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Utopia
-
L'urgence de relocaliser : pour sortir du libre-échange et du nationalisme économique
Aurélien Bernier
- Utopia
- 3 Novembre 2021
- 9782919160587
Malgré les promesses et les critiques, malgré les leçons de la Covid-19, le libre-échange se poursuit et la délocalisation des activités productives s'accélère. En réaction, une réponse inquiétante se profile : le nationalisme économique. Incarné par la présidence américaine de Donald Trump, ce concept monte aussi en France, à l'extrême-droite, à droite et même parfois à gauche.
Pour combattre le libre-échange tout en cessant d'offrir un boulevard aux nationalistes, les forces de transformation doivent penser la relocalisation, la décrire, la planifier. L'enjeu est économique mais aussi écologique et démocratique, car sans relocalisation, il est impossible de choisir ce qu'il faut produire et de quelle manière.
Dans cet ouvrage, l'auteur livre sa vision transformatrice, décroissante et internationaliste de la relocalisation, ainsi que les modalités concrètes dans cinq domaines stratégiques : les capitaux (et donc les investissements), la santé, l'alimentation, l'énergie et l'automobile.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Aurélien Bernier est essayiste et conférencier, il collabore régulièrement au Monde diplomatique. Dernières publications aux Éditions Utopia : La démondialisation ou le chaos (2016), Les voleurs d'énergie (2018) et L'illusion localiste (2020). -
Dette et extractivisme ; la résistible ascension d'un duo destructeur
Nicolas Sersiron
- Utopia
- 20 Février 2018
- 9782919160822
L'auteur démontre la continuité d'un système d'asservissement injuste et propose des pistes pour le dépasser.
L'extractivisme, ce pillage des ressources naturelles de la planète par la force, a donné à l'Europe puis aux USA les moyens de dominer le monde.
Depuis la disparition des colonies, la dette illégitime, nouvelle violence imposée aux pays dits «en développement», a permis d'assurer la continuité du pillage. Cette dette a amplifié le système extractiviste, initialement appliqué aux produits fossiles et agricoles, en l'étendant aux ressources financières du Sud puis aujourd'hui du Nord. Elle impose le remboursement par les populations de dettes dont elles ne sont pas responsables mais victimes.
Dette et extractivisme, intimement liés, sont facteurs d'injustice, de corruption, et de violences sociales et environnementales. Ce «duo destructeur» est aussi à l'origine du dérèglement climatique.
Des alternatives pour créer une société post-extractiviste soucieuse des peuples et du climat existent. L'audit et l'annulation des dettes illégitimes, la réduction des inégalités, la fin du pillage extractiviste sont quelques-uns des combats citoyens essentiels proposés dans ce livre.
Un livre fort pour dénoncer le pillage des pays du Sud par les pays du Nord à travers le remboursement imposé de dettes illégitimes.
EXTRAIT
L'analyse du système-dette, de l'extractivisme et de leur interdépendance nous semble essentielle pour comprendre le fonctionnement de la « Mégamachine2 ». L'extractivisme est une course au trésor dans laquelle les plus forts ne reculent devant aucune violence pour s'accaparer les communs que sont les ressources naturelles de la planète. Il y a quelques siècles, quand il n'y avait que la force humaine pour creuser des puits de mines, se saisir de l'or ou faire pousser le coton, la canne à sucre ou le tabac, les armateurs et les colons utilisaient des esclaves soumis par le fouet et les armes à feu. En 2013, ce sont des « esclaves énergétiques » pétrolivores qui sont utilisés pour extraire des métaux, du pétrole ou du charbon, tandis que d'autres transforment les forêts en déserts verts de soja ou de palmiers à huile.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nicolas Sersiron, est président du CADTM France, Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde. Fondé en 1990, le CADTM est un réseau international présent en Europe, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Son travail principal est l'élaboration d'alternatives radicales visant la satisfaction universelle des besoins, des libertés et des droits humains fondamentaux. -
La démondialisation ou le chaos ; démondialisation, décroissance et coopération
Aurélien Bernier
- Utopia
- 20 Février 2018
- 9782919160792
De quoi la mondialisation est-elle le nom ?
Comment ne pas voir que toutes les « crises » économiques, environnementales et démocratiques, ainsi que les dérives identitaires - du terrorisme à l'extrême droite -, ne sont que le résultat d'un seul et même processus : celui de la mondialisation et de la financiarisation de l'économie, provoquant un désastre économique, social, culturel et verrouillant l'ordre international ?
Partout dans le monde, les luttes sociales se heurtent au libre échange, au chantage à la délocalisation et à la fuite des capitaux. En l'absence de perspective de sortie « par la gauche » de cet engrenage, les nombreuses victimes de cette mondialisation se résignent ou choisissent la stratégie du pire.
Pour ne pas sombrer petit à petit dans le chaos et redonner de l'espoir, sans pour autant défendre un capitalisme national, il faut mettre en oeuvre un projet de rupture qui repose sur trois piliers : la démondialisation pour rompre avec le capitalisme, la décroissance pour répondre aux crises environnementales et la coopération internationale pour renouer avec l'idée de justice sociale au sens le plus global.
Ce livre contribue à engager une nouvelle bataille des idées pour lutter contre l'extrême droite et le terrorisme, mais aussi pour combattre le fatalisme qui conduit à la soumission, à l'abstention et au désengagement. Il vise également à dépasser le débat opposant à gauche nation et internationalisme.
Un livre fort qui ouvre la voie d'une alternative progressiste face au piège de la mondialisation néolibérale.
EXTRAIT
On entend souvent dire que la chute du mur de Berlin, le 16 novembre 1989, a sonné la victoire totale du libéralisme. Avec du recul, on peut penser que ce n'est pas le cas. S'il fallait célébrer le véritable triomphe du capitalisme néolibéral, la date à retenir serait le 13 juillet 2015. Ce jour-là, le gouvernement grec de gauche radicale, démocratiquement élu, renonçait à mettre en oeuvre son programme et se pliait aux injonctions de l'Union européenne et des marchés financiers. Alors que la coalition Syriza avait remporté, en janvier 2015, les élections législatives en promettant de combattre et de vaincre l'austérité, l'ordre néolibéral faisait plier la Grèce et rayait d'un trait de plume le résultat des urnes, semblant donner raison à titre posthume à l'ancienne Premier ministre britannique, Margaret Thatcher : il n'y aurait plus d'alternative au règne du marché.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Aurélien Bernier est essayiste et conférencier. Il collabore régulièrement au Monde Diplomatique.
Ses dernières publications : Désobéissons à l'Union européenne (Mille et une nuits, 2011), Comment la mondialisation a tué l'écologie (Mille et une nuits, 2012), La gauche radicale et ses tabous (Seuil, 2014).