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Hermann
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Ce livre redonne à la littérature espagnole toute sa place dans l'histoire littéraire européenne. Il s'agit d'une véritable remontée dans le temps, de Federico Garcia Lorca à Calderón, de la guerre d'Espagne au Siècle d'or, avec, au centre de ce voyage, la figure lumineuse de José Bergamín, en « passeur ». L'Espagne apparaît soudain à portée de main. Une Espagne « or et ciel » que, très tôt, Florence Delay eut l'impression de toucher presque du doigt, quand l'enfant qu'elle était la voyait scintiller depuis les plages du Sud-Ouest de la France. En conjuguant sa passion pour le théâtre, la poésie et l'Espagne, ou encore en descendant dans l'arène de l'interprétation des textes, Florence Delay retrace ici, à travers quelques-uns des épisodes personnels de sa vie, le chemin qui l'a menée aux écrivains qu'elle aime, lit, relit, traduit.
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Les grands auteurs juifs de la littérature française au XIXe siècle : Nouvelles, une anthologie
Samuels Maurice
- Hermann
- 22 Octobre 2015
- 9791037024718
La France a été la première nation européenne à accorder la citoyenneté aux Juifs, en 1790-1791. Ce faisant, la Révolution les a placés face à un dilemme: comment demeurer juif (ou, comme ils préféraient se désigner : israélite) tout en devenant français ? Dans ces courts romans et nouvelles, publiés entre 1830 et 1870, les premiers écrivains juifs nés citoyens français affrontent les débats que suscitent leur nouvelle identité : l'assimilation, le mariage mixte, l'antisémitisme, l'allégeance à la nation, la lutte entre orthodoxie et réforme et la situation des femmes, prises entre la tradition et la modernité. Cette littérature méconnue, rassemblée et rééditée ici pour la première fois depuis plus de 150 ans a de quoi fasciner le lecteur tant elle dresse en temps réel le portrait d'une communauté confrontée à des mutations jusque là inédites. Une fascination que partageront tous ceux qui s'intéressent à l'histoire et la culture juives.
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Toute oeuvre veut tenir l'attention, la diriger et produire de l'effet. Mais l'attention et l'effet ne sont pas les mêmes selon que l'oeuvre en dit plus ou en dit moins - c'est-à-dire selon sa densité. Le développé ou le concis, l'emphatique ou l'éludé, le riche ou l'austère ne produisent pas les mêmes intensités.
En explorant les variations de la densité littéraire, on retrouve directement des enjeux essentiels. Que vise l'idéal du complet face à l'idéal du pur ? Comment la littérature se rapporte-t-elle au langage ordinaire ? Quel peut être le minimum artistique qui subsiste au bord du silence ? Comment comprendre l'échec de la lecture, l'intérêt perdu et l'ennui ? -
Chacun se souvient que Jésus a été condamné à la crucifixion par Ponce Pilate après avoir comparu devant ce dernier et devant un conseil rabbinique. Peu de gens pourtant connaissent suffisamment les droits romain et hébraïque pour pouvoir reconstituer pleinement les chefs d'inculpation et les modalités des procédures judiciaires qui ont mené à cette condamnation. À cause de cette confusion, la tradition commune a perpétué de nombreuses idées reçues (comme celle que résume la formule de « peuple déicide »), malheureusement fausses, et dont les conséquences ont pu s'avérer catastrophiques. Pour les dénoncer et rétablir la vérité historique, et plutôt que de se livrer à une thèse de droit comparé, Raphaël Draï a souhaité écrire la présente pièce de théâtre, dont l'intrigue est précisément le procès de Jésus. Rédigée dans un style simple et didactique, la pièce présente les positions de tous les acteurs (le Sanhédrin, les autorités romaines, les Âpôtres et Jésus lui-même) et les ressorts de cette histoire judiciaire qui a marqué le destin de l'humanité tout entière.
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Petit vocabulaire de survie : Contre les agélastes & la timidité de la pensée et du dire
Michel Host
- Hermann
- 20 Août 2012
- 9791037024756
Les mots sont les matériaux de la conversation. Ils permettent aussi de faire exception à la « règle générale », décrite par Paul Valéry, « qui est de ne pas penser ». Dans ce petit abécédaire, Michel Host, lauréat du prestigieux Prix Goncourt en 1986, livre avec humour sa vision originale, parfois saugrenue ou polémique, du monde littéraire et culturel contemporain, du métier d'écrivain et de la littérature. En quelques sentences et aphorismes, qui témoignent d'un art de la pointe maîtrisé, sa plume brosse le portrait sans concession d'une époque et de ses travers. AMOUR Parhologie qui n'évolue jamais vers un mieux. Arrivée à son terme l'affection prend les formes tragi-comiques du mariage, du concubinage ou du crime passionnel. Paternel ou maternel. Obligatoirement précédé d'activités qu'on serait bien inspiré de classer dans l'ordre des délits et méfaits. BIENFAITEUR À fuir comme le diable. Ajoutera l'humiliation de ses bienfaits à votre misère. Ce que vit très bien Sophocle : « Il n'est pas de bienfaiteur qui ne songe un peu à lui-même. » CROIX Porter la sienne suffit au bonheur de chacun. Reste la question : pourquoi tant de nos contemporains veulent que nous portions aussi la leur ? Nous n'avons que deux mains et ils ne sont pas manchots tout de même !
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Traduction de Cécile Serrurier. « Et la vie se remplit de ton nom : Clara, éclatante clarté » (octobre 1944) Les Lettres à Clara rassemblent quatre-vingt-une missives envoyées par Juan Rulfo entre 1944 et 1950 à celle qui allait devenir sa femme et qui a décidé de les publier en 2000. Cette correspondance est celle d'un jeune amoureux, mais aussi d'un apprenti écrivain : Rulfo travaille à cette époque aux textes qui feront de lui une figure majeure de la littérature du vingtième siècle, El llano en llamas (1953) et Pedro Páramo (1955). Brisant le silence qui a entouré l'auteur mexicain après la publication de ces ouvrages, les Lettres à Clara nous donnent donc à entendre, de manière inédite et exceptionnelle, la voix de l'auteur lui-même : voix qui est tour à tour ironique et tendre, plaintive et moqueuse, quotidienne et profonde ; voix qui dessine, par petites touches, l'atmosphère du Mexique des années cinquante où il lutte pour trouver sa place ; voix qui préfigure, enfin, les paroles hantées des personnages à venir, et que la présente traduction a tenté d'offrir pour la première fois au public francophone.
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L'histoire et la gloire : Tenir tête au nihilisme
Bernard Sichère
- Hermann
- 13 Mars 2012
- 9791037024657
« Messianisme », « apocalypse », « fin des temps ». Voilà autant de gros mots, qui font peur. Essayons cependant de les entendre calmement, joyeusement. Une révélation de source hébraïque a en effet su ordonner le rapport des hommes d'Occident au temps et à l'histoire vécue comme l'appel transcendant d'une destination collective. L'auteur a trouvé bon, dans une époque où notre pensée de l'histoire est profondément en crise et menacée par le nihilisme ambiant, de tirer les fils de ce dispositif singulier qui nous a permis de nous constituer si longtemps comme sujets à la parole, à la mémoire et au destin. Retrouver le vif de cette puissance créatrice à travers les prophètes de la Bible, la Kabbale lue par le grand Gerschom Scholem ou le livre chrétien de l'Apocalypse, c'est dégager des ressources actuelles pour une pensée de la « vie divine » qui ne se limite pas au religieux, puisque le poème, de Dante à Proust, en est une expression privilégiée dans un moment de l'histoire où Dieu et les dieux sont désormais en retrait.
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La bosse du géranium : Autobiographie de Stéphane Schoebel à la troisième personne
Thomas Baumgartner
- Hermann
- 22 Octobre 2013
- 9791037024664
Il ne s'appelle pas Durand. Il s'appelle Stéphane Schoebel, un nom trouvé par ses parents dans un livre, peut-être celui que vous avez entre les mains. Stéphane Schoebel est dans la modification régulière. Il aime avoir les contours flous. Il change ainsi de vêtements quotidiennement, d'appartement tous les cinq à sept ans, d'activité professionnelle quand il y est poussé, de compagne quand Mathilde s'en va. Notre héros est un renard urbain, tendance caméléon de gouttières. Vous voyez ? Son cas est régulièrement cité en exemple auprès des personnels du rensei- gnement et de divers services d'espionnage à travers le monde. Mais sa boulangère l'a reconnu ce matin.
Stéphane Schoebel a comme une bosse à l'arrière du crâne, juste à côté de celle des maths. Après observation, comparaison, palpation, photo, radio, le médecin lui a dit sans rire qu'il s'agissait de la bosse du géranium. Un cas rare. La bosse du géranium ne sert à rien. Elle rend juste un peu mélancolique à la fin de l'été. -
La constellation de la vierge ; autobiographie d'un savant aux prises avec la vie
Bernard Diu
- Hermann
- 3 Septembre 2008
- 9782705675882
2 septembre 1991, midi : sur le campus de Jussieu, un professeur de physique se jette dans le vide du haut du dernier étage de la tour 14. Il veut en finir avec la Vie. Miraculeusement, Bernard Diu survivra à cette chute vertigineuse. Aujourd'hui, à travers un récit troublant, il témoigne et s'explique, sans retenue ni complaisance, sur ce geste désespéré. En découle un vif plaidoyer en faveur du droit au suicide assisté, qu'il rebaptise IVV (Interruption Volontaire de la Vie).
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Nouvelle édition, illustrée par Karl Lagerfeld. Ce dernier livre de Paul Morand, l'un des plus attachants de son oeuvre, réunit, au passage, des portraits de Missia Sert, Erik Satie, Serge Lifar, Georges Auric, Raymond Radiguet, Jean Cocteau, Picasso, Churchill, etc. Écrit au jour le jour des conversations de Morand avec elle, ce livre restitue, dans la prose merveilleuse du grand conteur, le personnage même de l'insaisissable, mystérieuse et attachante créature dont Malraux a dit : « Chanel, de Gaulle et Picasso sont les plus grandes figures de notre temps ». Salué aussitôt paru, en 1976, comme un grand livre de fête, un joyau raffiné et étincelant, le livre a tenté Karl Lagerfeld, qui l'a orné de soixante-treize dessins spécialement créés à l'automne 1996 pour cette nouvelle édition intégrale.
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« Ici aussi les dieux sont présents » s'était justifié Héraclite, surpris par des visiteurs en train de se chauffer autour d'un four à pains. Aux coins de cet humble foyer, en cet endroit sans prétention, le grand penseur de l'Antiquité énonce sa pensée in situ. Cette anecdote, que nous rappelle Marcelin Pleynet dans ces chroniques romanesques, résume ce que l'auteur appelle, en infléchissant légèrement le sens courant de ce mot, une situation. Tout penseur, tout écrivain, tout poète, observe et décrit le monde à partir d'un lieu et inséré dans un contexte précis, et cette situation détermine autant sa vision des choses que la manière dont il les perçoit. Une situation est ainsi « une tactique qui se meut dans l'instant, et se joue des événements pour en faire l'occasion... la chance ». La chance ? celle de mettre en perspective ce qui est rencontré au hasard, par fortune. Métamorphoser les faits en chance, c'est-à-dire en opportunité positive et heureuse, telle est la leçon de Marcelin Pleynet dans cet ouvrage. Marcelin Pleynet, qui publie régulièrement dans la revue L'Infini des extraits de son journal littéraire, sous le titre Situation, accorde ici une attention toute particulière à l'année 2000, à la veille du passage d'un siècle à l'autre... La Fortune, la Chance : comment en disposons-nous au seuil de ce troisième millénaire ? N'est-ce pas toujours en situation qu'elles se déclarent ?
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Le troupeau de ce berger-là rassemble ce qu'il appelle des « autochroniques », sortes de brèves méditations qu'il tond à ses moments perdus sur les plus prometteuses de ses brebis ; cela parle des monts, des mots, du temps qu'il fait, du temps qui passe, de tout, de rien et même du reste. Car que faire sur les hauts à moins que l'on ne rêvasse en jouant parfois au philosophe solitaire ? L'humour le dispute au goût du paradoxe pour imposer une liberté de ton allant jusqu'à l'impudeur et porter une attention sans retenue à bien des recoins de la vie et bien des tics de langage que leur visible légèreté n'empêche pas de peser lourd sur notre prétendue sagesse. Ces aubes et ces soirs, qui ne mériteraient sans doute pas de se succéder tout au long d'une année, donneront peut-être quelque prix à une excursion saisonnière ? P.-S. : pour ceux qui n'en ont jamais vu, quel que soit l'âge d'un transhumant, son feutre noir à larges bords couvre surtout des cheveux blancs.