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FeniXX réédition numérique (Arléa)
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Et maintenant... Contribution à l'après-mitterrandisme
Thibaud Paul
- FeniXX réédition numérique (Arléa)
- 17 Décembre 2015
- 9782402067935
« À travers la confusion velléitaire de l'élection présidentielle, s'est annoncé, sinon comme un fait du moins comme une possibilité, le retour d'une politique qui cesserait d'être la mise en musique des nécessités techno-économiques et retrouverait des fondements qui lui soient propres. Certes nous n'en sommes pas au renouveau. Le scepticisme de l'opinion, le fait que le changement de discours des principaux candidats à la suite de Jacques Chirac n'ait pas réduit l'emprise des candidats de protestation, tout cela montre que la décomposition a de l'avance sur la recomposition. Il ne s'agit donc pas, pour quelqu'un qui a mal vécu civiquement l'autodestruction de la gauche et l'autodévaluation de la France, de chanter victoire mais de comprendre cet épisode, d'en analyser les composantes et d'identifier les possibilités qu'il fait entrevoir afin que cette chance ne soit pas bientôt recouverte par l'habitude, le conformisme, la résignation. » Longtemps directeur de la revue Esprit, Paul Thibaud représente aujourd'hui, dans le débat public, une voix dont l'indépendance d'esprit s'est exprimée à plusieurs occasions, notamment au moment du référendum sur le traité de Maastricht. Il a publié Discussion sur l'Europe (avec Jean Marc Ferry), en 1992, et La Fin de l'école républicaine (avec Philippe Raynaud), en 1990.
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Depuis qu'il a annoncé son intention de « dégraisser le mammouth », Claude Allègre mène contre sa propre administration une guerre sans merci. Guidé par le souci démagogique d'assurer au plus grand nombre des succès faciles, soumis à l'exigence libérale de baisse des coûts des services publics, il s'est heurté au corps professoral, qui refuse de voir brader l'Éducation nationale. Pour briser cette résistance, le ministre emploie l'invective et la désinformation. Populiste, il fonde ses attaques sur le discrédit dont souffrent les enseignants auprès de pans entiers de l'opinion. Mais son projet n'aurait pu réussir si la société française ne connaissait une profonde crise morale, que l'on nie. C'est cette guerre que La Chute de la maison Ferry retrace ici, ce discrédit que Martin Rey professeur agrégé, en poste dans la région de Toulouse combat, cette crise morale qu'il entend analyser.