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Coëtquen Editions
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Elle s'avance, elle assure, elle est sûre d'elle.
Elle le sait, le combat est long.
Mais au fond, de quel combat s'agit-il ?
Contre qui ? Contre elle ? Contre sa « petite voix » ?
Elle chancelle, son équilibre bascule.
Elle tremble sans savoir où elle va.
Mais à ce rythme-là, c'est au cimetière qu'elle court.
Sans s'en apercevoir.
42 kilos.
39 kilos.
36 kilos.
32 kilos.
C'est son dernier mot ?
Non, c'est le début de sa bataille. -
Une épreuve unique, le grand huit des émotions. La vie a l'art de pimenter les existences et grave des cicatrices indélébiles dans nos âmes.
Quoi de plus émouvant que l'annonce d'une première grossesse, gémellaire de surcroît ! Mais en un instant, la joie bascule dans la détresse lorsque l'on apprend que l'un des deux bébés ne pourra pas vivre...
C'est par une écriture claire, avec des mots d'une justesse remarquable, que Mathilde nous associe à l'intimité de son coeur. Du flot de questions sur un océan d'incertitudes, cette maman témoigne de ses peurs, de son énergie à faire vivre ses filles et de sa confrontation au deuil périnatal ; ce vide viscéral et affectif qu'il faut surmonter pour trouver le chemin de la résilience.
Par ce témoignage de tendresse, de courage, et par la détermination de ce couple, un des secrets de la vie nous est révélé : c'est celui d'aimer. -
Quand j'ai appris que j'allais devenir papa, je m'attendais à beaucoup de choses, mais pas à enterrer mon bébé dans un petit cercueil blanc.
Gabriel, je t'ai donné tout l'amour que j'ai pu pendant les 46 jours que nous avons passés ensemble. Ta mort m'a précipité au fin fond des enfers. Je pensais que j'allais y demeurer pour le reste de ma vie.
Mais j'en suis ressorti. Grâce à l'extraordinaire force que tu m'as transmise, j'ai survécu et je me suis reconstruit.
Gabriel, aujourd'hui, je raconte ton histoire, notre histoire.
Je t'aime, mon ange.
Ce témoignage rare d'un papa contient aussi une partie Questions et réponses sur le deuil périnatal, guide à l'attention des parents endeuillés et de leur entourage. -
Dystonie ? Oui, dystonie ! Tel fut le diagnostic qui nous fut un jour asséné dans un cabinet médical après de longs mois, voire de nombreuses années d'errance.
Cette maladie méconnue nous a tous frappés les uns après les autres : l'un ne pouvait plus tourner la tête, un autre ne parvenait plus à écrire, les paupières d'une troisième s'obstinaient à rester closes. Bref, nos muscles nous jouaient des tours et certaines parties de notre corps étaient affectées par des mouvements involontaires totalement incontrôlables.
La maladie nous a réunis et nous avons fait le constat que beaucoup de patients dystoniques se terrent dans leur coin à l'abri des regards condescendants d'autrui et dans l'attente de nouvelles avancées de la médecine. Dans la faible mesure de nos moyens, nous avons décidé d'agir : nous sommes neuf à avoir transcrit nos témoignages dans l'espoir que nos expériences pourront vous aider ainsi que votre entourage.
Les droits d'auteur de ce livre seront versés à l'Unité de Recherche sur les Comportements et Mouvements Anormaux (URCMA). -
L'épilepsie, deuxième maladie neurologique après la migraine, concerne 500 000 personnes en France. Cette affection perturbe inéluctablement la vie quotidienne, familiale, sociale et professionnelle des malades.
Les crises et leur retentissement dans tous les domaines de la vie, les traitements médicamenteux, les idées reçues, la solitude ont fait le quotidien de Véronique Laplane pendant 17 ans.
Cette maman de trois enfants a pourtant tenté de vivre normalement, en dépit de la forme sévère de l'épilepsie qui l'affecte. A partir de mots simples, elle relate son combat contre la maladie à travers un témoignage poignant dont le dénouement est plus qu'encourageant.
Un véritable plaidoyer en faveur de la médecine.
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Malgré les progrès de la science, il n'existe pas de traitement pour guérir les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Le papa de Joëlle Carbonnier-Oudard a eu cette maladie invalidante. Dans ce livre, elle retrace son histoire, les premiers troubles de la mémoire, le diagnostic, les exercices avec une orthophoniste pour stimuler son cerveau, la mise sous curatelle renforcée, les fugues, la pose d'un bracelet électronique et les différents stades de la maladie. Elle espère qu'au travers de ce livre, les familles et les aidants confrontés à ce grave problème de dégénérescence du cerveau de l'un de leurs proches réussiront à mieux appréhender ce fléau. Elle a tenu à écrire ce livre-témoignage pour lui rendre hommage, avec un peu de légèreté, pour caractériser le tempérament « pince-sans-rire » de son père. -
Comment se relever de la perte de son enfant d'un mois et demi, épreuve terrible, indescriptible et contre-nature ? Ce témoignage d'une maman endeuillée dévoile son expérience pendant sa grossesse, lors de son accouchement, puis quelques heures après lorsque les événements dramatiques s'enchaînent pour son bébé.
Entre doutes, espoirs et belles rencontres, l'ouvrage retrace ensuite les semaines de combat contre la maladie, les derniers jours de la vie de son fils puis sa mort, pour enfin se focaliser sur l'après : le long travail de reconstruction et d'acceptation dans une société où le sujet du deuil périnatal reste encore tabou. -
Paris, un matin, dans le métro. À l'intérieur de la rame, une femme tombe sur le sol, inconsciente, sans que personne ne réagisse.
Présent dans la rame, Yves-Christophe Jaffrédo porte assistance à la voyageuse qui vient d'être victime d'une crise d'épilepsie. Atteint de la même maladie, il a tout de suite reconnu les symptômes et adopté les bons gestes.
Yves-Christophe Jaffrédo a découvert qu'il était atteint d'épilepsie par hasard, après avoir subi un accident de voiture. Année après année, il a dû composer avec cette autre partie de lui-même, apprendre à déceler les signes avant-coureurs d'une crise avant qu'elle ne se déclenche.
Maladie méconnue, l'épilepsie n'est pas évidente à gérer quand on est pharmaco-résistant comme M. Jaffrédo, que ce soit sur le plan professionnel ou affectif. -
Interne en médecine en 1994, Christophe Morisset doit effectuer plusieurs stages. Le premier ne l'emballe pas du tout, puisqu'il est affecté aux Urgences d'un hôpital. Contre toute attente, il prend goût à la médecine d'urgence, au travail en équipe, aux sorties Smur. Ce stage est une révélation pour lui.
Alors qu'il se destinait à la médecine générale, Christophe Morisset va passer 22 ans aux Urgences. Gérer une vingtaine de patients en même temps, sauter dans l'ambulance Smur en cas d'alerte, être hélitreuillé en montagne, réguler les appels du 15, etc. Voilà ce que fut son quotidien pendant toutes ces années.
Même si ce n'était pas toujours facile, médecins, brancardiers, aide-soignantes, ambulanciers et infirmières arrivaient à gérer et à soigner les patients. Initialement réservés aux urgences vitales, les Urgences et le centre 15 ont vu leurs conditions de travail se dégrader dans les années 2000 avec de plus en plus d'appels et de passages dans le service. Pourquoi ? En partie pour les raisons suivantes : diminution du nombre de médecins libéraux (numerus clausus, temps partiel), vieillissement de la population, fermeture de lits et de services hospitaliers, apparition de déserts médicaux. Sans compter un changement sociétal dans le besoin d'immédiateté...
Dans son livre, le docteur Christophe Morisset retrace son parcours et explique pourquoi les Urgences (et l'hôpital public) vont mal et quelles solutions pourraient permettre de leur redonner un peu d'oxygène. -
Nous sommes soignants. Nous sommes infirmiers. Chaque matin, nous enfilons notre blouse et nos crocs blancs, montre en main, et stylos dans la poche. Nous inspirons, nous expirons, à la recherche d'un peu de force avant chaque garde. Et nous ouvrons enfin les portes sur ce service au bout du couloir : les soins palliatifs.
Quelques souffles de vie, quelques regards croisés au triste son d'un adieu. De longues heures à veiller nos patients guettés de près par la mort. Leur souffle qui s'estompe ; le nôtre un peu trop court à leurs côtés. Le silence qui s'installe après chacun de leur départ, la douceur entre nos mains lorsque nos doigts frôlent leur teint blafard.
Parce que soigner pour nous n'est pas ici sauver, mais comprendre qu'apaiser fait aussi partie de ce métier, je vous livre en quelques lignes, le témoignage de notre combat. Le frisson de cette troublante vocation dont nous sommes pourtant si fiers : infirmiers jusqu'au bout. -
Bénédicte Herbin, visiteuse médicale, déclare une allergie potentiellement mortelle suite à la prise d'un médicament.
Au-delà de son vécu du syndrome de Lyell, sont ici mises en question l'industrie pharmaceutique, les conditions de travail dans les hôpitaux, mais également la question de la bientraitance dans le soin et celle de la dignité du patient. Est également interrogée la capacité d'accueil et de compréhension des administrations face à une maladie qui touche deux personnes sur un million. -
Ce livre est constitué par le témoignage d'une étudiante, Alice, recueilli depuis son engagement dans des études d'infirmières en 2019, jusqu'à l'obtention du diplôme en 2022. Une période charnière, bouleversée par la fin du concours d'accès à la formation d'infirmier, par le doublement des effectifs en IFSI, par la pandémie de Covid, et par l'exacerbation des politiques néolibérales qui n'épargnent pas le secteur de la santé. Un témoignage inédit, révélateur de la manière dont ces études, passionnantes mais parfois brutales, sont vécues par bon nombre d'étudiants en IFSI. Le témoignage d'Alice donne à connaître, sans fard, la réalité des études d'infirmière. Malgré le contexte sociétal tendu, l'avenir du métier d'infirmier et d'infirmière doit être envisagé avec optimisme. Avec des études qui assurent sa montée rapide en compétences et avec son coût financier considérablement moindre que celui du médecin, il pourrait s'inviter comme le complément, voire même sur un nombre croissant de missions, comme le substitut de ce dernier. Une évolution qui n'est pas dénuée de risques : la réaction corporatiste d'une partie du corps médical, la massification des études, le maintien des salaires infirmiers à un niveau trop bas... Le témoignage d'Alice traduit en creux ces enjeux et oscille entre l'enthousiasme d'accéder à une profession utile et passionnante, et la crainte d'une exploitation éhontée de l'autre.
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À partir de vingt-cinq ans, le désir d'enfant se manifeste fortement chez Catherine Le Nouy, d'autant qu'elle voit peu à peu ses amies devenir mères. Catherine et son compagnon essaient d'avoir un bébé pendant plusieurs mois, sans succès.
C'est en faisant des examens que le verdict tombe : infertilité. Dès le diagnostic établi, le couple prend rendez-vous dans un centre d'assistance médicale à la procréation.
Prises de sang, échographies, piqûres, spermogrammes, ponctions, inséminations, FIV, transferts, embryons, blastocystes... Catherine et son compagnon découvrent un vocabulaire et des protocoles qui vont les accompagner pendant des années.
Mois après mois, Catherine Le Nouy a tenu un journal de bord pour gérer au mieux ses émotions tout au long de ce parcours. Dix ans après la naissance de son fils, elle le partage à travers ce témoignage. -
Par le récit de sa vie, Annick veut témoigner de la gravité de la maladie coeliaque, la véritable intolérance au gluten et s'élever fortement contre le phénomène de mode du régime sans gluten. Ce dernier décrédibilise la coeliaquie auprès de tous, restaurateurs, commerçants, amis, parents, journalistes et même certains généralistes qui ne voient pas le problème de commencer un tel régime sans avoir fait le diagnostic, par une simple prise de sang, de la maladie coeliaque.
Or, cette maladie a failli la tuer par deux fois. L'auteure raconte les difficultés rencontrées dans son métier d'attachée de presse de l'Orchestre National de Lyon, pour suivre son régime d'une façon très stricte, sans quoi de graves complications surviennent. Elle témoigne enfin de la souffrance morale qui s'ajoute à celle physique, le poids du handicap ressenti dans ses fonctions de chargée de mission à la mairie de Lyon à la fin de sa carrière. -
La maladie de Lyme, scientifiquement appelée borréliose de Lyme, est transmise par une tique. Ce fléau est aussi nommé le tueur masqué ou encore la grande imitatrice pour son aptitude à se confondre avec d'autres maladies (sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer...).
Difficile à diagnostiquer, la maladie de Lyme touche de plus en plus de personnes, ce qui tourmente les professionnels de santé, les institutions et les industries pharmaceutiques, car cela remet en cause leurs certitudes et leurs pratiques.
Milaine est une contaminée parmi les autres ! Pour combattre la maladie et ses maux, elle a établi une stratégie, tout comme son adversaire. Pour elle, le drame prend l'importance qu'on lui accorde et elle lui en accorde le moins possible. Sa gaieté, son amour de la vie, une promesse et un peu d'insouciance parfois, lui permettent de l'affronter différemment. Plutôt que de porter un fardeau, elle fait face à une épreuve.
Vaincre cette maladie est devenu son défi.
Elle est porteuse de son Lyme. Il lui est propre, puisqu'il se déclare et évolue différemment dans chacun des corps infectés.
Son témoignage aborde les aspects de lenteur et d'incohérence des moyens actuels engagés, en dépit d'une belle avancée ces trois dernières années. Il pourra, elle l'espère, redonner espoir à certains à la lecture de ses « grandes victoires » et en informer d'autres sur la gravité de la contamination, favorisant ainsi une prise de conscience et une approche préventive. -
Attendre un don d'organe, l'envers du décor
Tiphaine Ollivier
- Coëtquen Editions
- 19 Juin 2019
- 9782849933473
En 1990, âgée de 12 ans, Tiphaine Ollivier se voit diagnostiquer une cardiomyopathie hypertrophique.
Lors de ses études de médecine, son professeur de cardiologie leur explique que les personnes souffrant de cette pathologie décèdent souvent vers 40 ans.
Trois ans après cette sentence, elle est victime d'un infarctus à 26 ans. Première alerte.
Puis la vie reprend ses droits : Tiphaine devient médecin et maman de deux enfants.
Mais la prophétie se vérifie au fur et à mesure que les années passent et qu'elle se rapproche des 40 ans : son coeur fatigue, il lui faut une greffe.
Ce livre était son journal intime. Il raconte ce parcours difficile et pourtant si commun à tous les futurs greffés.
C'est un livre dur et drôle à la fois, un livre d'amour et un livre militant contre la douleur et pour la bientraitance au sein des hôpitaux.
Tiphaine témoigne pour faire progresser le don d'organe, pour montrer qu'il n'est pas simple « d'espérer l'inacceptable », à savoir la mutilation de son propre corps, et le décès d'une personne, afin de bénéficier d'un don d'organe.