe Zeleza
- Coédition NENA/CODESRIA
- 12 Octobre 2020
- 9782869789944
This book is an interrogation of African studies, its formulations and fetishes, theories and trends, possibilities and pitfalls. As a discursive formation, African studies is, of course, immersed in the contexts and configurations of the western epistemological order. « This is a « docu-drama » in book form. It uses both fact and fiction, and mobilizes both the computer and the muse. Paul Tiyambe Zeleza reinterprets the African condition and examines those who study it. Especially fascinating is his scrutiny of Africa's most dangerous marabouts of the twentieth century - academic Africanists from Western and neo-western universities. Postmodernism and postcoloniality may still be in vogue, but this book inaugurates the new era of post-pessimism. » Prof. Ali A. Mazrui, Albert Schweitzer Professor in the Humanities, Binghamton University, Binghamton, New York « The Manufacturing African Studies and Crises is a provocative and stimulating book written by a brilliant angry mind. It is a challenge to the practice of African Studies and its political significance. The book is important for all Africanists. It will upset you, as it did me, and force you to re-evaluate our work and understand our predicament as students of African cultures and affairs. » Prof. V. Y. Mudimbe, William R. Kenan Jr. Professor of French, Comparative Literature & Classics, Stanford University, Stanford, California « To the student of Africa, this collection of essays offers irreverent insights of an informed outsider, at a time when the field is in great need of reflection. To some in the « African Studies » establishment, its words may prick like coming from the pen of an inside agitator. If the result has the feel of a bitter medicine, it will be no less therapeutic for those who dare read through it. In short, Zeleza's book merits diverse audiences and has the potential of triggering a much-needed soul-searching in « African Studies ». Prof. Mahmood Mamdani, University of Cape Town, South Africa « One of the most comprehensive and effective rebuttals of the way in which Africa has been studied in much of North America and Europe. » Prof. Adebayo O. Olukoshi, Nordiska Afrikainstitutet, Uppsala, Sweden
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« Carlos Serra s'est toujours intéressé à l'analyse scientifique de la vie des Mozambicains et aussi aux événements politiques qui ont marqué les périodes les plus récentes de l'histoire du Mozambique. Avec des études des cas qui couvrent les trois plus grandes villes du Mozambique (Nampula, Beira et Maputo), Carlos Serra essaie de comprendre et d'interpréter le comportement social d'un groupe qui lutte pour garantir sa survie quotidienne. L'analyse faite par l'auteur met le doigt sur la blessure des différentes composantes de la société, qui représentent les formes les plus profondes de l'exclusion sociale, marquées par l'humiliation extrême et la perte de la dignité humaine, principalement quand il aborde les questions concernant les hôpitaux psychiatriques, les dépôts des ordures et les mendiants. En même temps, l'auteur cherche à montrer comment quelques acteurs sociaux fournissent à travers les forces occultes une réponse à ces problèmes afin de soulager en quelque sorte la douleur de l'exclusion ».
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Regional Economic Communities
Olanrewaju A. Olutayo, Adebusuyi I. Adeniran
- Coédition NENA/CODESRIA
- 12 Janvier 2018
- 9782869787766
The unprecedented speed at which change occurs in different countries and in all aspects of people's lives over the last two decades; has madeit imperative to revisit the erection of any kind of barriers across countries' borders. Viewed in the context of ideological, economic, technological or developmental perspectives, there has been increasing inter-societal, or better still, inter-regional competiveness across vast geographical spaces. This has brought about a need for capacity strengthening beyond respective nationalistic frameworks, and more significantly at the level of economic functioning in order to strengthen the competitive advantage of participating member-states (Adeniran 2012:2). Against this background, Regional Economic Communities (RECs) in Africa are described as imperative platforms for grouping individual countries together within different sub-regions for the specific objectives of attaining greater socio-economic unification.
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Afrique centrale
Didier Pidika Mukawa, Gerard Tchouassi
- Coédition NENA/CODESRIA
- 5 Janvier 2019
- 9782869788183
« Voici un ouvrage qui interpelle. Il permet de mieux appréhender les secousses de l'Afrique centrale. Il établit un diagnostic et apporte une contribution décisive à la recherche de solutions appropriées au développement humain social et économique de l'Afrique. Mais les travaux vont plus loin et annoncent une indispensable et riche réflexion sur la marche, la construction de communauté régionale et internationale, et le devenir de l'humanité ».
Paul Gérard Pougoué, Agrégé des Facultés de Droit, Professeur Hors Échelle, Université de Yaoundé II, Cameroun -
Analyse de l'incidence des mesures d'incitation sectorielles sur le secteur manufacturier au Cameroun
Nguidjol Esther
- Coédition NENA/CODESRIA
- 17 Septembre 2019
- 9782869788770
Dans plusieurs pays en développement, le désir de s'industrialiser a conduit à la mise en oeuvre simultanée des politiques d'import-substitution et d'export-promotion. Ces politiques sont matérialisées par la protection accordée aux industries locales. Par exemple certains biens importés et exportés (généralement les exportations traditionnelles, TES 1989-1990) supportent des taxes, alors que la production d'autres (par exemple les biens d'exportation non traditionnels, principalement des produits manufacturés), est subventionnée. Au Cameroun où la politique industrielle et commerciale donne une attention particulière au secteur manufacturier, de telles mesures sont fréquemment appliquées soit pour atteindre des objectifs divers, soit pour faire face aux problèmes immédiats. Par exemple, pour protéger les producteurs locaux, une taxe de péréquation a été mise sur pied par décret du 22 janvier 1988. Cette taxe avait pour but d'accorder une subvention implicite à la production des biens alimentaires. Au départ, elle ne s'appliquait qu'aux importations de riz et de sucre, ensuite elle a été étendue à celles des huiles végétales et aux corps gras en 1989. Cette mesure répond à la préoccupation du Gouvernement de soutenir l'autosuffisance alimentaire au Cameroun. Par ailleurs, l'article 10 du titre Il du Code des investissements de novembre 1990 stipule que les produits industriels destinés à l'exportation sont exonérés des droits de sortie. Toutefois, lorsque les circonstances l'exigent, un droit de sortie peut être institué sur un produit déterminé après avis des administrations intéressées. Généralement, l'impact de ces mesures sur l'ensemble de la structure des incitations relatives n'est pas pris en considération. L'idée du gouvernement pourrait être de protéger ou de promouvoir une activité industrielle d'un type particulier. Seulement, la protection de cette activité déprotège une autre en raison de la prise en compte des effets - prix de ces mesures.
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Crise économique en Afrique et industrialisation: implications pour la recherche
Jacques Hiey Pegatienan
- Coédition NENA/CODESRIA
- 6 Décembre 2019
- 9782869789579
L'histoire économique de l'Afrique des trente dernières années retrace la volonté du continent de passer d'une société traditionnelle à une société moderne. Les stratégies mises en oeuvre pour opérer cette transition ont varié selon les options politiques choisies par les gouvernements des pays nouvellement indépendants. Au moment des Indépendances africaines, en 1960, l' interventionnisme de l'Etat, fondé sur la révolution keynésienne de 1936, est le courant dominant. Cet interventionnisme étatique exerce une influence déterminante sur la théorie moderne du développement qui, en tant que science, est née au début des années 1940. Les stratégies de développement dérivées du paradigme de l'école libérale considèrent l'investissement privé (étranger ou local) et l'exportation comme les moteurs de la croissance économique; par contre la production visant à remplacer les importations, l'investissement public et la production directe par l'Etat sont vus comme des moyens de parvenir à une croissance rapide par les partisans des stratégies de développement dérivées de l'interventionnisme de l'Etat dont la forme extrême, issue de la pensée marxiste, est la stratégie du développement autocentré.
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Ménages et perspectives de relance de l'agriculture en Afrique au sud du Sahara
Archie Mafeje
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789425
Le présent document est une étude sur le rôle des ménages dans le secteur agricole en Afrique. Cette idée est née de débats sur le rôle de la femme dans la production agricole, l'inégalité entre l'homme et la femme sur le plan des droits fonciers de l'accès aux ressources et à la technologie moderne ainsi que du pouvoir discrétionnaire exercé sur l'exploitation des ressources et le droit de disposer du produit de cette exploitation. La mise en commun de ressources est par conséquent, dans le cas des ménages, une nécessité. En effet, les membres de ménages donnés améliorent leurs chances de survie en mettant en commun leurs ressources.
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Le financement de l'éducation au Burundi
Jacques Niyongabo, Deo Banderembako, Frederic Gahungu
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Novembre 2019
- 9782869789272
Cette étude du Burundi réalisée par le Groupe de travail sur les finances et l'éducation fait un survol du système éducatif tout en analysant le contexte social, politique et économique du pays. Elle met en exergue la formulation et la mise en ouvre de la politique éducative passée et actuelle avant d'aborder les mécanismes de financement de l'éducation. Elle fait un examen approfondi de l'élaboration, de l'exécution et du contrôle du budget, ainsi que l'intégration de la planification, de la programmation et de la budgétisation à un niveau opérationnel. Elle aborde l'allocation et la gestion optimale des ressources de façon directe et fait l'étiologie et l'analyse de la problématique du financement de l'éducation. Elle propose une série de suggestions pour la recherche de solutions et de recommandations en vue de l'amélioration de la gestion financière du système éducatif, présente une analyse détaillée de la problématique de développement des collèges communaux, et retrace l'historique de l'implantation d'un nouvel établissement scolaire.
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Les sciences sociales en Angola, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique et Sao Tomé et Principe
Jose Goncalves
- Coédition NENA/CODESRIA
- 19 Novembre 2019
- 9782869789104
La série Dialogue politique a été conçue dans le but de créer un consensus autour d'une approche concrète à adopter pour confronter les défis majeurs du continent africain. Afrique : Réaffirmation de notre engagement a été ainsi conçu pour examiner les fondations économiques de nos états et la question de la dignité des africains en tant qu'êtres humains. Aujourd'hui, nous agissons dans un contexte de globalisation féroce où les règles du jeu reposent sur la suprématie économique et militaire; domaines dans lesquels l'Afrique est toujours en traine. L'objectif de ce livre n'est pas de se lamenter ou de montrer du doigt ceux qui sont à la base des maux de l'Afrique, mais plutôt de réfléchir sur les moyens et de proposer des stratégies qui ont pour but de nous libérer de la pauvreté et de l'oppression, et encore plus important, d'identifier les moyens d'accélérer le développement de l'Afrique. Cette édition propose les voies et moyens qui permettront à nos gouvernements d'être réellement au service des africains. Elle suggère les voies qui mènent vers l'établissement de sociétés pacifiques, harmonieuses, justes et équitables dans une Afrique où les citoyennetés locale et panafricaine seront une réalité. Ce livre fait la plaidoirie des identités collectives et les sociétés inclusives sur la base d'une vision redéfinie de notre future à travers une nouvelle éducation et un mode de socialisation dans les écoles et autres institutions nationales.
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Reconstruire le sens
Souleymane bachir Diagne
- Coédition NENA/CODESRIA
- 19 Novembre 2019
- 9782869789166
La crise agraire africaine présente plusieurs dimensions interdépendantes : crise de la productivité, des régimes fonciers, de l'écosystème, et crise rurale. La manifestation la plus pernicieuse se trouve dans l'exode des jeunes ruraux provoqué davantage par la paupérisation que par les perspectives d'une vie meilleure en ville ou à l'étranger. Dans les approches néolibérales qui inspirent ou justifient les pseudo-solutions mises en ouvre depuis plus de trois décennies, la croissance mondiale du produit agricole doit être l'objectif prioritaire des politiques agricoles dans tous les pays. Les exploitations agricoles du quart monde, du monde occidental et des pays dits émergents doivent être mises en concurrence dans le cadre de la soumission aux oligopoles mondialisés et financiarisés de l'agrobusiness qui exigent partout la privatisation des droits d'accès au sol agricole. Or la crise s'aggrave depuis que les acteurs puissants du système ont imposé aux sociétés africaines les accords de l'OMC et bilatéraux qui les obligent à renoncer à la recherche de la souveraineté alimentaire nationale ou sous-régionale et à inscrire les exploitations paysannes dans les chaînes de valeurs visant à en évincer le plus grand nombre et à transformer les autres en salariés occasionnels sous-payés. L'option de développement durable et solidaire permet aux auteurs de ce livre de soumettre au débat des analyses qui proposent des transformations sociales fondées sur trois principes : une démocratisation des sociétés rurales qui intègre l'égalité des sexes et la participation effective des producteurs agricoles au débat sur les dimensions agroalimentaires et agroécologiques des choix économiques et sociaux; la construction de systèmes agroalimentaires souverains dans un monde polycentrique; et le refus de considérer la privatisation des droits d'accès aux sols agricoles et leur transformation en marchandise banale comme des conditions fondamentales de la solution à la crise agraire. Dans cette option, le marché régulé et la planification ne sont plus que des moyens de réaliser les objectifs.
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Le quota est mort, vive le quota! Ou les vicissitudes de la règlementation de l'exploitation du charbon de bois au Sénégal
El hadji dialigué Bâ
- Coédition NENA/CODESRIA
- 17 Septembre 2019
- 9782869788725
Birago Diop nous rappelait déjà que « les morts ne sont pas morts! » Cette vérité hypothétique est peut-être valable pour le quota. En effet, malgré son élimination juridique, le quota résiste et continue d'exister. Sa « mort » annoncée tarde à se réaliser. La question n'est plus de savoir si le quota doit « mourir ». Sa « mort » est prononcée comme une sentence que le « bourreau » n'ose pas exécuter. La question est plutôt de savoir combien de temps va encore durer la « lutte contre la mort » que le quota a engagée. Le quota est « mort » juridiquement. Mais il a survécu dans la pratique. Aussi, le quota est-il à l'image d'un être « vivant surnaturel ». Il est né, a vécu, est mort et est ressuscité. Si sa naissance a été précipitée et sa vie tumultueuse, sa mort, elle, a été programmée et sa résurrection était prévisible. En fait, en 1996, le Sénégal se dote d'un code des collectivités locales qui prévoit le transfert de compétences de l'État vers les collectivités locales ; parmi ces compétences, la gestion de l'environnement et des ressources naturelles. Le code forestier de 1998 a clairement exprimé la volonté du législateur de consacrer la décentralisation forestière. C'est ainsi que le système du quota devait être supprimé depuis le 21 février 2001. Il devait être remplacé par l'aménagement qui transfère les compétences de gestion de l'exploitation forestière aux élus locaux. Cependant, les plans d'aménagement ont du mal à se concrétiser. Si, le code forestier du Sénégal de 1998 constitue un cadre propice pour réaliser une décentralisation dans le secteur forestier, conformément à la décentralisation politico-administrative, la décentralisation forestière reste inachevée. Elle reste bloquée en large partie par la survivance du système des quotas.
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Le « modèle asiatique » en questions
Hakim Ben Hammouda
- Coédition NENA/CODESRIA
- 9 Mai 2019
- 9782869788626
Parallèlement aux résultats insuffisants des Plans d'ajustement structurel (PAS) et aux critiques théoriques adressées au modèle de base de ces expériences de stabilisation, le consensus de Washington a été surtout remis en question par les expériences de développement en Asie du Sud- Est. En effet, au moment où. la plupart des pays du Tiers-Monde connaissent une forte dépression des dynamiques de croissance et une forte marginalisation dans l'économie mondiale dans les années 80 et jusqu'au milieu des années 90 en dépit de l'application de plusieurs PAS, les économies asiatiques réalisaient des taux de croissance record et réussissaient à améliorer leur insertion internationale en devenant des exportateurs actifs de produits intensifs en nouvelles technologies. Or, les expériences asiatiques étaient d'autant plus importantes que leurs stratégies semblent remettre en cause les recommandations du consensus de Washington et les prescriptions des PAS. En effet, au moment où les PAS recommandaient un désengagement de l'Etat, les pays asiatiques ont bâti leurs succès sur une forte intervention régulatrice de celui-ci. Par ailleurs, lorsque les PAS préconisaient une spécialisation internationale selon le principe des avantages comparatifs et exporter par conséquent des produits intensifs en travail, les économies asiatiques construisaient leur compétitivité sur la base d'une insertion dynamique dans les nouvelles technologies. Enfin, au moment où les institutions de Bretton Woods conseillaient aux économies sous-développées de réorienter leurs dynamiques de croissance vers les marchés externes, les économies asiatiques avaient maintenu des rapports dynamiques et étroits entre les activités liées au marché interne et les activités exportatrices. Ainsi, toutes ces caractéristiques faisaient des expériences asiatiques une véritable antinomie des pratiques et des stratégies de développement suggérées par les tenants du consensus de Washington.
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Appropriation des instruments de gestion des ressources naturelles par les acteurs locaux de la commune de Madiama, cercle de Djenné
Brehima Kassibo, Boureima Toure
- Coédition NENA/CODESRIA
- 9 Mai 2019
- 9782869788534
Conçue comme un élargissement du pouvoir de l'Etat du centre vers le niveau local, la réforme sur la décentralisation est perçue comme un processus qui permet de faire participer les populations à l'élaboration et à la gestion des politiques qui concernent leurs territoires. Au niveau local, sa mise en ouvre met en rapport direct et indirect plusieurs « acteurs » relevant des catégories variées et ayant le plus souvent des intérêts divergents. Ce faisant, son appropriation constitue un enjeu fondamental pour ces derniers, notamment pour la « société civile », si cette dernière doit jouer un rôle de contre-pouvoir face aux autorités communales afin d'établir un équilibre entre les acteurs de « l'arène locale ». C'est cette dynamique analysée dans la présente étude qui se réfère au cas de la commune de Madiama, cercle de Djenné. Ainsi, à travers l'intervention des bailleurs de fonds et des ONG, il s'agit d'évaluer le niveau d'appropriation des instruments de gestion environnementale par les acteurs locaux et l'impact de leur intervention sur les plans social, politique et économique. Ceci amène à analyser les relations entre les institutions communales et la sphère de la gestion environnementale à travers l'implantation des projets de gestion des ressources naturelles. Ainsi, il s'agira d'évaluer l'effectivité des instruments de gestion des ressources naturelles transférés aux acteurs locaux dans la phase actuelle de post-projet, et de voir ainsi comment la création et le renforcement d'organes parallèles de gestion, tels que le Comité communal de gestion des ressources naturelles, peuvent avoir un impact sur la gouvernance démocratique locale.
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La culture du développement
Souleymane bachir Diagne
- Coédition NENA/CODESRIA
- 9 Mai 2019
- 9782869788473
Les auteurs de cet ouvrage qui est le produit de l'atelier conjointement organisé par le CODESRIA et la FOCSIV sur la « Culture du Développement » ont tenté et réussi à inscrire au sein même de la notion de développement, « les besoins culturels » en traçant la voie d'une nouvelle philosophie du développement, c'est-à-dire l'approfondissement en sa dimension socio-culturelle de la dimension jusqu'alors unilinéaire - quoique l'on s'en défendit - du progrès des nations. Il est aujourd'hui clair que s'interroger sur la « Culture du Développement » c'est s'engager dans une voie qui prend la question par l'autre bout : celui d'une libération des initiatives, d'une émergence auto-organisée de ce qu'il est convenu d'appeler la société civile. En effet les populations africaines ont toujours su faire preuve d'un dynamisme porteur d'innovations. Dynamisme lisible dans la créativité de ce secteur désigné sous le nom de « secteur informel » - sous la pression de la philosophie de l'encadrement, centrale dans la conscience et la pratique des élites politiques africaines - et qu'il faudrait désormais sanctionner par l'appellation positive « d'économie populaire ».
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Libéralisation et développement économiques en Afrique
Jomo Kwame Sundaram
- Coédition NENA/CODESRIA
- 7 Janvier 2019
- 9782869788411
Dans son discours délivré à la clôture de la 11ème Assemblée Générale du CODESRIA, à Maputo en 2005, Jomo Kwame Sundaram remarque que plus de trois décennies de stagnation économique, de privation et d'une pauvreté agrandissante ont gravement affecté le tissu économique, social et politique de l'Afrique. Par conséquent, des efforts proactifs sont d'une urgente nécessité pour la création de capacités durables pour le développement. Sundaram défend que l'opinion générale sur le développement de l'Afrique et la pauvreté est souvent erroné et dangereux. Même le FMI a reconnu que la libéralisation financière internationale n'a fait qu'exacerber la volatilité. Encore pire, des preuves tangibles ont été fournies sur le fait que certaines recommandations avancées sur la politique économique et les conditionnalités imposées aux gouvernements africains ont reflété le manque de désintérêt et la préjudice de la part de ceux qui sont supposés aider l'Afrique. C'est en tenant compte du fait que la croissance économique et le développement ne réduisent pas nécessairement la pauvreté et les inégalités que Sundaram appelle à un 'espace politique' élargi afin que les gouvernements africains puissent choisir ou mettre sur pied leur propre stratégies de développement, mais aussi développer et mettre en oeuvre des politiques de développement qui sont plus appropriées.
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Les défis du développement local au Sénégal
Rosnert ludovic Alissoutin
- Coédition NENA/CODESRIA
- 5 Janvier 2019
- 9782869788206
Le présent ouvrage se veut une analyse sans complaisance de la politique de décentralisation en milieu rural au Sénégal, mettant en exergue son incapacité à promouvoir le développement local qui est pourtant sa principale raison d'être dans un contexte de pauvreté. Pour identifier les raisons des lacunes, l'auteur va au-delà des textes et explore la compatibilité du comportement sociologique des acteurs et du contexte culturel avec la poursuite des objectifs de développement local. Mais il existe bien des solutions à la léthargie des acteurs concernés et à la faible envergure des initiatives entreprises. Elles devraient être recherchées dans la mobilisation méthodique et citoyenne autour d'actions plus ambitieuses, plus adaptées aux terroirs respectifs, quoique ouvertes sur la modernité et parfaitement ancrées dans la culture du résultat.
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Ajustement structurel et emploi Sénégal
Babacar Fall
- Coédition NENA/CODESRIA
- 5 Janvier 2019
- 9782869788213
Quinze ans après l'adoption des programmes d'ajustement, le marché du travail est l'un des secteurs qui a le plus ressenti les effets de cette politique. Depuis 1980, la crise s'est traduite par de nombreuses pertes d'emplois et une réduction sensible des recrutements de l'Etat, principal employeur. La déprime de l'emploi dans le secteur industriel illustre également la crise prolongée qui affecte l'économie du pays. Ce livre est le fruit d'une collaboration entre chercheurs universitaires et professionnels qui se sont engagés à mener une réflexion critiqué sur l'ajustement structurel et l'emploi au Sénégal. Cette recherche collective éclaire la problématique de la relance économique au Sénégal. Elle établit qu'à elle seule, la politique d'ajustement par la main-d'ouvre, faite de pression sur le facteur travail et de réforme du Code du travail, ne saurait être une panacée destinée à tonifier l'économie sénégalaise.
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Avantages comparatifs révélés et spécialisation industrielle dans l'UMOA
Kanvaly Diomande
- Coédition NENA/CODESRIA
- 5 Janvier 2019
- 9782869788268
L'Afrique subsaharienne est en perte de vitesse depuis le début des années 1980. Selon la Banque mondiale, les pays africains ont commencé à marquer le pas au cours des années 1970. Et si la tendance actuelle se poursuit, ils se retrouveront au niveau des plus pauvres pays de l'Asie du début du siècle. Déjà plus de treize pays, représentant un tiers de la population, ont aujourd'hui un revenu par habitant plus faible en termes réels que lors de leur accession à l'indépendance (Banque mondiale 1989). Pour les pays d'Afrique de l'Ouest, la récession est telle que le taux global d'investissement est retombé en dessous de son niveau de 1960, ce qui est un bon indicateur du développement de l'afro-pessimisme dans cette région. Bien que les causes de cette crise soient multiples et complexes, celle-ci résulte principalement cependant du fait que les économies africaines sont structurées autour de la production et de l'exportation de deux ou trois matières premières. Or les termes de l'échange se sont brusquement effondrés au cours des années 1980 et le pouvoir d'achat des exportations des pays d'Afrique noire est aujourd'hui la moitié de ce qu'il était il y a dix ans. (Oliveira et Diomandé 1993). Par exemple, les exportations de café n'ont rapporté à la Côte d'Ivoire en 1992 que 46,5 milliards de francs CFA et celles de cacao juste 247 milliards de francs CFA en 1985 (Bamba et al. 1992). L'économie ivoirienne étant structurée autour de la production et de l'exportation de café et de cacao, il en résulte que le taux de croissance du PIB ivoirien en termes nominaux est négatif depuis 1987 alors que la population continue de croître au taux de 3,8 % par an.
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Les stratégies de survie du monde rural ouest-africain face aux crises : Étude de cas d'une collectivité ghanéenne
George J. Sefa Dei
- Coédition NENA/CODESRIA
- 29 Octobre 2019
- 9782869788923
Pour cette étude sur le Ghana notre intention première était de nous intéresser à la constance et aux modifications apportées aux modes d'alimentation et de subsistance d'une communauté rurale de la zone forestière. Notre méthode consistait à rassembler des données sur l'agriculture traditionnelle et sur d'autres activités économiques liées à l'exploitation des ressources forestières (dont la chasse), ainsi qu'à la participation des populations locales à l'économie de rente et/ou au travail salarié. Pour l'intérêt que nous portons à l'économie traditionnelle villageoise, nous nous sommes proposé également de mener une étude quantitative sur les modes d'alimentation, en passant sur la ration calorique et la pertinence nutritionnelle du régime alimentaire de quelques ménages.
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Le Financement de l'Éducation au Sénégal
Abdoulaye Diagne, Gaye Daffe, M. Fall, I. Ba
- Coédition NENA/CODESRIA
- 3 Janvier 2019
- 9782379181337
Près de vingt ans d'ajustement structurel au Sénégal ont permis de stabiliser les finances publiques et le compte courant extérieur en comprimant fortement les dépenses. La croissance économique continue, cependant, de souffrir d'un croît démographique élevé, d 'une pluviométrie instable, et d'un faible niveau de l'épargne et de l'investissement, malgré les taux de croissance positifs du PIB enregistrés depuis la dévaluation du franc CFA en janvier 1994. Même si la part de l'éducation dans le Budget de l'État s'est maintenue à un niveau élevé, les coupes claires, souvent arbitraires, effectuées dans les dépenses publiques, dans les dépenses d'investissement et de fonctionnement autres que salariales en particulier, ont réduit le volume des ressources allouées au secteur. Mais les politiques budgétaires et monétaires restrictives qu'a connues le Sénégal n'ont pas eu des conséquences négatives que sur le financement public du système éducatif. Elles ont également affecté les revenus et le pouvoir d'achat des ménages, obligeant ces derniers à modifier les ordres de priorité dans la répartition de leur Budget. Le poste des dépenses d'éducation a été d'autant plus touché par cette restructuration que les coûts des intrants (manuels, fournitures, transport) et les droits de scolarité sont devenus prohibitifs pour un nombre croissant de ménages.
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Le Financement de l'Éducation et Réformes Budgétaires au Bénin
Joseph Ahanhanzo, Prudencia Zinsou, Yacinthe Gbaye, Joseph Agbodgan
- Coédition NENA/CODESRIA
- 3 Janvier 2019
- 9782869788121
Cet ouvrage rapporte les résultats de l'étude menée par le groupe de travail du Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique du Bénin. Il s'agit d'une étude-diagnostic décrivant et analysant les diverses stratégies de financement, l'allocation des ressources financières par niveau et par nature, les coûts globaux et unitaires, et les pratiques budgétaires en vigueur. Des recommandations sont formulées en vue de l'amélioration de la gestion financière et budgétaire des systèmes éducatifs africains.
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Le financement dans les systèmes éducatifs d'Afrique subsaharienne
Jean-Bernard Rasera, Jean-pierre Jarousse, Coffi Remy Noumon
- Coédition NENA/CODESRIA
- 3 Janvier 2019
- 9782869788060
La question du financement de l'éducation en Afrique est habituellement abordée sous l'angle du montant et de l'allocation des ressources. Très peu d'attention est portée à la manière concrète dont se réalise le financement tout au long du Projet éducatif, défini comme l'ensemble des procédures qui vont de l'élaboration de la politique éducative à l'exécution des dépenses, en passant par la planification, la programmation et la budgétisation. Cet ouvrage met en évidence l'importance de cette réalisation : les défauts du Projet éducatif, au regard du financement, sont de nature à rendre vaines les prescriptions traditionnelles de politique éducative; il fait l'étiologie de ces défauts et en propose des remèdes. En tenant compte des difficultés spécifiques de la gestion des systèmes éducatifs, il étudie ensuite la forme que doit prendre celle-ci afin de prévenir de nouveaux dysfonctionnements; il propose une approche de la gestion par les résultats plutôt que par les moyens. Il met enfin en doute la pertinence des solutions structurelles au problème du financement que sont la privatisation, la décentralisation et les enclaves d'efficacité.
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Les stratégies de survie et la sécurité alimentaire en milieu rural africain et latino-américain
Collectif
- Coédition NENA/CODESRIA
- 12 Janvier 2018
- 9782869788046
Ce livre consacre les recherches menées dans le cadre du Programme conjoint CODESRIA (Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique)/CLACSO (Conseil latino-américain pour les sciences sociales) sur « Les stratégies de survie et la sécurité alimentaire en milieu rural en africain et latino-américain ». La sécheresse qui a sévi en Afrique au sud du Sahara à la fin des années 1970, et au début des années 1980 est à l'origine de la crise alimentaire à laquelle sont confrontées les populations de ces zones. Cependant, c'est le monde rural qui vit plus intensément cette crise alimentaire qui est doublée d'une crise économique touchant la plupart des pays africains. La principale cause de la crise dans le monde rural est l'insuffisance du budget alloué à l'agriculture par les gouvernements africains (moins de 10 pour cent). La recherche de solutions s'impose donc du fait de la sécheresse (Afrique au sud du Sahara) ou du fait des nouvelles habitudes alimentaires introduites par la colonisation. Cette recherche de solutions passera tout d'abord par une revalorisation de l'agriculture. Ces solutions sont l'ouvre des populations elles-mêmes, surtout les femmes, et des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Cependant, pour une plus grande efficience des solutions « modernes » préconisées par les ONG et les services de l'État, l'expérience des populations autochtones doit être prise en compte.